Archives de octobre, 2009

Dieudonné ne fait plus rire…et c’est tant mieux !

Publié: 28 octobre 2009 par luttennord dans Infos

c-169-dieudonne-lepen.1241413516

Dieudonné condamné à 10.000 euros d’amende ….

 

Dieudonné condamné à 10.000 euros d’amende pour «injures» antisémites

Il était poursuivi pour ses propos tenus au Zénith en présence de l’historien révisionniste Robert Faurisson.

Dieudonné a été condamné mardi à 10.000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Paris pour des propos sur la scène du Zénith lors de la remise du «prix de l’infréquentabilité» à l’historien révisionniste Robert Faurisson par une personne déguisée en déporté juif.

Un an de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende avaient été requis à son encontre le 22 septembre. A l’audience, il avait qualifié son geste d’«attentat humoristique» tout en tentant d’en relativiser la portée et en invoquant sa «liberté d’expression».

Le tribunal a par ailleurs condamné Dieudonné M’Bala M’Bala à verser un euro au titre de dommages et intérêts à huit associations qui s’étaient portées partie civile et un total de 10.000 euros pour frais de justice à l’ensemble de ces associations.

Dans son jugement, le tribunal a estimé que Dieudonné s’était bien rendu coupable d’«injure publique» envers des personnes d’origine ou de confession juive.

Me Michael Ghnassia, avocat de SOS Racisme s’est déclaré «tout à fait satisfait de cette décision qui confirme que Dieudonné est un récidiviste de l’injure raciale». «Cette énième condamnation montre que Dieudonné M’Bala M’Bala n’est pas un humoriste mais se cache derrière cette étiquette pour exprimer sa haine et le rejet de l’autre.»
Troisième condamnation

Pour Me Stéphane Litli (Union des étudiants Juifs de france), «ce provocateur a ainsi été invité par le tribunal à réviser les fondements de son humour antisémite».

Deux condamnations pour propos antisémites ont déjà été prononcées à l’encontre de Dieudonné. La cour d’appel de Paris avait confirmé le 26 juin 2008 sa condamnation à 7.000 euros d’amende pour avoir assimilé en 2005 la mémoire de la Shoah à de la «pornographie mémorielle». La cour d’appel l’avait condamné le 15 novembre 2007 à 5.000 euros d’amende pour avoir comparé en 2004 les «Juifs» à des «négriers».

Dieudonné, 43 ans, s’est forgé l’image d’un provocateur professionnel adepte de déclarations choc sur la religion ou les Juifs et se pose volontiers en redresseur de torts d’un pays qui occulterait son rôle dans l’esclavage et la traite des Noirs.
Spectacle interdit

Dimanche, le tribunal administratif de Grenoble a suspendu un arrêté préfectoral interdisant son spectacle et l’autorisant donc à se produire ce même jour en soirée à Grenoble. Le préfet de l’Isère avait interdit par arrêté ce spectacle, craignant «des troubles à l’ordre public».
Plusieurs municipalités ont interdit ces dernières années ses représentations.

Le parquet de Paris a ouvert le 4 juin 2009 une enquête préliminaire à l’encontre de l’humoriste pour injure antisémite dans une vidéo sur internet où il dénonce «le puissant lobby de youpins sionistes».

L’humoriste avait mené, pour les élections européennes du 7 juin 2009, une liste «anti-sioniste» qui avait réalisé le score moyen de 1,30 % en Ile-de-France, seule circonscription où elle se présentait. Le terroriste Carlos, emprisonné à la centrale de Poissy, lui avait alors apporté son soutien.

(Source AFP)

CNT : Rsa, bienvenue dans le monde de la pauvreté durable

Publié: 28 octobre 2009 par luttennord dans Infos

[cnt] rsa = bienvenue dans le monde de la pauvrete durable !

LE RSA (REVENU DE SOLIDARITÉ ACTIVE) EST CENSÉ CONTRIBUER DE FAÇON DÉCISIVE À LA LUTTE CONTRE POUR LA PAUVRETÉ … BONJOUR L’ESCROQUERIE !

Le RSA (Revenu de Solidarité Active) : remplace le Revenu minimum d’insertion (RMI) et l’Allocation de parent isolé (API) complète les revenus du travail des travailleurs pauvres oblige à s’inscrire à Pôle Emploi

Derrière son côté « charitable », c’est en fait une application de l’escroquerie intellectuelle du « travailler plus, pour gagner plus » qui stigmatise « l’oisiveté » des RMistes face aux « pauvres méritants » et va ainsi amener à une mise en concurrence accrue des travailleurs entre eux.

L’État, aujourd’hui, nous fait miroiter que nous pouvons gagner plus en travaillant moins !!! Mais le fondement de cette politique ne serait-il pas d’organiser la précarisation du travail en essayant de nous faire passer la pilule sans heurt ? Demain, qui l’empêchera de diminuer le SMIC à 800 € pour un temps plein ?

De même, cette incitation financière à la reprise d’un emploi quelle qu’en soit la qualité, risque de provoquer une généralisation du travail au noir (donc sans couverture sociale et sans cotisation pour la retraite).

Enfin si le RSA ne permet pas d’accéder à un revenu décent, il ne sera pas non plus le moyen de recevoir une reconnaissance professionnelle, ni même d’entrevoir un avenir solide.

SMIC Temps plein (35 heures) – 1000 € net par mois

RSA Mi-temps (17,5 heures) – 710 € net par mois (500 € de salaire + 210 € de RSA)

RSA Quart-temps (8,75 heures) – 550 € net par mois (250 € de salaire + 305 € de RSA)

Evaluations réalisées par le simulateur de calcul du RSA disponible sur www.caf.fr

Mais ne nous y trompons pas. Un SMIC à temps plein ne permet déjà pas de vivre dignement !

PRÉCARISATION ACCRUE

Le « but recherché » de faire sortir les RMistes et les travailleurs « modestes » de la pauvreté ne sera pas atteint, compte tenu des revenus qui resteront bien en-dessous de ce qu’ils devraient être pour vivre décemment.

L’État, par la création du RSA, nous démontre que le revenu, seul, n’est plus suffisant pour permettre aux travailleurs (et souvent à leurs familles) de vivre dignement. Plutôt que d’imposer une augmentation des salaires, il obéit, comme ça a toujours été le cas, aux ordres du patronat.

Nous risquons dans les années à venir de voir exploser, grâce à ce dispositif, le nombre de travailleurs pauvres, et disparaître le SMIC. Ne pouvant diminuer le salaire minimum horaire, l’État propose au patronat de réduire le temps de travail, donc le revenu global.

Une personne seule travaillant à temps plein et rémunérée au SMIC perçoit environ 1000 € net par mois. Avec le RSA, en travaillant à mi-temps, elle percevra un revenu global d’un peu plus de 700 €.

TRAVILLONS TOUS-TES, MOINS ET AUTREMENT !

UN CADEAU SUPPLÉMENTAIRE POUR LE PATRONNAT

Finalement le RSA est une aubaine pour le patronat qui se voit offrir des « petits boulots subventionnés ». En effet les employeurs vont être encouragés à développer des postes à bas salaire et à temps partiel. Le tout dans un marché du travail nettement plus flexible. On peut déjà les entendre dire : « on ne peut pas vous proposer un temps complet, c’est la crise. Mais ne vous inquiétez pas, le RSA est là pour compléter vos revenus… »

Avec la sous-traitance au secteur privé (Adecco, …) d’un grand nombre de demandeurs d’emploi (pour « soulager » Pôle-emploi), c’est l’afflux d’une main d’œuvre bon marché et docile, car précaire, pour les entreprises.

MACHINE A EXCLURE, A CASSER, A FLIQUER !

Loin d’être une solution, le RSA ne combat même pas l’exclusion, il l’institutionnalise.

Le RSA impose plus d’obligations que le RMI. En effet pour avoir droit au RSA, il faudra être inscrit à Pôle-Emploi et donc se plier aux mêmes règles que les chômeurs avec le risque de radiation des listes et donc d’une suspension des allocations.

Les personnes qui ne sont pas en capacité de reprendre un emploi (ne pouvant donc pas accepter une « offre d’emploi raisonnable »), ne seront donc pas concernées par le RSA.

S’ajoute à cela un système de flicage-fichage. Déjà, à sa mise en place, il était quasiment demandé de poursuivre ses parents en justice si ceux-ci n’aidaient pas financièrement les bénéficiaires. Récemment, la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) a été saisie pour vérifier la création d’un fichier conséquent consultable par un grand nombre d’intervenants dont ni la qualité ni la diversité, ni l’éventail des usages qu’ils pourraient en faire n’est connu !

Enfin, comme pour le RMI et la plupart des aides sociales, le RSA se base sur la « famille ». Encore une fois, il est impossible d’être considéré comme un individu à part entière. Les documents présentant le RSA parlent de « nombre d’heures de travail dans le couple », ou bien de « revenu d’activité du couple », ceci sans se soucier de savoir qui travaille et combien de temps. Est-ce l’homme, la femme, ou les deux ? Combien de temps chacun, pour quel salaire ? Un salaire est bien versé à une personne nominativement, pourquoi pas le RSA ?

CHOMEUR, POUR CONTINUER D’ETRE PAUVRE, VA FALLOIR TRAVAILLER !

UL CNT Lille – ul-lille cnt-f.org – 1 rue Broca, 59000 Lille

Monsieur le délégué…

Publié: 25 octobre 2009 par luttennord dans Vidéos


220608_vincennes_centre_incendie10

Une vingtaine de vandales masqués ont envahi jeudi l’entreprise de construction Besix, dans la commune gantoise de Sint-Denijs-Westrem. Ils ont saccagé l’entreprise, selon le parquet de Gand. Les faits résulteraient du mécontentement provoqué par la construction d’un nouveau centre fermé pour les sans-papiers à Steenokkerzeel, à côté du centre fermé existant 127bis.


La bande est entrée dans le bâtiment de Besix, Kortrijksesteenweg, en fin de matinée. Les vandales ont saccagé tout le mobilier. Ils ont projeté de la peinture noire partout, abîmé du matériel de bureau, des ordinateurs, des peintures et des flatscreen et déversé un produit odorante sur le sol. La salle d’accueil, plusieurs bureaux et des espaces de conférences ont été saccagés. Des slogans en noir ont été mis sur un mur : «No borders» et «127 tris JAMAIS».

Les énergumènes ont expliqué à la réceptionniste qu’il ne lui arriverait rien si elle se tenait calme. Ils ont également déclaré que leur acte était «la conséquence de la construction des prisons». Les vandales s’opposeraient ainsi à la construction d’un nouveau centre de transit pour sans-papiers à Steenokkerzeel. Le nouveau centre sera construit sur un terrain qui jouxte le centre fermé 127 bis.

Leur méfait accompli, les individus ont pris la fuite sans être inquiétés. La police n’a pas de traces vers des suspects, mais elle a déclaré qu’il est sûr qu’il s’agirait d’anarchistes.

Représailles : Fichage 3 en 1 de Zetkin ?

Publié: 25 octobre 2009 par luttennord dans Infos

représailles : fichage 3 en 1 de zetkin ?

Une petite histoire de fichage, ou comment on ne se méfie jamais assez de la police de Sarkozy.

Dans l’après-midi du 12 octobre 2009, Hortefeux, à Poitiers, annonçait qu’il utiliserait la loi de 1936 sur la dissolution des groupes violents. Loi qui servit à dissoudre le mouvement d’extrême droite OCCIDENT, en 1968.

Le lundi 12 octobre, à 13h, un individu se prétendant de la police de Lille, me téléphonait une convocation pour le lendemain, au 8 boulevard de la Liberté, le bâtiment de la SRPJ. Motif : « courriers anonymes ». L’audition devait durer une heure-et-demie( !)

Prise au dépourvu, je l’informe que je travaille et le rendez-vous est fixé pour le mercredi 14 octobre, 15h.

Courriers anonymes ?

Pour la première fois, j’avais reçu le motif de la convocation. Habituellement, je me demande quels outrages j’aurais pu proférer à mon insu, ou quelles informations je suis susceptible de transmettre par un interrogatoire dévoyé de son but supposé.

La recherche internet sur les courriers anonymes m’indiquait une histoire s’étant déroulée à Roubaix, avec envoi de courrier le 15 septembre à la police, le 22 septembre à Sarkozy.

[http://www.lavoixdunord.fr/actualit…]

L’enquête, menée par la police judiciaire de Lille et la sous-direction anti-terroriste de Paris, laisserait « présager que l’expéditeur pourrait se trouver dans l’agglomération roubaisienne »

Calais-Roubaix : 111km

Très surprise d’être interrogée dans ce cadre là, j’ai songé immédiatement qu’un coup tordu était en préparation. Après diverses conversations, je me rends compte que je dois être la seule aussi éloignée des lieux de l’infraction, à bénéficier d’un rendez-vous avec les policiers de Paris. Quel honneur !

On me conseilla de refuser la convocation sans un écrit.

Relevé d’ADN : jeudi 15 octobre, date de péremption

Sans comprendre en quoi ma petite personne était plus importante que d’autre, je songeais que cette histoire de courriers anonymes était une façon de relever mon ADN, sans en avoir eu la possibilité juridique auparavant. Les policiers à Calais n’ayant jamais eu besoin de relever cette sorte d’indices.

Je décidais de ne pas aller à la convocation du mercredi 14 octobre et exigeais une heure avant le rendez-vous, une convocation écrite qui me parvint l’heure suivante par l’intermédiaire du commissariat de Calais.

« Jeudi 15 octobre, 9h »

Nouveau coup de fil à la SRPJ de Lille pour changer la date.

Quoi vous n’êtes pas contente ?! Vous l’avez votre convoc écrite ! On viendra vous chercher par la force.

Les policiers de Paris en avaient sans doute assez de traîner à Lille. J’étais supposée clore le dossier d’enquête, selon eux. Tout le monde était convoqué ce jeudi-là. Un jeudi indépassable, en fait.

Préliminaires et interrogatoire Immédiatement au courant de leur volonté de relever mon ADN, sous prétexte de me disculper, je refusais. « Attention, le procureur peut décider une garde à vue ! » Je m’étais préparée de toute façon à cette éventualité.

L’interrogatoire débuta.

ils m’avaient convoquée parce qu’un de mes « articles » indymedia aurait eu comme titre « 23 mai, lille ACAB » (ce qui était faux)

Ils m’avaient demandé précédemment si je connaissais l’acronyme « ACAB »

Je leur avais répondu imprudemment « non… c’est un groupe anti policiers ? »

D’après ce que j’avais cru analyser du type de questions posées, ils semblaient penser que l’un des participants à la manif du 23 mai, était l’auteur des deux courriers envoyés à la police et à Sarkozy. Que ACAB avait une importance pour eux.

J’imaginais alors volontiers qu’un groupe dénommé ACAB s’était organisé pour passer à l’offensive.

Ils m’ont dit aussi que ce n’était pas à Roubaix, que l’info donné dans les médias était fausse. Mais je ne savais pas s’ils me mentaient.

Ils m’ont aussi demandé, en insistant, devant quel commissariat nous nous étions fait contrôler, après la manif du 23 mai. J’ai dit que je n’en savais rien et que j’avais suivi les autres. J’ai dit que ce devait être le commissariat de lille sud. Est-ce que je connaissais le commissariat de La Madeleine ? non.

Selon le genre de questions posées, ils semblaient tenter de mettre en relation le courrier de menace envers la police et le policier que l’on soupçonnerait d’être celui qui aurait filé la liste des militants aux fachos de lille.

Ils m’ont fait écrire la lettre envoyée à Sarkozy. Une lettre nulle.

J’ai très vite dit qu’il ne s’agissait pas d’un militant. L’emploi du « je » au lieu de « nous », pour menacer sérieusement une personnalité était plutôt l’oeuvre d’un mec d’extrême droite.

C’était une lettre vraiment stupide, sans revendication politique. Et je dus expliquer pourquoi je ne jugeais pas grave ce genre de courriers de menaces envers le Président de la République.

Erreurs d’appréciation de zetkin- Retour sur l’interrogatoire

Une fois dans la pièce où l’on se fait tout prélever, le photographe policier laissa entendre au collègue accompagnateur qu’il avait fini la centaine de prélèvements ADN. J’aurai du être la dernière pour cette histoire.

Je signais ensuite le PV d’audition et sortais libre à 18h45.

Le lendemain 16 octobre, Hortefeux signait les décrêts pour deux nouveaux fichiers.

Au bon souvenir de Julien Coupat

Retour en arrière : au bout d’une heure d’interrogatoire, la policière me proposa plusieurs fois de boire (de l’eau). Je refusais en pensant ne pas laisser de traces sur le bord d’un verre.

Ensuite, l’on me proposa de fumer dans la pièce et je dus rappeler moi-même l’interdiction de cet acte dans un lieu public. Je voyais les policiers ramasser avec précaution le mégot écrasé dans un cendrier policier.

Etrange interrogatoire parallèle

Tandis que la policière me bombardait de questions auxquelles elle avait déjà toutes les réponses, un des trois policiers présents dans le bureau, se tenait assis, face à moi et me regardait de manière sympathique comme s’il approuvait l’expression de mes sentiments sur Sarkozy, Hortefeux et compagnie.

labyrinthe expérimentalEt de temps en temps, entre deux questions de sa collègue, il me demandait bizarrement : « quelle taille faites-vous ? », puis la couleur de mes cheveux, ensuite la couleur de mes yeux, ce qui le poussa à regarder de près s’ils étaient marron clair ou marron foncé, enfin si j’avais des cicatrices.

A ce moment, je le vois quitter son siège et rejoindre l’un de ses collègues attablé devant un autre ordinateur.

Il m’accompagna pour la photo et les empreintes et me ramena au bureau où tandis que je relisais mes propos sur le PV de l’audition, il me re-questionna sur ma taille et la présence de cicatrices tandis qu’il retournait à nouveau devant l’un des ordinateurs.

Pas vraiment l’ADN, plutôt PASP ou EASP

Du faux motif d’un courrier de menaces envoyé à plus de 100km de chez moi, en passant par le relevé ADN, les informations que j’ai transmises sur mon physique, sont des informations qui sont relevables pour les nouveaux fichiers de Hortefeux, signés le lendemain de mon audition : Prévention des Atteintes à la Sécurité Publique (PASP) et Enquêtes Administratives liées à la Sécurité Publique (EASP)

[http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2…]

Extrait du blog :

Les informations contenues dans le fichier “Prévention des atteintes à la sécurité publique” sont encore bien plus intrusives :

1° Motif de l’enregistrement ;

2° Informations ayant trait à l’état civil, à la nationalité et à la profession, adresses physiques, numéros de téléphone et adresses électroniques ; [j’ai refusé donner mon numéro de portable ; par contre mon mail, oui, pensant que de toute manière il était trop facile de l’obtenir]

3° Signes physiques particuliers et objectifs, photographies ;

4° Titres d’identité ;[m’ont demandé si j’avais un surnom]

5° Immatriculation des véhicules ;

6° Informations patrimoniales ;

7° Activités publiques, comportement et déplacements ; [j’ai du expliquer en quoi consistait mon travail sur Calais]

8° Agissements susceptibles de recevoir une qualification pénale ;[j’ai du raconter que je m’étais fait condamner pour outrages]

9° Personnes entretenant ou ayant entretenu des relations directes et non fortuites avec l’intéressé.

Conclusion

Il semblerait que la police ait coincé le corbeau, une femme de Tourcoing, proche des milieux d’extrême-droite, ce jeudi 22 octobre. Elle aurait été confondue par ses empreintes digitales.

Donc, pourquoi m’avoir imposé tout ce cinéma sur des courriers qu’il m’était impossible physiquement de les avoir postés aux dates et endroit indiqué ?

- pour obtenir des précisions sur la liste des interpellés du 23 mai, liste filée aux fascistes de Lille par la police ?

- pour me réprimer personnellement comme si j’étais devenue une grande combattante ?

- pour pouvoir ensuite entrer dans le fichier PASP toute personne en relation avec moi ?

Je ne crois pas avoir l’importance qu’on m’attribuerait pour figurer sans motif dans un fichier de cette nature. Rien de tout cela n’est logique si je suis la seule à avoir été auditionnée dans ce contexte où rien ne pouvait laisser supposer que je sois une coupable.

Je ne suis pas réputée pour être ultra violente, ni envoyer des courriers anonymes à Sarkozy ou à quiconque, le sous-préfet Gavory pourrait l’attester.

Quoiqu’il en soit, les balles ne se mettent pas dans une enveloppe et si je connaissais des ultras violents, à mon avis, Besson ne poserait pas les pieds à Calais.

zetkin

CNT Lille : Solidarité avec les inculpés de Poitiers

Publié: 21 octobre 2009 par luttennord dans Infos

cnt

/Union Locale CNT Lille/

Confédération Nationale du Travail

Contre la répression d’État à Poitiers

*L’Union Locale CNT Lille s’élève contre la répression féroce qui s’abat sur des camarades à Poitiers depuis le 10 octobre. *

Suite à la manifestation contre l’enfermement et la construction de la prison privée de Vivonne, dix-huit personnes, dont certains militants, ont été arrêtées et placées en garde à vue. Certaines ont même été arrêtées alors qu’elles n’avaient pas participé à la manifestation ! Jugées en comparution immédiate – nom juridique de la justice expéditive – trois d’entre elles ont été condamnées à de la prison ferme.

Pour faire taire le mouvement social, l’État a choisi arbitrairement trois boucs émissaires innocents et utilise ce prétexte pour ficher tous les militants locaux. Hortefeux réactive la peur de l’ennemi intérieur et en profite pour faire passer des nouvelles lois liberticides : « inventaire des lieux de vie communautaire où se regroupent des mouvances anarchistes potentiellement violentes », «  identification très précise des groupuscules qui organisent ces incidents », dissolution de ces groupes.

L’Union Locale CNT Lille invite à créer des comités de soutien aux inculpé-e-s ou à rejoindre ceux qui existent déjà. Nous dénonçons un État qui utilise les violences policières, les lois scélérates et une « justice » d’exception pour détruire toute contestation sociale. Nous continuerons à lutter contre l’enfermement, nous continuerons à participer à des manifestations contre toutes les violences économiques, sociales et politiques. Nous serons toujours dans les luttes et y développerons l’autogestion et la solidarité contre la peur et l’injustice.

Précisions sur les condamnés :

Patrick, quatre mois fermes, quatre mois avec sursis et 800 € d’amende pour violence sur commissaire ; Sam (trésorier de la CNT éducation 86), un mois ferme, cinq mois avec sursis pour violence sur commissaire ; Jean-Salvy, un mois ferme, cinq mois avec sursis pour violence sur officier de police ; Nathalie et Charles, deux mois avec sursis pour détention de feux d’artifices ; Serge, six mois avec sursis, deux ans de mise à l’épreuve et 2 850 € d’amende pour dégradations volontaires de biens privés ; Léo, six mois avec sursis pour dégradations volontaires par incendie et jets de pierres  ; Candice, six mois avec sursis et 950 € d’amende pour dégradations volontaires sur un bien d’utilité publique. Par ailleurs, le parquet a fait appel pour quatre d’entre eux.

*Procès à venir* : le 5 janvier 2010, une mineure (14 ans) pour rébellion et refus de prélèvement ADN à Limoges ; le 23 février 2010, Angel (CNT éducation 86) et Sarah pour refus de prélèvement ADN (et refus de prise de photos et d’empreintes pour Angel).

*Renseignements* : le comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux (http://antirepression.unblog.fr ) appelle à un rassemblement lundi 19 octobre à 17h30, place d’Armes, Poitiers.

*Contact* : UL CNT Lille ; ul-lille cnt-f.org ; 1 rue Broca 59000 Lille Fives ; 03 20 56 96 10

Un blog de soutien pour Sam et Jean-Salvy : http://soutiensametjeansalvy.over-b…

*Pour signer l’appel à leur libération :* *http://5237.lapetition.be *

*Pour contacter le Comité de soutien :* *soutiensametjeansalvy gmail.com *


17-oct-61

SAMEDI 17 OCTOBRE 2009, SALLE DU GYMNASE A 16H!

Métro République, Place Sébastopol, Rue des Postes

Conférence – débat animée par Alger Républicain, 1er journal progressiste algérien, Suivie du film « les frères des frères » et un hommage à JEANSON « porteur de valise » décédé récemment…


Le 17 octobre 1961 des milliers de travailleurs immigré(e)s Algériens manifestaient pacifiquement pour dire non à la guerre coloniale française en Algérie. L’Etat français avait décidé un couvre feu interdisant toute manifestation contre cette guerre qui a causé 1 million 500 milles morts algériens. Ils étaient des milliers, des dizaines de milliers, hommes, femmes, enfants, en famille à marcher dans les rues de Paris sans se douter de la barbarie qui allaient s’abattre sur eux.

La répression sauvage et macabre abattu par la Préfecture dirigée par le Préfet Papon, ce vichyste collabo des occupants nazis, montrait que l’origine, la couleur de la peau, le faciès, la religion, le statut « d’étranger » demeurent aux yeux de certains gouvernants les critères racistes pour diviser le monde du travail. Ce pogrom raciste d’Etat reste une des tâches les plus sombres de l’histoire de France. « La seine était rouge du sang » des manifestants Algériens disent certains écrits, mais jusqu’ici l’Etat français refuse de dire exactement combien « d’immigré(e)s » ont été assassinés.

Si hier les travailleurs immigré(e)s étaient discriminés pour les intérêts coloniaux des patrons français, aujourd’hui des jeunes meurent entre les mains de policiers, des cimetières musulmans sont profanés, aujourd’hui c’est la chasse à l’étranger travailleur sans papiers pour le maintenir dans les griffes de l’esclavage moderne du travail clandestin organisé par les patrons fraudeurs du fisc, aujourd’hui c’est l’instrumentalisation électoraliste raciste du thème de l’immigration, des sans papiers désignés comme bouc-émissaires de « l’insécurité, de la toxicomanie, de la délinquance », aujourd’hui c’est la politique des quotas et chiffres d’expulsion, c’est l’origine, la culture africaine, asiatique et sud-américaine, la religion musulmane, la couleur de la peau, le faciès des immigrants qui sont identifiés comme des « menaces pour l’identité nationale française » dans un processus de « communautarisation » à peine voilée de la société en crise dont le symbole honteux est la création du « ministère de l’identité nationale ».

Hortefeux a tout simplement fait un lapsus révélateur : « quand il y a un, pas de problème, c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes ». Besson vient de lancer la campagne électorale des régionales en raflant les réfugiés afghans et Irakiens de Calais chassés de chez eux par la guerre.

Les mouvements sociaux, les structures auto-organisées de l’immigration sont marginalisées, exclues et persécutées parce qu’il n’est pas concevable pour le pouvoir d’Etat raciste que l’immigration soit reconnue dans ses droits citoyens, dans son droit de constituer un contre pouvoir reconnu dans une démocratie qui se respecte. La répression contre et l’exclusion du CSP59 illustre parfaitement depuis le 15 juin 2007 ce constat objectif.

Ce soir à 19h à la MRES : La tyrannie technologique ou la vie

Publié: 16 octobre 2009 par luttennord dans Infos

code-barre-prison

Vendredi 16 octobre _ 19h _ MRES

Dans le cadre des Festivités contre les RFID et le meilleur des mondes . Discussion sur « La tyrannie technologique ou la vie »

Avec le Groupe Oblomoff et Pièces et Main d’œuvre

Comme pour le nucléaire ou les OGM, avec les nanos, les RFID et leur traçabilité totale, c’est la course permanente au Progrès qu’on nous vend et nous impose. C’est trop souvent main dans la main que chercheurs, industriels et pouvoirs publics nous construisent un enfer. Le Progrès, la Recherche publique ou la Science pure ne sont que mythes qui mécanisent la vie au service de la Marchandise et du Capital.

Pour le groupe Oblomoff : « L’informatique est aujourd’hui omniprésente dans nos vies mais est-il encore possible d’apprécier ce basculement ? Nous essaierons de porter une réflexion sur ce que peut signifier cette intrusion, qui devient à présent une obligation de plus en plus pressante à se plier au schéma numérique ».

Pièces et Main d’œuvre, « site de bricolage pour la construction d’un esprit critique à Grenoble » s’organise face à la campagne d’acceptabilité des nanotechnologies lancée par le gouvernement : « La seule attitude décente face à cette mascarade est le boycott total de ces pseudo-débats et la critique publique de la tyrannie technologique. Nous refusons de jouer le jeu, parce que nous refusons le nanomonde que ces divertissements citoyens sont censés rendre acceptable. Les soumis de la tyrannie technologique, les résignés de la survie artificielle dans le monde-machine, ne pourront pas dire que nous avons acquiescé avec eux ». Des infos sur nanomonde.org.

Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités 23 rue Gosselet à Lille – M° République ou Mairie de Lille

Culture : ce soir Fc St pauli à l’honneur dans Tracks

Publié: 16 octobre 2009 par luttennord dans Rendez vous

vendredi, 16 octobre 2009 à 00:05
Rediffusion samedi 17 octobre à 03H00
(Allemagne, 2009, 52mn)
ZDF

En matière de foot, Sankt Pauli a le vent en poupe. Dans les rues, le FC Sankt Pauli est omniprésent. Le symbole des supporters du club est un signe distinctif du quartier.

tonja-tietjen-hamburg-(by-st-pauli-fan-site)
Jan Delay : « La tête de mort, devant les deux ossements croisés, c’est Sankt Pauli (…). Je le portais surtout pour le symbole. Pour Hambourg. Avec le groupe, on tournait dans toute l’Allemagne, pour faire des jams, et c’était une façon de montrer d’où on venait ». Le FC Sankt Pauli : un siècle de foot et une vitalité exceptionnelle. Le club est à l’image du quartier : ouvert sur le monde, rebelle et visionnaire. Une impression partagée par les joueurs. Les hip-hoppers hambourgeois de Fettes Brot font partie des abonnés du stade du Millerntor. Que ce soit pour les matches de foot, les spectacles pop ou les réunions politiques.

König Boris, de Fettes Brot : « Dans les tribunes, il y a un consensus assez clair, je crois, sur tout ce qui touche au racisme ou au sexisme. Ce genre de chose ne passe pas et les gens se contrôlent mutuellement ». Dans de trop nombreux stades, l’extrême droite est toujours tolérée. Au FC Sankt Pauli, on annonce clairement la couleur : « Ce club est anti-fasciste jusqu’à la moelle. Et ça lui donne, depuis plusieurs années, une place à part dans le foot professionnel allemand » (Benedikt Pliquett, le gardien de but du FC St. Pauli).

Via le conseil des supporters ou dans la boutique du club, prisés par les fans de toute l’Allemagne, les fans n’hésitent pas à donner leur avis. Ils s’engagent contre la commercialisation du foot et contre les interventions disproportionnées des forces de police. Certains matches du FC Sankt Pauli donnent parfois lieu à des batailles rangées dans les rues. Au grand dam des vrais supporters du club. La politisation des supporters date des années 80, quand la police et les squatteurs se disputaient les immeubles de la Hafenstrasse. C’est à cette époque que la tête de mort a fait son apparition dans le stade. Et avec elle, des convictions et des idées plutôt de gauche.

L’engagement et l’influence des supporters constituent le socle du capital sympathie du FC Sankt Pauli. Corny Littmann, homme de théâtre et président du club depuis 7 ans, l’a bien compris et il en tient compte. L’image décalée du club ne colle pas avec tous les investisseurs. Mais elle se prête idéalement aux stratégies de merchandising du foot professionnel. Pour le sociologue Justus Peltzer, « C’est une image qui se vend très bien. D’une certaine façon, les supporters sont à la fois le capital et la vache à lait du club. Et ça, parfois, ça nous fait plaisir et parfois – la plupart du temps – ça nous énerve sérieusement.

Au sein du club, l’action de « Viva Con Agua » fait l’unanimité. Cette initiative, qui milite pour une eau potable et propre accessible à tous, est née lors d’un stage d’entraînement à Cuba. Depuis, Benny Adrion, ex-joueur du club, se consacre à 100% à cette mission, avec le soutien du club et des supporters. L’action « Viva Con Agua » est également excellente pour l’image du club. Corny Littmann : « Je crois que c’est un peu dans la nature du FC Sankt Pauli de s’investir dans des projets à caractère social ou humanitaire. »

Concerts, CDs, récupération et revente de gobelets recyclables : l’association Viva Con Agua n’hésite pas à innover. Dans 11 pays différents, des puits ont d’ores et déjà pu être forés. Fort du soutien de tout le club, Viva Con Agua veut s’inscrire dans le long terme. Récemment, Benjamin Adrion, initiateur du projet, s’est vu remettre la Croix Fédérale du Mérite. Le FC Sankt Pauli : un exemple à suivre…

Liens

Fn Arras : JM Maurice fait dans le cliché raciste…

Publié: 14 octobre 2009 par luttennord dans Infos

cochon plainte-contre-x-j-m-maurice-entendu-p-1700848

Communiqué du Comité de Vigilance Antifasciste 62

JM Maurice : Ramassis De Clichés Racistes Dans Le Journal Municipal d’Arras

Jean-Marc Maurice, conseiller municipal FN à la mairie d’Arras, fait encore parler de lui. Dans sa tribune du numéro de septembre d’ Arras-Actualités, principale publication de la mairie d’Arras, il s’est fendu d’un véritable pamphlet raciste, sous couvert d’un texte intitulé « Pourquoi nous disons non à la construction d’une seconde mosquée à Arras ? ».[1]

Dans ce texte, qui en dit plus long sur sa méconnaissance des religions que sur son attachement aux valeurs laïques et républicaines, l’élu frontiste lance un mot d’ordre aussi grotesque que stupéfiant : « Si vous ne voulez pas d’une France ou l’on détruit les églises et construit des mosquées, pour que la fête de l’andouillette ne devienne jamais la fête de la merguez, consultez mon blog et diffusez le tract Non à l’islamisation de la France ».

La pomme de discorde pour Jean-Marc Maurice : la vente par la mairie d’un terrain municipal à l’Amicale des Travailleurs et Commerçants Marocains (ATCM), destiné à la reconstruction en dur de la plus ancienne mosquée de la ville, El Nour, située rue Matisse. [2]

Rappelons simplement que la mosquée El Nour a vu le jour en version préfabriquée en 1983, sur un terrain mis à disposition par la mairie au temps de l’ancien maire Léon Fatous. L’ATCM a simplement sollicité la mairie afin d’obtenir un permis de construire et d’acheter le terrain qu’elle loue à la ville depuis des années. Il ne s’agit donc pas d’une nouvelle mosquée comme J.M. Maurice le prétend, mais d’une reconstruction en dur financée par des dons privés. « Surtout des familles modestes. On fait donc des collectes dans toutes les mosquées de France », explique un fidèle de la mosquée dans La Voix du Nord.[3]

Alors, quels sont ces faits « indiscutables et inquiétants » que l’élu FN attribue à l’Islam ? Les mosquées seraient « interdites aux femmes et aux non-musulmans », ce qui remettrait en cause le « principe d’égalité, devise de notre république ». Eh bien, cette affirmation est fausse et simpliste, tout comme les suivantes, monsieur Maurice, et nous ignorions que les militants du Front National étaient de grands féministes.[4] Quant aux « repas hallal dans les cantines », en quoi seraient-ils plus choquants que l’immuable poisson-du-vendredi, un héritage de la tradition chrétienne dont personne ne s’offusque ? Mais ce détail aura certainement échappé à Jean-Marc Maurice, qui se drape dans sa dignité de défenseur des valeur républicaines quand ça l’arrange, et qui s’offusque, du reste, que l’ATCM soit autorisée à payer pour financer un lieu de culte.

C’est le racisme, et non la défense de la laïcité, qui motive ces propos de Jean-Marc Maurice, lui qui affirmait en mars dernier : « Moi je suis bien avec tout le monde. Je vais dans les quartiers ? On vient me parler ! J’ai même mangé dans un kebab »[5]. Le 14 septembre, le conseil municipal d’Arras a d’ailleurs adopté une motion rejetant les propos tenus dans la tribune de l’élu frontiste, même si le maire Jean-Marie Vanlerenberghe était plus réservé : « Il y a des règles. Je n’ai pas voulu censurer ce qui n’est pas diffamatoire. » [6]

Pourtant le caractère diffamatoire de cette tribune, vérifiée par les services de la ville avant sa publication, saute aux yeux. Jean-Marie Vanlerenberghe conserve l’attitude qui consiste à ne froisser personne qu’il avait adoptée lors de la tenue de la convention européenne du FN en mars dernier à Arras. Le maire avait alors justifié la location d’une salle municipale au Front National en arguant que la réservation de la salle s’était faite de façon « administrative » [7], et que la mairie n’avait pas le choix. Or, il pouvait se fonder sur l’article L.2212-2 du code général des collectivités territoriales qui lui permettait de refuser la mise à disposition de la salle s’il existait un risque de trouble à l’ordre public. Ce risque était bien réel, la convention du FN ayant lieu en plein centre ville.

Le maire d’Arras, qui se décrit lui-même comme un démocrate et un humaniste, se retranche une fois de plus derrière des arguments de nature juridique pour laisser passer les propos intolérables du Front National. Mais les arguments juridiques peuvent masquer de grandes différences de traitement dans la pratique. Ainsi en va-t-il des conditions de plus en plus restrictives d’utilisation de la Maison des Sociétés que la mairie impose aux syndicats et aux associations (suppression des signes d’appartenance syndicale, etc.) Pour soi-disant combattre l’extrême-droite, la mairie se contente de simples déclarations d’intention, alors que les pressions qu’elle exerce sur la vie syndicale sont, quant à elles, bien réelles.

Le CVA, octobre 2009.

[1]Arras Actualités est disponible en version PDF sur le site Internet de la mairie d’Arras. [2]L’autre mosquée de la rue Ampère, El Feth, et administrée par l’association cultuelle et culturelle de la communauté algérienne. [3]La Voix Du Nord, vendredi 25 septembre 2009. [4]Cf. par exemple le programme du FN pour les présidentielles de 1995 qui préconisait le retour des femmes au foyer pour résorber le chômage, une mesure qui s’est transformée par la suite en « revenu parental », plus politiquement correct. [5]La Voix Du Nord, mercredi 11 mars 2009. [6]La Voix Du Nord, mercredi 16 septembre 2009. [7]La Voix Du Nord, mercredi 4 mars 2009.

Soirée en soutien aux anarchistes contre le mur

Publié: 13 octobre 2009 par luttennord dans Infos, Rendez vous

soutien aux anarchistes contre le mur

Depuis 6 ans, les Anarchistes contre le Mur, mouvement essentiellement composé d’IsraélienNEs, lutte conjointement avec les habitantEs des villages palestiniens contre le mur de séparation. Leur combat est un exemple de coopération par-dessus les barrières physiques et mentales qu’érige le gouvernement colonisateur.

Projection du film « Bil’in Habibti (Bil’in Je t’aime) » de Shai Carmelli Polack.
Bil’in Habibti présente la lutte des habitantEs du village de Bil’in contre la barrière de séparation, qui confisque une partie des leurs terres.

La projection sera suivie d’une discussion avec Omer et Anat, militantEs des Anarchistes contre le Mur.

Exposition d’ une quinzaine de photos retraçant la lutte des habitantEs du village de Ni’ilin.

Site des Anarchistes contre le Mur

le mardi 13 octobre à 19h30 à L’Univers – 16 rue Danton – M° porte de Valenciennes.

Soirée organisée par le GDALE (Groupe D’Anarchistes de Lille et Environs)

[CCL] 20h00 Projections bizarroides

Publié: 9 octobre 2009 par luttennord dans Rendez vous

Nowhere_CCL09102009-70fb4


serotriage-web

Les Flamands Roses recevront ce vendredi 9 octobre 2009 à 20h

Bruno Spire , président de Aides, médecin, chercheur,

pour une conférence-débat intitulée Nouvelles approches de prévention chez les gays ,

au J’En Suis, J’Y Reste – centre LGBT de Lille Nord Pas-de-Calais.

Entrée libre :

accueil à partir de 19h * apéro-tartines à 19h30 * Conférence-débat à 20h


CharterSansPap

RENDEZ VOUS CE SOIR 20H00 A L AÉROPORT DE LILLE/LESQUIN

* »Métro », 5 octobre 2009*

Des migrants de la Jungle expulsés du territoire

Un charter serait prévu ce mardi soir, en direction de Bakou, en
Azerbaïdjan.

Une trentaine d’associations de défense des migrants et des droits de
l’homme ont demandé ce lundi après-midi aux autorités françaises et
britanniques de renoncer à expulser des migrants afghans vers Kaboul,
avançant qu’un charter serait prévu mardi en soirée.

« Un ‘charter’ franco-britannique serait prévu pour le 6 octobre à
destination de Kaboul (…) Nous appelons instamment les autorités à
renoncer à tout projet d’expulsion vers l’Afghanistan », écrivent ces
associations dont la Cimade, seule présente dans les centres de
rétention, la Ligue des droits de l’Hommes, RESF, Emmaüs-France, le
Secours catholique et celles de Calais (C’SUR, Salam, Auberge des migrants).

*A destination de Bakou*

Selon nos informations, un avion serait en partance mardi soir aux
environs de 23h30 de l’aéroport de Lille-Lesquin, et devrait acheminer
plusieurs dizaines de migrants Afghans, présents il y a encore quelques
jours aux abords de la « Jungle » de Calais. Une source policière confie à
Metro que le vol ne serait pas à destination de Kaboul, mais de Bakou en
Azerbaïdjan. Contacté en fin d’après-midi, le ministère de l’immigration
disait « n’avoir aucune information à ce sujet ».

En novembre 2008, les gouvernements Français et Anglais avaient déjà
tenté d’organiser une expulsion conjointe de ressortissants afghans,
avant d’y renoncer à la suite des pressions des associations.