Archives de février, 2008

Expulsion en cour du Pain Perdu

Publié: 29 février 2008 par luttennord dans Rendez vous

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Le Pain Perdu, 81 rue des stations est en cours d’expulsion par la flicaille.

Besoin de soutien c’est urgent !

Tête basse, mains sales, le fn Lille est dans la merde !

Publié: 28 février 2008 par luttennord dans Infos

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COMPTES DE CAMPAGNE
FN : Philippe Bernard mis en examen pour escroquerie

Longtemps secrétaire du Front national pour le Nord, et désormais suspendu, Philippe Bernard a été mis en examen pour escroquerie en bande organisée au préjudice de l’État.


C’est un homme encore récemment considéré comme l’un des poids lourds du FN régional qui a été mis en examen le 13 février par la juge d’instruction Claire Le Bonnois, et ce à l’issue d’une garde à vue de 48 heures. L’affaire avait débuté fin 2005 par le dépôt de plainte d’Eric Portejoie, un ancien candidat du Front national, à Lille, aux élections cantonales de 2004. Avocat de Portejoie, Taïeb Ismi estime que le compte de campagne de son client « a pu servir à émettre des fausses factures ». « Cette mise en examen est la suite logique de notre plainte », conclut Me Ismi.

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« J’ai fait appel de cette ordonnance », soulignait hier Philippe Bernard. La juge Le Bonnois cherche-t-elle désormais à transposer le cas Portejoie à d’autres candidats ? « Cela reste à démontrer, répond Philippe Bernard.
J’ai apporté des preuves démontrant l’inverse. J’ai donné un certain nombre d’explications. J’espère qu’elles satisferont la juge. » Pour Philippe Bernard, l’instruction judiciaire « va prendre du temps ». Lui jure pourtant souhaiter que « tout aille rapidement afin que les choses soient clarifiées ». Conseiller municipal à Lille, Philippe Bernard ne se présentera pas au prochain scrutin. « Pour moi, une page se tourne, conclut-il.
Je n’ai pas été soutenu par mon propre parti. Au FN, j’étais chargé de la formation. J’ai été licencié ».

Source : La voix du Nord

Lomme : Municipales 2008 Candidature Néo-Nazie…

Publié: 27 février 2008 par luttennord dans Infos

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La liste « Lomme identité » Avec Luc Pécharaman comme tête de liste n’est autre qu’une compilation de militants Fn et Jeunesses Identitaires de Lille.

 Les Liens de ces fascistes avec les milieux néo-nazi ne sont plus à démontrer d’ailleurs les ji rijsel organisaient samedi dernier un Cantus avec les militants du Nsv Flamands au coeur de l’actualité pour leurs liens présumés avec le Blood and Honour Vlandereen.

La vidéo qui suit tend à afficher publiquement qui sont les identitaires par le biais du parcours d’un de leurs chefs : Phillipe Vardon.

Lomme identité n’est qu’une liste de façade pour permettre à des militants du Front National de pouvor enfin assumer leurs véritables idées dénoncées depuis des années par les militants Antifascistes.

NO PASARAN à Lille, Lomme, nice, Dreux….. Partout !!!


Nous ne pouvons pas ignorer les appels du pied répétés de Besancenot vers les anarchistes : ils sont évidents, et souvent explicites. Cela n’empêche pas la LCR de se référer aussi au Che, icône mondiale du modèle révolutionnaire.


Il y a eu la chute du mur de Berlin et l’évanouissement des régimes communistes, il y a eu les chutes des tours à New-York et le début de la guerre en Irak, tout cela sur fond de mondialisation et d’échec du marxisme-léninisme.

En même temps, il y a eu l’émergence de manifestations géantes autour des G8, de mouvements sociaux revendicatifs, ouvriers ou étudiants, et même de luttes sociétales.

Tous, sous des formes apparemment différentes, ont mis en oeuvre des pratiques que l’on peut décrire comme libertaires à un moment ou à un autre, c’est-à-dire privilégiant l’auto-organisation et l’action directe.Si cette évolution réjouit les anarchistes, elle ouvre l’appétit à bien des généraux en mal de troupes.

Une place de libre à gauche

L’arrivée de Sarkozy au pouvoir a fait éclater une gauche qui ne s’était pas relevée de sa disqualification à la présidentielle de 2002, ni de son désarroi devant le référendum sur le Traité constitutionnel européen. La présidentielle de 2007, avec le « hold-up » de Royal sur le Parti socialiste, a fait éclater les structures politiques encore en place.

L’appétit sarkozien assumé pour un pouvoir tous azimuts et le succès de sa tactique de débauchage ont eu pour conséquence de faire apparaître les organisations de gauche pour ce qu’elles étaient : des écuries de prétendants au pouvoir et seulement à cela.

Elles sont toutes en faillite. Elles ne sont pas discréditées par leur incapacité de gérer le pays, mais par l’absence totale de différence fondamentale entre leur programme et le tsarkozisme.

Le seul message que le PS et le PC comme les Verts sont désormais capables d’émettre est le suivant : « Gardons nos places à défaut d’en conquérir d’autres. » Il n’y a plus de programme politique, si tant est qu’il y en ait eu un. Une place traditionnelle, celle que l’on nomme « tribunicienne », longuement occupée par le PC dans le passé, est donc à prendre.

Ce rôle est tenu aujourd’hui par la Ligue communiste révolutionnaire.Jamais elle n’a été aussi importante et avec autant de personnes capables de tenir des débats. Jamais un leader trotskiste n’a été aussi haut dans les sondages : Besancenot est actuellement la principale personnalité de gauche à passer dans les médias bourgeois ; il est dans ce contexte le politicien le plus féroce contre Sarkozy.

La caractéristique fondamentale de la Ligue, c’est, à défaut d’être une organisation nouvelle, de rassembler un grand nombre de jeunes gens représentatifs d’une société où la classe ouvrière s’est diluée dans une multitude de sous-divisions sociologiques. Elle est en train de créer une« nouvelle orga » : le Nouveau Parti anticapitaliste pour affirmer cette image « jeune », « récente ». C’est l’une des clés de son succès.

Elle devient de fait la référence visible pour tous ceux qui, venant du mouvement contre le CPE ou bien contre le référendum européen ou encore des grèves sans débouchés, cherchent une issue « constructive ».

Un nouveau parti ?

Le PS n’offrant plus de perspective transformatrice de la société, la LCR pense avoir un créneau dans la recomposition de la gauche : celui délaissé par un PC toujours en crise.

Cette vision traditionnelle de la classe politique et une pratique autoritaire au sein de l’organisation sont en fait les seuls restes de sa référence au trotskisme.

Pour le reste, elle vise à présenter un visage rénové à un public jeune qui n’a plus les références idéologiques des « anciens ». Les conséquences idéologiques sont la dilution de la contestation dans la référence « 100 %à gauche » ; ce faisant, la LCR espère capter ceux et celles qui sont révoltés sans références idéologiques nettes. Dans ce cadre, le mot « libertaire » a la même fonction que « féministe » ou « écologiste » : il vise d’abord à rassembler autour du parti des pratiques qui existent de fait dans la société.

Dans ce contexte, nous ne pouvons pas ignorer les appels du pied répétés de Besancenot vers les anarchistes : ils sont évidents, et souvent explicites. La mise en avant de ses propres références libertaires, culturelles ou politiques (Louise Michel, les Bérurier noir, etc.) s’accompagne de nets clins d’oeil idéologiques. Il affirme ainsi la dimension individualiste comme déterminante dans sa propre réflexion ; Philippe Corcuff, qui est un des membres idéologiquement influents de la LCR aujourd’hui, ne cesse de mettre en avant l’héritage de Proudhon. Cela n’empêche pas la LCR de se référer aussi au Che, icône mondiale du modèle révolutionnaire. En oubliant de mentionner ses crimes, commis autant contre le peuple cubain que contre tous les autres révolutionnaires, dont les anarchistes.

Pour créer cette nouvelle organisation, les dirigeants de la LCR n’ont pas hésité à solliciter Alternative libertaire qui s’en est tirée par une pirouette : d’accord pour créer un parti anticapitaliste mais non à l’électoralisme.

Penser que cela pourrait être une opération sans lendemain serait ne pas voir la réalité.

Cette démarche doit nous alerter. L’objectif de créer un « parti révolutionnaire » qui serait un creuset de toutes les sensibilités révolutionnaires, du marxisme à l’anarchisme, n’est pas nouveau. Ces rassemblements ne se sont guère soldés par des réussites jusqu’à maintenant, même si les raisons des échecs sont diverses.

En revanche, ils se sont toujours accompagnés de la neutralisation et de l’affaiblissement des forces libertaires au bénéfice des autoritaires.

Eux et nous

S’il peut sembler exclu de voir ce NPA participer un jour au pouvoir national, rappelons nous pourtant la participation formelle de la LCR aux pouvoirs régionaux. Malgré cela, on peut s’attendre à ce que le slogan « Autogestion ! » redevienne d’actualité, de la même façon que les revendications écologistes sont devenues des mots d’ordre du capitalisme moderne. En effet, comment le capital ne souhaiterait-il pas avoir des ouvriers, des techniciens et des employés qui assumeraient volontairement sa loi d’airain ? Quand Philippe Corcuff cite Proudhon, il le fait dans le cadre d’un concept politique qu’il baptise du nom de « social-démocratie libertaire ».

Quand Daniel Bensaïd, autre mentor de la LCR, critique les positions de John Holloway, il dénonce en fait les conceptions anti-étatistes libertaires. Il les qualifie de « fétichisme » ou « d’illusion symétrique » au socialisme étatique et dont « les ultimes conséquence seraient ce paradoxe libertaire de l’individualité absolue dressée contre « la tyrannie de l’entraide » et contre toute forme d’organisation collective ».

On touche alors du doigt ce qui fait notre singularité. Nous ne sommes pas uniquement anticapitalistes ou antifascistes ou anti quoi que ce soit,nous sommes anarchistes ! Si nous nous élevons contre l’exploitation économique, nous n’oublions pas non plus de dénoncer la domination étatique. Nous ne sommes pas naïfs au point de croire qu’il suffirait de ne plus avoir de patrons pour ne plus avoir d’État. Car, au fond, ce que pensent ces nouveaux généraux en quête d’armée, c’est qu’il faut conquérir l’État pour se défaire du capitalisme. C’est le retour de la vieille illusion qui, de Lénine à Mitterrand en passant par Castro ou Chavez, n’en finit pas d’accumuler les démentis et, plus grave, de discréditer l’idée même d’un changement social.

Nous sommes d’accord avec les dirigeants de ce futur parti : la conquête de l’État nécessite une organisation structurée efficace et disciplinée !

Mais ce sera sans nous. Les anarchistes ont payé par le passé un trop lourd tribut à ce genre de conception pour s’y fourvoyer.

Les divergences entre la LCR et les anarchistes ne sont donc pas seulement idéologiques ; elles se retrouvent dans les finalités mêmes des combats où nous sommes souvent amenés à côtoyer les militants trotskistes.

Notre démarche y est résolument tournée vers l’autonomie des individus et l’autogestion des mouvements sociaux en lutte. Nous ne voulons pas de parti qui parle et agit en notre nom, pour mieux institutionnaliser nos aspirations, dans des mécanismes dont la seule fonction est de gérer l’intolérable capitaliste et étatique. En outre, nous savons le prix des trahisons et des renoncements politiques autant que syndicaux. C’est bien pour cela aussi que les stratégies de prise de pouvoir nous laissent froids, car l’essentiel est ailleurs : il est de réhabiliter l’idée, le projet et les pratiques révolutionnaires, de faire naître et durer les oppositions aux capitalistes et aux gestionnaires de l’État et de ses rouages, de fédérer les secteurs de la société qui sont en lutte, à partir de modalités porteuses d’émancipation individuelle et collective, pour aujourd’hui et pour demain. Et, surtout, loin des écuries électorales.

En conclusion

Nous pensons que la rupture ne peut arriver que par l’auto-organisation des luttes. Pour cela, il faut chercher et construire des alternatives autogestionnaires. Celles-ci doivent être anticapitalistes et tendre à nous émanciper des tutelles institutionnelles qui, sous le manteau de la social-démocratie, participent à la gestion d’un système qui ne profite qu’aux puissants et à leurs complices. Les anarchistes ont été et sont toujours acteurs de ces alternatives dans les champs syndical, culturel,pédagogique, féministe, associatif, écologique. Nous continuerons à rencontrer dans ces diverses luttes des militants du futur NPA – s’il voit le jour – quand ils ne seront pas, malheureusement, accaparés par des tâches politiciennes. Et si nous ne devons pas faire l’économie d’un examen critique de nos cultures, de nos organisations, de nos pratiques,de nos partenariats, etc., il est certain que nous ne gaspillerons pas nos efforts à construire le NPA.

[Daniel (Nîmes), François (Rennes), Guy (Paris), Pierre (Strasbourg)]
membres de la Fédération anarchiste
in « Le Monde libertaire » n°1506 du 28 février au 5 mars 2008

La mort de l’espoir. Editions No Pasaran

Publié: 26 février 2008 par luttennord dans Infos

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Concert Antifa LIEGE Le 6 Mars 2008

Publié: 26 février 2008 par luttennord dans Rendez vous

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DROIT AU LOGEMENT
POUR TOUS ET TOUTES !

Ces derniers mois, certains maires ont reçu des courriers du Préfet du Nord, Mr Canépa, les informant de sa décision d’accorder le concours de la force publique pour l’expulsion de leur domicile de familles locataires dans leur commune. En d’autres termes, le Préfet leur a fait part de ses décisions de faire mettre à la rue, par la police, les familles les plus pauvres. Dans l’arrondissement de Lille, au 31 octobre 2007, 154 octrois du concours de la force publique étaient signées, contre 44 en 2006. Soit 350 % d’augmentation !

Dans la même période rentrait en application la loi sur le Droit Au Logement Opposable (DALO). Cette loi ne règle rien. Les délais de procédure qu’elle instaure et l’absence de logements disponibles ne permettront de répondre qu’exceptionnellement à la réalité quotidienne vécue par 9 millions de personnes victimes de mauvaises conditions de logement. Pire, des familles qui auraient saisi la commission de médiation (créée par la loi DALO) après plusieurs années d’attente de logement social prennent le risque de voir leur dossier frappés du sceau « non prioritaire ». Ce qui veut dire « dossier bloqué » ! Combien d’années dans un taudis, dans la rue, dans un foyer, leur faudra-t-il encore attendre pour faire valoir leur droit à un logement ?!

Cette loi est un coup médiatique de plus pour Sarkozy et son équipe alors que la population est maintenue dans des conditions de vie toujours plus précaires. Expulsion de locataires, guerre aux pauvres, chasse à l’étranger, expulsion des sans papiers, démolition des acquis sociaux, etc… Sarkozy nous l’avait promis : « Tout devient possible » !

Face à cette politique de régression sociale, il n’est d’autres solutions que d’exiger :
– l’arrêt des expulsions de locataires
– la régularisation des sans papiers
– la construction massive de logements sociaux
– la réquisition des logements vides

Droit au logement pour tous !!!

A l’occasion de la fin de la « trêve hivernale », une manifestation contre la reprise des expulsions de locataires en particulier, et pour l’amélioration des conditions de logements en général, aura lieu à samedi 15 mars à Lille (rendez-vous à 14h30 sur la Grand’place) à l’initiative des Ateliers Populaires d’Urbanisme (APU).

anarchist against the wall !

Publié: 22 février 2008 par luttennord dans Rendez vous

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 [CCL] projection-débat « Bil’in Habibti » – Israël-Palestine : la lutte des Anarchistes contre le Mur »

mardi 26 février 2008 (19 h 30)

prix libre

Projection-débat autour de la lutte des habitant-e-s de Bil’in et des Anarchistes contre le Mur avec le film « Bil’in Habibti » (« Bil’in Mon Amour », 2006, 52’) de Shai Carmeli Pollack.

Durant 18 mois, j’ai utilisé ma caméra pour documenter […] la naissance d’une vraie coopération entre Palestinien-ne-s et Israélien-ne-s. Pendant cette période, le village [de Bil’in] est devenu un symbole de la lutte commune contre le mur et l’occupation” Shai Carmeli Pollack.

Concert UK SUBS Wattrelos ce samedi 25 Février 2008 !!!

Publié: 21 février 2008 par luttennord dans Infos

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Prison partout ! Bonheur Nulle part !

Publié: 20 février 2008 par luttennord dans Infos
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Une première pour Bouygues qui va construire et gérer trois prisons

C’est une première. Le groupe industriel français vient de signer un contrat avec la ministre de la Justice. Bouygues va gérer la conception, la construction, le financement et l’exploitation des trois prisons. Le géant du bâtiment s’est engagé auprès de la Garde des Sceaux, Rachida Dati, à livrer les trois établissements pénitentiaires d’ici deux à trois ans.

Le groupe devrait ainsi inaugurer une maison d’arrêt de 510 places à Nantes, avec un quartier pour les courtes peines. L’année suivante, deux centres pénitentiaires de respectivement 688 places et 798 places à Lille et à Réau (Seine-et-Marne).

Si le partenariat public-privé dans le domaine pénitentiaire existe depuis plus de vingt ans, c’est la première fois que l’État délègue à une même entreprise privée la totalité de la construction et de la gestion de prisons. Restauration, blanchisserie mais aussi formation professionnelle ou encore travail pénitentiaire, sera géré par Bouygues. Le leader mondial du BTP recevra pour cela 48 millions d’euros par an de l’État, qui ne deviendra propriétaire des bâtiments que dans 27 ans. En attendant, l’État ne conservera dans ces établissements que la gestion des personnels de surveillance, les tâches de réinsertion et de suivi des détenus.

Rachida Dati précise que le groupe Bouygues, dont le dirigeant Martin Bouygues est le parrain du fils de Nicolas Sarkozy, a été choisi après une mise en concurrence avec Eiffage, Spie Batignolles, et Vinci Construction.

Fin des travaux prévue pour 2011…

LILLE :Manif de soutien Aux sans Papiers

Publié: 19 février 2008 par luttennord dans Infos, Rendez vous

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                       MANIFESTATION DE SOUTIEN AUX SANS PAPIERS
              SAMEDI 23 FEVRIER 2008, 14H,  CHR LILLE ( métro Calmette)

Vivant en France depuis des années, des hommes et des femmes immigré-e-s,
souvent issus de pays ex-colonies, exploité-e-s par des employeurs peu scrupuleux, traqué-e-s par la police, ont décidé de se battre avec le Comité des Sans Papiers 59. Ils veulent obtenir les papiers pour vivre et travailler dans cette France où, nous dit-on, « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » (déclaration de Droits de l’Homme et du Citoyen -1789).

C’est cette France dont ils ont rêvé !

Après des années de combat pour la régularisation, ils ont dû faire une grève
de la faim comme un cri pour être enfin reconnus.

Cet été, les grévistes de la faim se sont réfugiés sous des abris de fortune à
proximité des hôpitaux de l’agglomération lilloise dont ils étaient chassés.
Vous les avez aidés et soutenus, choqué-e-s par tant d’injustice et ce traitement inhumain. Vous avez à cette occasion pris conscience de leur existence à vos côtés, dans la vie de tous les jours, et de leurs conditions de survie. Gênants pour les autorités, ils ont été raflés.

Certains ont été expulsés. Aujourd’hui, leur lutte exemplaire se poursuit  malgré les arrestations, expulsions et intimidations. Elle doit désormais s’amplifier! Notre soutien, nous habitants de Lille et d’ailleurs, aux sans papiers en grève de la faim montre que nous avons conscience que nos difficultés se rejoignent.
Nos quartiers comme d’autres en France sont des quartiers populaires. Comme à
Villiers-le-bel, nos cités continuent de s’enfoncer dans la misère, le chômage et une très grande précarité. A Lille, dans les quartiers de Lille-sud,  Faubourg de Béthune, Bd de Belfort et Strasbourg, 70 % des ménages ne sont pas imposables vu leurs faibles ressources, le taux de chômage est de plus de 30 % et il atteint 45 % pour les jeunes de moins de 25 ans!

Pour nous tou-te-s, travaillant dans le public ou le privé, précaires, smicards, au chômage, à la retraite, mère ou père au foyer, jeunes en formation professionnelle, au lycée ou à la fac, c’est l’alignement des acquis sociaux au plus bas : manque de logements sociaux depuis 30 ans, franchises médicales, augmentation de la durée de cotisation retraite, démantèlement de l’enseignement professionnel, soumission des niversités aux grands groupes financiers, fermeture des tribunaux, répression policière… bref une casse sociale sans précédent ! Que pouvons-nous attendre d’un gouvernement qui n’a apporté aucune réponse aux révoltes des quartiers populaires de novembre 2005 ?

Le combat des sans papiers montre que seule la lutte pour la revendication de nos droits permettra une réponse publique à nos problèmes. Regroupons nos forces et ouvrons un large front de résistance inspiré par la lutte emblématique des sans papiers !

Avec les sans papiers, soyons nombreux à porter notre espoir commun de justice sociale et d’égalité. Ensemble, réaffirmons le sens des mots LIBERTE-EGALITE-FRATERNITE

A partir de 17 h, Chansons et revendications de l’immigration ouvrière

La manifestation se rendra Place Déliot (quartier Moulins), pour une rencontre
avec Mouss et Hakim (du groupe ZEBDA), le CSP 59 et les Indigènes de la
République, à la Compagnie du Tire-Laine, rue de Thumesnil (M° Porte de Douai).

17 h: Projections de scopitones / 18 h: table-ronde


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Médias bourgeois et extrème gauche radicale

Publié: 15 février 2008 par luttennord dans Infos

Il y a peu un article du monde sur l’ extrème gauche radicale et l’intérêt que lui porte les RG était publié sur Lutte en Nord.

Voici de nouvelles précisions :

Le 19 janvier dernier, trois personnes sont arrêtées dans le Val-de-Marne en possession d’un fumigène « fait maison », de quelques pétards et de clous tordus. Ces personnes étant fichées aux RG, s’ensuit une garde-à-vue de 48 heures, une perquisition qui ravage un appart, la prison pour deux des interpellés, une libération sous contrôle judiciaire pour le troisième en attente d’un procès. La section anti-terroriste s’est déplacée pour la perquisition mais ne se saisit pas de l’affaire qui reste du domaine correctionnel. Une enquête est ouverte pour association de malfaiteurs, détention et transports d’engins incendiaires ou explosifs en vue de détruire des biens ou de commettre des atteintes aux personnes. Ce fichage et le fait qu’elles ont refusé en garde-à-vue de se soumettre à la « signalisation » (photos, empreintes, ADN) a entraîné ce montage judiciaire très décalé par rapport aux faits. Dans les jours qui ont suivi, les medias en ont encore rajouté coups de titres racoleurs comme dans Le Parisien du 22 janvier « Les anarchistes transportaient une bombe en kit » ou dans l’article du Monde du 2 février. La méfiance vis-à-vis de ce que l’on peut lire dans les medias bourgeois est une évidence depuis toujours, ça l’est encore plus quand les informations proviennent comme ici de fuites policières et relaient la version judiciaire à charge dans cette affaire. Gardons à l’esprit que les copains en taule ne peuvent pas s’exprimer, il est donc essentiel de revenir un peu sur les faits, en connaissance de cause.

Les personnes arrêtées ce jour-là se rendaient à la manifestation contre les centres de rétention qui avait lieu depuis Porte Dorée en direction du centre de rétention de Vincennes. Depuis un mois et demi maintenant, de nombreuses actions et mobilisations ont lieu contre ces centres de rétention, venant des retenus (refus du comptage, émeutes à l’intérieur, grèves de la faim, incendies) comme de l’extérieur (rassemblements, manifestations). Ces rassemblements notamment à Vincennes ont été marqués à plusieurs reprises par l’utilisation de fumigènes, de feux d’artifices et autres pétards pour dérouter la police et signaler aux retenus qui luttent à l’intérieur l’existence de mobilisations à l’extérieur. Rappelons-nous entre autre du 31 décembre où peu après minuit, un feu d’artifice avec fusées, pétards et fumigènes eut lieu près du centre de Vincennes. Il y eut également une manifestation le 3 janvier, une le 5, puis le 19 et encore très récemment le 2 février. Certaines ont réuni plusieurs milliers de personnes et toutes ont donné lieu à l’utilisation de feux d’artifices, de fumigènes ou de pétards. Quant aux « clous tordus » cités par les journaux, ils nous rappellent plutôt des crève-pneus que l’on laisse sur la route pour crever les pneus, des voitures de police et des camions cellulaires de préférence. Ils ont aussi déjà été utilisés plusieurs fois, notamment lors du rassemblement du 31, et nous étions plusieurs à en avoir dans nos poches lors de la manif du 19.

Nous ne cherchons pas ici à adopter un discours de l’innocence, nous savons bien que ce que nous venons de décrire est délictuel, au même titre que n’importe quel rassemblement non-déclaré en préfecture ou que le fait de courir quand la police veut nous arrêter (rébellion). La lutte nous place presque immédiatement dans l’illégalisme. Nous voulons rappeler le contexte de mobilisation politique dans lequel ces arrestations ont eu lieu. Nous voulons aussi dénoncer le montage policier et judiciaire à charge, dénoncer le fait qu’un fumigène et des crève-pneus envoie directement en taule et fait presque basculer dans « l’anti-terrorisme », un concept qui s’applique à de plus en plus de situations.

Cette construction judiciaire a des objectifs évidents : isoler, diviser et faire taire. Isoler les gens arrêtés du reste du mouvement en les qualifiant de « junior terroriste » irresponsables et déconnectés du reste de la société et des mouvements de lutte et de révolte qui la traversent. Faire taire en inspirant la peur à ceux qui luttent. Faire taire un mouvement qui grossit et qui dérange politiquement en se battant pour la fermeture des centres de rétention. Faire taire tous ceux qui luttent contre l’enfermement et le traitement que l’Etat fait subir en France aux classes populaires et aux étrangers. Faire taire en montrant que participer à ces luttes peut envoyer directement à Fresnes ou à Villepinte. Les précédentes manifestations, notamment celle du 5 janvier, avaient déjà été tendues et ponctuées d’échauffourées, notamment lorsque des centaines de personnes ont investi le parking du centre de rétention de Vincennes pour se rapprocher des retenus et échanger avec eux des cris de « Liberté », il y avait d’ailleurs déjà eu des arrestations. Les arrestations du 19 janvier doivent donc être replacées dans le contexte de cette lutte contre les centre de rétention qui a rassemblé dernièrement des milliers de personnes.

La détention de fumigènes et de crève-pneus qui vaut à deux personnes d’être actuellement emprisonnées et leur utilisation sont des pratiques partagées qui font parti de ce mouvement. Il est primordial que tous les gens qui participent ou se sentent solidaires de cette lutte n’oublient pas les copains incarcérés et leur manifeste soutien et solidarité, notamment en relayant l’information, en diffusant ce texte, en en écrivant d’autres ou par d’autres moyens. Parce que nous mobiliser collectivement quand on nous attaque nous rend certainement plus fort que de se replier chacun dans son coin, ne laissons pas la répression s’abattre dans le silence et l’anonymat.

SOLIDARITE AVEC LES CAMARADES INCARCERES
FERMETURE DES PRISONS ET DES CENTRES DE RETENTION

GDALE : La sociale n°25 même pas mort-e-s !

Publié: 15 février 2008 par luttennord dans Infos

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Après 7 mois d’absence, La Sociale, feuille d’infos du GDALE (Groupe D’Anarchistes de Lille et Environs), est de retour !

Et ça va faire mal ! 20 pages cette fois-ci, et pas que du tendre !

La Sociale est consultable en ligne sur les liens suivants, elle peut aussi être achetée à prix libre dans divers endroits et manifestations…

– Edito : c’est reparti !
– Facs en branle : et bis repetita
– Répression contre les sans-papier-e-s
– Chronique d’une promenade en europe
– Justice pour Pierre et Yann !
– Ailleurs comme ici, c’est interdit aux populations Rromanis !
– BIRMANIE : Chacun son pré carré, les civils n’ont qu’à crever !
– En Bref

A bientôt !

contact : Groupe d’Anarchistes de Lille et environs
c/o CCL, 4 rue de Colmar, (M° Porte des Postes) mel : 1groupeanarlille(a)no-log.org
site : http://lille.cybertaria.org/

écoutez tous les vendredi la Voix sans maître sur Radio Campus 106.6Mhz
table de presse sur Lille III les mercredi entre 12h30 et 14h00.