Articles Tagués ‘Front National’


Al Jazeera vient de diffuser la première partie d’un reportage tourné à La Citadelle, le bar raciste ouvert par Génération Identitaire à Lille :

Dans ce bar reportage, on apprend entre autre que :

  • Remi Falize, un membre de la Citadelle et proche de Aurélien Verhassel, a planifié en détail un potentiel attentat à la voiture bélier sur le marché de Wazemmes
  • les identitaires ont commis en direct une agression gratuite et ultra-violente contre des jeunes filles rue Solférino. La seule raison de cette agression est que les jeunes filles sont identifiées comme arabes par le groupe. L’une des jeunes filles est rouée de coups avec des gants de frappe par Remi Falize, les identitaires font aussi usage de gaz lacrymogène
  • les identitaires, et leurs proches membres de la LOSC Army sont les auteurs de très nombreuses agressions dans la métropole (qu’ils racontent eux même), sans même parler des nombreux saluts nazis et des références incessantes au 3ème Reich qu’ils profèrent
  • Aurélien Verhassel et d’autres membres de Génération Identitaire sont employés par le Rassemblement National pour écrire les discours, en tant qu’attachés parlementaires ou encore pour assurer la sécurité du parti
  • Sébastien Chenu et Philippe Eymery, deux responsables du Rassemblement National élus au conseil régional travaillent en collaboration étroite avec les identitaires : le premier est proche de Verhassel tandis que le second emploie comme assistant un cadre de la Citadelle
  • des policiers, y compris des commissaires, fréquentent assidûment le bar nazi

Verhassel et ses sbires déclarent également de manière on ne peut plus claire qu’ils sont un groupe faciste (« la forme a changé mais pas le fond »), qu’ils sont une milice au service du RN, qu’ils ont des armes, que le jour venu ils seront prêt à descendre les immigrés…

Nous avions prévenu, Al Jazeera l’a filmé : qu’attendent Martine Aubry et la préfecture pour faire fermer ce local raciste qui prépare la guerre civile ?
Ce n’est visibilement pas une priorité de la mairie ni du gouvernement, probablement trop occupés à lacher leurs flics sur les lycéens et les gilets jaunes qu’à s’occuper des milices néo-nazies dont sont proches certains policiers…


Ni patron, ni patrie.
Ni Macron, ni Le Pen.

Tous dans la rue le 26 avril et le 1 mai !

A l’annonce des résultats, peu d’étonnement, aucune réjouissance. Dans ce semblant de binarité nous renvoyons dos à dos Le Pen et Macron, deux faces d’une même pièce. La nature de leurs programmes n’est pas a discuter. Réactionnaires d’une part, ultralibéraux de l’autre, dans les deux cas la trame est la même : faire la part belle aux plus aisés en s’attaquant aux plus modestes.
Ceci étant appuyé par les logiques racistes, fer de lance du discours de Le Pen, pratiquées allègrement par le gouvernement Valls/Macron pendant ces cinq dernières années.

Notre mot d’ordre est clair. Nous ne voulons ni de Le Pen, ni de Macron. La rupture nous devons la construire autour d’un projet qui compte disputer au capital son hégémonie. Forts des mobilisations portées par les derniers mouvements sociaux, que ce soit lors de la loi travail ou contre l’impunité policière, ceux qui refusent l’abjection de la situation doivent s’unir et prendre la rue. Nous lançons un appel large aux personnes qui, des Insoumis aux abstentionnistes désirent contester l’ordre des choses. Nous avons tous des points de désaccords mais des alliances, au moins temporaires, sont envisageables. La situation s’y prête, en conséquence nous appelons tous ceux qui rejettent cette situation à reprendre la rue dès le mercredi 26 avril à République.

Prolongeons l’initiative en participant massivement à la manifestation du 1er mai

Du 27 avril au 1 mai se tiendra le festival « les mauvais jours finiront« . Saisissons ce moment pour ouvrir des espaces de discussions et définir nos angles d’attaques.

Leurs offres ne satisferont jamais nos demandes et nous n’aurons que ce que nous saurons prendre. Seule notre volonté d’échapper aux scénarios préétablis nous permettra d’ouvrir le champ des possibles et de repartir à l’assaut du ciel.

La rue doit s’imposer et gagner le troisième tour.

Pour le 26 avril, l’événement auquel nous nous joignons : Manifestation contre le fascisme et le Front National, Lille

Action Antifasciste NP2C


Bassin miné

Hénin-Beaumont s’est donnée au Front national au premier tour des élections municipales de mars 2014. La chronique d’une victoire annoncée, celle de Steeve Briois, l’infatigable bateleur qui a su prospérer sur les failles de ses adversaires.
C’est aussi un long voyage aux racines de la désespérance sociale, dans une terre de gauche blessée…

Vendredi 20 novembre à 20H00 au cinéma Le Méliès à Villeneuve d’Acq : rencontre-débat autour du film « Bassin miné » d’Edouard Mills-Affif. Invités : Edouard Mills Affiff, réalisateur et Pascal Wallart, journaliste.

Organisé par Les Amis du Monde Diplomatique.


Manifestation pour Clément Méric à Lille

Le 5 juin 2013, Clément Méric, jeune militant antifasciste, était assassiné par des militants d’extrême droite.

Quelques mois plus tard, c’était au tour de Pavlos un antifasciste grec d’être tué par des militants du parti néo-nazi Aube Dorée.

Ces deux exemples ne sont malheureusement pas isolés. Leurs combats étaient les notres, celui de milliers de personnes luttant au quotidien contre les idées réactionnaires, contre le racisme et la xénophobie. Clément et Pavlos se battaient contre les discriminations, ils défilaient contre l’homophobie, le sexisme ou les violences policières.

Les récents scores électoraux de l’extrême droite et la banalisation de leurs idées par la classe politique nous rappelle une fois de plus que ce combat doit se poursuivre. Nous nous devons de continuer la lutte pour honorer la mémoire de nos camarades et que c’est bien là le meilleur hommage. Tous et toutes ensemble uni-es contre l’extrême droite ne les laissons pas nous diviser.

Rendez vous le jeudi 05 juin à 18h00 devant les Halles du Marché de Wazemmes.


Bruay est et restera une terre antifasciste. Une quarantaine de militants syndiqués de la CGT, de la CNT, de SUD et de la FSU du bassin minier l’ont à nouveau rappelé ce 23 mai en organisant une opération contre le Front National :

Opération anti-FN à Bruay-la-Buissière


Le camarade vient d’être libéré. Rassemblement annulé.

Manifestation antifasciste

Hier soir, une centaine de militants antifascistes se sont réunis et ont manifesté pour protester contre la présence de Marine Le Pen à Lille, venue soutenir Eric Dillies, candidat aux municipales. Afin de montrer aux xénophobes frontistes que l’espace public ne leur appartient pas, le cortège antifasciste a tenté d’approcher au plus près la Maison de l’Education Permanente où se déroulait la réunion publique.

Les Gendarmes Mobiles se sont interposés et ont repoussé les militants à l’aide de gaz lacrymogènes et des tirs de flashball. Peu après la dispersion du cortège, place du marché de Wazemmes, un camarade a été frappé et interpellé par les policiers de la BAC à l’intérieur d’un commerce de proximité, sans aucune raison apparente.

L’Action Antifasciste NP2C condamne avec fermeté les violences policières injustifiées qu’a subi notre camarade et exige sa libération.

Rencard devant le comico à 19h30.

On tient au jus sur cette page si ya des nouvelles d’ici là (et après)

#1312


A Nevers, une candidate Front National s’est fait épingler posant devant un drapeau frappé d’une croix gammée et revêtant un t-shirt à la gloire de la division SS Charlemagne. Ce n’est malheureusement pas la seule militante du parti fasciste à être nostalgique du 3ème Reich.

Nous révélions fin février que Kevin Reche, le leader du groupuscule « Sauvons Calais » responsable de violences xénophobes à Coulogne, était un néo-nazi patenté, tatouté de l’insigne de la division SS Nordland et d’une croix celtique (symbole prisé par l’extrême-droite radicale et les néo-nazis). Cette information a été reprise par l’ensemble de la presse régionale. Nous révélions également que Kevin Reche et d’autres militants néo-nazi (dont l’un tatoué du symbole des Jeunesses Hitlériennes) militaient pour le Front National de Calais.

Aujourd’hui, le groupe « Non au FN » nous apprend que Marine Le Pen elle même a eu des relations avec Kevin Reche, la preuve en images :

Marine Le Pen et Kevin Reche

Marine Le Pen et Kevin Reche. Photo « Non au FN« .

Le même Kevin Reche avec l'insigne de la 11e division SS Nordland

Le même Kevin Reche, torse nu, tatoué de l’insigne de la 11e division SS Nordland.

Kevin Reche distribuant le tract de campagne du Front National pour les municipales 2014

Kevin Reche distribuant le tract de campagne du Front National pour les municipales 2014 à Calais.

Kevin Reche posant devant une affiche Front National

Kevin Reche posant devant une affiche Front National.

Encore une preuve que le FN n’est pas un parti comme les autres et que ses liens avec les groupuscules fascistes et racistes radicaux sont toujours d’actualité. Espérons pour le FN que les candidats inscrits à leur insu sur ses listes n’aient pas ce genre de travers !


25/02 : L’Action Antifasciste NP2C signale que le tatouage du membre de Sauvons Calais sur la gauche de la première photo est également un symbole néo-nazi : une rune d’Odale, emblème des jeunesses hitlériennes.

Nous vous parlions jeudi de Sauvons Calais. L’organisation, qui se présente comme « apolitique » et « pacifique », organise depuis quelques semaines des manifestations contre la présence de migrants à Calais et fiche sur internet les militants associatifs qui viennent en aide aux sans papiers, en particulier ceux du groupe No Border.

La tension est encore monté d’un cran lors de l’ouverture d’un squat à Coulogne (commune limitrophe de Calais) par des sans abris aidés par le collectif No Border. Le collectif Sauvons Calais, toujours prompt à taper sur les plus démunis, c’est emparé de l’affaire. Résultat : rassemblements haineux devant la maison occupée, jets de pierre, intimidation envers les personnes hébergées et leurs soutiens, fichage, delation et tentative d’entrer en force.

On savait le collectif proche du Front National, on sait désormais que le FN fait faire le sale boulot par des militants de groupuscules néo-nazis. Unis dans l’action, les fascistes de Génération Identitaire n’hésitent pas non plus à mettre la main à la patte.

Cette véritable petite milice fasciste se sent toute puissante dans le Calaisis. Pourtant elle tremble lorsqu’une poigné d’antifascistes vient perturber l’un de ses rassemblements xénophobe. Et elle tremblera encore.

Voici quelques photos qui montrent, si il en était encore besoin, que Sauvons Calais est un regroupement de racistes, de néo-nazis, de membres de groupuscules d’extrême droite, de sexistes et de consanguins :

Kevin Reche Calais

Kevin Reche, porte parole de Sauvons Calais (à droite), tatoué de l’insigne de la division SS Nordland (une croix gammée stylisée), en compagnie de l’un de ces acolyte tatoué d’une croix celtique.

Sauvons Calais Génération Identitaire

Jimmy (à gauche), membre du groupuscule fasciste Génération Identitaire (les responsables de l’attaque de la mosquée de Poitiers), portant un t-shirt « Sauvons Calais » en compagnie de Kevin Reche.

Sauvons Calais Front National

Des membres de Sauvons Calais, dont Kevin Reche, diffusant un tract du Front National pour les municipales.

Reche FN

Avec les commentaires c’est encore plus drôle !

Facebook Sauvons Calais

Le compte Facebook de Sauvons Calais, ami avec Génération Identitaire ainsi qu’avec le Bloc Identitaire Flandres, groupuscules issus d’Unité Radicale, organisation d’extrême droite interdite après la tentative d’assassinat de Chirac.

Didier menace de tuer des migrants.

Commentaire sexiste
Commentaire sexiste et insultant d’un membre de « Sauvons Calais » à propos d’une militante associative dont la photo a été publiée sur la page Facebook de Sauvons Calais. Notez que pour un patriote, il parle bien la France…
Un membre du collectif Sauvons Calais et proche des identitaires qui se prépare à la chasse au migrant

Un membre du collectif Sauvons Calais et proche des identitaires qui se prépare à la chasse au migrant.

alysson

Mais vraiment, où va la France ?

Il est temps de barrer la route à ces extrémistes.

Note : toutes ces photos sont disponibles publiquement sur internet. Ceux qui feignent ne pas savoir mentent ou se complaisent dans l’ignorance.

22/02 : A lire aussi (en anglais), Calais: Fascists mobilise against squatters. International call-out for support and solidarity


22/02 : A lire aussi, Sauvons Calais : les miliciens sont dans la rue

Communiqué de camarades du calaisis à propos de « Sauvons Calais », un groupe xénophobe et raciste qui s’en prend aux migrants et aux militants No Border.

Des news du calaisis :

Des personnes ayant un besoin urgent de se loger ont ouvert un squat dans une maison inhabitée depuis des années dans la commune de Coulogne (ville voisine de Calais).
Il n’en fallait pas plus pour que les paranos du collectif « Sauvons Calais » (de l’immigration… et des No Border) ramènent leurs tronches d’adolescents pré-pubères pour crier au scandale !

En effet et selon eux cette maison serait occupée par et pour des migrants !
Nous allons ici surtout nous arrêter sur les propos de leur « chef » (et quel chef !!! Quel charisme !! ^^) : le bien nommé KEVIN RECHE…
Kevin déclare haut et fort à la presse et à qui veut l’entendre qu’il n’est pas raciste ni proche du FN et encore moins néo-nazi…

Eh bien mon petit Kevin, il me semble qu’en plus d’être parano tu sois un brin schizophrène… la preuve par l’image :

Kevin Reche Nazi

Kevin est ici au milieu entouré d’un chasseur et d’un mec qui revendique son année de naissance avec fierté.

Kevin Reche Croix Celtique

Kevin a aussi un tatouage celte !!! Pourquoi ? car dans une de ses vies Kevin a des origines bretonnes !!

Kevin Reche Front National

Kevin n’a rien à voir avec le FN… Comme vous pouvez le voir, notre bon Kevin assume ses idées… (enfin avec ses copains…)

Marine Le Pen et les néo-nazis, la suite

Publié: 29 avril 2012 par durruticolumn dans Antifascisme
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Il y’a quelques semaines Lutte En Nord révélait la sordide affaire Nicolas Reynès où comment un candidat Front National aux législatives du Nord, proche de Marine Le Pen, faisait la promotion d’un site pornographique eugéniste et pro-nazi.

Aujourd’hui nous publions des captures d’écrans que nous a envoyé un lecteur montrant Marine Le Pen poser en photo avec un néo-nazi, fan du 3ème Reich, de Hitler et des armes à feu. Notons que ce n’est pas la première fois que Marine Le Pen pose avec des néo-nazis.

Non le Front National n’est pas un parti comme les autres et ses électeurs ne sont pas des gens respectables !


Mise à jour 3 : Tandis que la presse s’empare de l’affaire, les langues se délient chez les anciens camarades frontistes de Reynès. Certains l’accusent à demi-mot d’être l’un des auteurs du site « les-elegances.com » et Alice Villain, citée par Lutte En Nord dès hier, confirme dans les colonnes de Nord éclair avoir fait remonter le comportement du candidat aux législatives aux instances du parti avant la publication de notre article. Elle rapporte également d’autres dérapages discriminatoires commis par des cadres frontistes du Nord.

Reynès quant à lui nie avoir eu connaissance du contenu eugéniste, sexiste, raciste et pro-nazi du site dont il se vantait qu’on lui en attribue la ligne éditoriale. Rappelons qu’un lien vers la page d’accueil du site « les-elegances.com » (page qui reprenait l’intégralité du contenu) figurait cette semaine encore sur toutes les pages de son site officiel « nicolasreynes.com » (cf. captures d’écrans plus bas).


Mise à jour 2 : Une ancienne militante du FN témoigne sur son blog « autopsy-show.tumblr.com » , elle avait prévenu la hiérarchie du Front National des dérives sexistes et eugénistes de Reynès avant la parution de notre article et le parti a couvert son candidat :


Mise à jour : A lire un article très complet de Rue 89 qui révèle le nom de l’administrateur de l’odieux site promu par Reynès : il s’agirait de Rémi Moreno, repris de justice pour divers actes racistes.


Il existe depuis déjà deux ans un site aux odeurs de 3e Reich, qui prône la supériorité de la race blanche : les Élégances. Un site comme il en existe des dizaines sur la toile. Pourtant, celui-ci a de particulier qu’il est promu par Nicolas Reynès, militant FN et candidat aux législatives.

Nicolas Reynès est le responsable de « Les Jeunes Avec Marine » dans le Nord Pas-de-Calais, le candidat Front National aux législatives dans la deuxième circonscription du Nord et conseiller du quartier Ascq – Cité Scientifique – Haute-Borne de la ville de Villeneuve d’Ascq. C’est également le promoteur de ce site internet érotique et pornographique, les Élégances, dont il fait régulièrement la publicité sur sa page Facebook, son compte Twitter et même sur son site officiel.

Le site du militant d’extrême-droite est un agrégat de photos de jeunes femmes trouvées sur la toile. Les modèles ont toutes un point commun : elles sont blanches, souvent rousses et blondes, et représentent dans l’esprit torturé de l’étudiant de Lille 3 la pureté raciale qui serait en train de disparaître par la faute du métissage.

Dans ce site, les femmes ne sont considérées que comme des objets sexuels (voir la rubrique « Porno chic » qui n’a de chic que le nom), ou comme les matrices de la race ; jamais comme des individues libres pouvant disposer de leurs corps et faire leurs choix.

Objets sexuels, à travers des photos dégradantes et misogynes, ou les femmes se retrouvent dans des postures de soumission (tenues en laisse, aspergées de sperme, etc). Ces photos phallocentrées reproduisent les rapports de domination entre hommes et femmes, l’hétéronormativité, et la supériorité masculine dans les rapports sexuels. Dans l’article « Mystifions nos femmes », l’auteur souhaite que « chacun trouve sa place et son vagin sans nuire à l’avenir commun ». Tout est dit.

Matrice de la race, puisque ce site prône l’eugénisme (le terme est employé sans complexe). L’auteur met en scène des femmes blanches « certifiées vieille France » vendant leurs ovaires ou mères porteuses. Il écrit sur une photo de jeune femme blanche « Je suis une héritière. Je suis un héritage ». Aux femmes blanches, donc, de transmettre la race blanche, protégées par des hommes blancs, en formant des « couples alpha ».

Ce site est directement dirigé vers les hommes, pour les hommes. Non seulement il leur offre des images de femmes sexuellement avilissantes, mais en plus il défend une idée on ne peut plus conservatrice de la masculinité, faisant des hommes des géniteurs, des chefs de famille, les propriétaires des femmes. Des dominants.
Dans un article intitulé « Avoir des responsabilités », on peut par exemple lire :
Il fit de la femme du premier homme qu’il tua, sa maîtresse. Les veuves qu’il fit et prit à ses ennemis, il les donna à ses fils, à ses amis, à son personnel ou les vendit pour entretenir son château. Il fit des moins jolies, des domestiques, des plus jolies, des mères. Même en vacances, il emporte toujours quelques souvenirs du travail.
Voilà qui donne une belle idée de ce que le Front National pense de la famille.

Entre les séries de photographies érotiques et les clichés pornographiques, l’auteur intercale donc des textes eugénistes, mais aussi des images « humoristiques » racistes, islamophobes, à la gloire du 3ème Reich ou du terroriste norvégien Anders Breivik. Petit florilège :

Attention, les deux captures d’écran suivantes sont dégradantes pour l’image des femmes et choquent :

Nicolas Reynès nous apporte encore une fois la preuve qu’au Front National, même quand les cheveux repoussent, l’idéologie persiste. Marine Le Pen a beau s’en défendre, voici encore une fois la preuve en images que le racisme, le sexisme, le fascisme et l’eugénisme sont toujours les valeurs fondatrices et rassembleuses du parti d’extrême-droite.


Les 18 et 19 février, le FN tiendra à Lille sa « convention nationale », véritable lancement de sa campagne présidentielle. Comme il y a 5 ans, le choix du Nord-Pas de Calais n’est pas anodin. Le FN vient en effet dans une région à tradition ouvrière pour marquer sa volonté de draguer l’électorat populaire avec son programme, véritable imposture sociale. Nous ne pouvons pas rester sans réaction face à cet affront !

A cette occasion, le Collectif anti-fasciste de Lille organise
le samedi 18 février un rassemblement unitaire à 15h sur la Grand Place.


Marseille : Incidents et insultes racistes à l’avant-première de « Hors-la-loi »

Ce lundi à Marseille, près de 70 personnes -pieds-noirs, élus et militants FN- ont manifesté contre le film de Rachid Bouchareb.


(De Marseille) Plus de 70 militants nostalgiques de l’Algérie française étaient présents dans la soirée du lundi 20 septembre devant le cinéma Pathé Madeleine à Marseille, dans le IVe arrondissement.

Rassemblés sous une banderole « Financement français pour film anti-Français », pieds-noirs et militants d’extrême droite -dont six élus locaux du Front national- ont manifesté contre l’avant-première nationale du film de Rachid Bouchareb « Hors-la-loi », à l’aide de drapeaux tricolores et de pancartes.

Mais c’était sans compter la participation surprise du Parti des Indigènes de la République (PIR), la seule organisation ayant décidé de contremanifester et de brandir les affiches « France libérée, Algérie massacrée » en référence au massacre de Sétif, mais aussi « Coloniser = Exterminer ». Provoquant l’ire et les sifflets des anti-Bouchareb, ces derniers ont alors fondu sur les militants du PIR en provoquant bousculades et invectives musclées.

Un conseiller FN : « Ce ne sont que des Français de papier »

Commencent alors cinq minutes surréalistes à l’ambiance de pogrom, durant lesquelles la dizaine de policiers gardant l’entrée du cinéma s’interpose entre les groupes afin de maîtriser la situation. Puis la foule scande « OAS ! OAS ! » et « FLN, assassins ». Et d’autres renforts de police arrivent.

À cet instant, la petite rue du Bosquet incarne à elle seule la plaie mémorielle béante de la guerre d’Algérie. « Regardez ce qu’on nourrit », lâche dédaigneusement une vieille femme peroxydée portant une pancarte autour du coup sur laquelle sont imprimées d’atroces photos de tortures du FLN, en pointant un militant du PIR.

« Ce ne sont que des Français de papier », dit Stéphane Ravier, conseiller municipal FN de la ville de Marseille. « Sans les policiers, on les aurait bousillés », se vante encore un militant du Bloc identitaire auprès de ses camarades.

Dans le groupe, les propos racistes s’enchaînent, avant que ne soit entonné « Le Chant des Africains ».

Les Indigènes : « Nous nous devions d’être là »

Tarek Klabi, porte-parole marseillais du PIR, s’explique :

« Nous étions déjà venus pacifiquement à Cannes alors que des membres de l’UMP défilaient avec ceux du FN. Nous sommes revenus pour soutenir ce film. Ce sont les partisans de l’Algérie française qui sont venus nous charger et nous insulter en premiers.

Tout ce que nous voulons, c’est que les faits historiques réels soient la seule base d’échange et non pas les interprétations politiques. Nous sommes un parti anticolonialiste et nous nous devions d’être là. »

L’événement avait été annoncé et organisé par Patrick Mennucci, vice-président PS de la région Paca, délégué à la culture.

Mennucci à un pied-noir ultra : « Je vous emmerde »

C’est l’arrivée de l’ancien directeur adjoint de la campagne de Ségolène Royal qui provoquera la deuxième vague d’agitation. Accueilli sous les cris de « Mennucci, fellagha », il se retrouve, à l’entrée du cinéma, face à Hervé Lacolonge-Naas, un ancien détenu de l’OAS affirmant avoir connu, avec Jean Bastien-Thiry et Roger Degueldre, les couloirs de la mort.

Le pied-noir ultra interpelle le socialiste. Patrick Mennucci lui répond : « Je vous emmerde. » Il est à noter que, sur place, Marie-Claude Aucouturier, Elisabeth Philippe et Hubert de Mesmay, trois conseillers régionaux FN, ont été unanimes pour condamner durement le film. Mais ils ont également déclaré tous trois… ne l’avoir jamais vu.

Un contremanifestant isolé n’appartenant pas au PIR conclut :
« Moi, tout ce que je souhaite, c’est qu’en France on puisse librement aller voir un film au cinéma, qu’il soit bon ou mauvais. »

Photo : des manifestants contre le film « Hors la loi », à Marseille le 20 septembre 2010 (Jean-Paul Pelissier/Reuters).

Leur presse : Marseille 89

Bordeaux : une projection de « Hors la loi » perturbée par des militants d’extrême-droite

Un nouvel incident a eu lieu, vendredi soir, lors de la projection du film « Hors la loi », de Rachid Bouchareb.

Quatre militants d’extrême-droite ont déposé  plus de deux litres d’ammoniaque sur le sol d’une salle du cinéma Mégarama, à Bordeaux, en Gironde, lors de la projection du film sur la guerre d’Algérie, révèle Europe 1.
Les pompiers et la police sont intervenus et la projection a été interrompue.

Selon un responsable du cinéma bordelais, les militants d’extrême-droite sont sortis d’une première salle de projection avant de pénétrer dans la salle où Hors la loi était projeté.

« Ils ont lancé des petits tracts à propos racistes et puis ils se sont vite sauvés en courant» a indiqué ce responsable de Mégarama.

Cette action de vendredi soir a été revendiquée par un groupe s’intitulant Organisation de l’Aquitaine secrète (OAS), indique TF1 News.

OAS : les mêmes initiales que le sigle de l’Organisation de l’Armée Secrète, qui, au début des années soixante, avait lutté pour le maintien de l’Algérie dans le giron de la France, et qui avait prôné la politique de la terre brûlée, après le cessez-le-feu du 19 mars 1962.

Sources : Europe 1, TF1 News, Le Post

Fréjus : le retraité voulait déposer des bombes contre les cinémas projetant « Hors la loi »

Ce sexagénaire, demeurant à Fréjus, dans le Var, était opposé à la projection du dernier film de Rachid Bouchareb, « Hors la loi ».

Il a alors passé un appel téléphonique anonyme, à partir d’une cabine téléphonique, à un média à Paris, pour annoncer qu’il allait déposer des bombes contre les cinémas projetant le film « Hors la loi ».
Le sexagénaire s’était réclamé du groupe d’extrême-droite « Charles-Martel », indique Nice-Matin.

Des menaces qui ont été prises au sérieux par la sous-direction antiterroriste rattachée à la Police de Marseille.
Les enquêteurs ont rapidement localisé le lieu de l’appel : une cabine téléphonique à Mandelieu-la-Napoule.

Mercredi le sexagénaire a été interpellé et placé en garde à vue.
Il a été jugé en comparution immédiate, vendredi après-midi, par le tribunal correctionnel de Draguignan, indique La Dépêche.

Cet ancien parachutiste et ex-militant du Front national, a écopé d’un mois de prison avec sursis et 3.000 euros d’amende.

Sources : Nice Matin, La Dépêche, Le Post