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Antifa Calais

A Calais, un militant d’extrême-droite a été placé en détention provisoire après avoir agressé très violemment un enfant, reconnu comme le fils d’un militant réputé proche des associations de solidarité avec les migrants. L’enfant a du être hospitalisé et subir une intervention chirugicale.

Cette ignoble aggression ne restera pas sans réponse.

Communiqué de l’Action Antifasciste Calais :

La lâcheté à son paroxysme
(Pour les besoins de l’enquête et choix personnels des victimes nous n’entrerons pas dans les détails…)
C’est avec effarement et indignation que nous avons appris hier l’agression d’une extrême violence qu’a subit un gamin mineur par un homme de presque le double de son âge.
L’intervention de témoins a probablement évité le pire, néanmoins l’enfant en état de choc fut transporté d’urgence à l’hôpital pour y subir une intervention chirurgicale, nous ne pouvons qu’espérer qu’il se rétablira au plus vite et ce, sans séquelles.
Nous sommes bien évidement de tout cœur derrière cette famille profondément touchée par ce drame.
Pourquoi nous intéresser à ce qui pourrait passer pour un simple fait divers vous direz-vous? Tout simplement parce que cette agression cache en fait tout autre chose, une ignominie certes mais également un appel à la vigilance…
En effet, ce pauvre gosse est la victime d’une haine aveugle et d’une lâcheté qui dépasse l’entendement tout simplement parce qu’il n’est autre que l’innocent fils d’un de nos camarade engagé dans la lutte contre le fascisme et les discriminations.
Style mafieux, visiblement un message (indigne) de défiance envoyé au gêneur !
Le misérable vermisseau auteur de cet acte, interpellé est pour l’heure en détention provisoire en attente de son procès, puisse le juge comprendre la profondeur de la situation et lui infliger une correction conséquente.
Revenons-en à la vigilance mentionnée plus haut et citons un bon camarade qui l’exprime d’une manière on ne peut plus explicite… « Dans la lutte contre le fascisme tu as plus à perdre qu’à gagner! ».
La clandestinité est notre force, voir par exemple sur les réseaux sociaux certains profils exposer publiquement leur engagement est totalement inconscient et prône à représailles.
Certes il y a de quoi être fier de se battre pour des causes honorables, contre les discriminations en tout genres, protéger les minorités, dénoncer les abus de pouvoir et ainsi de suite mais il y a un revers à toute médaille, l’opposition est de manière générale courte d’arguments valides et s’exprime la plupart du temps par la violence.
En résumé, le moins « ils » en savent sur vous le mieux c’est, vous pourrez d’autant plus librement continuer le combat et riposter contre la haine qui gangrène notre société, puisque réseaux sociaux il y a, utilisez les à bon escient.
Salutations antifasciste et pleine compassion pour notre camarade et sa famille.


Néo-nazi Calais

Plusieurs milliers de personnes ont défilées simultanément hier à Calais et en Grèce pour réclamer l’ouverture des frontières ainsi qu’un accueil décent des réfugiés qui fuient les guerres impérialistes ou Daesh.

Lors du passage de la manifestation calaisienne rue Chateaubriand, un groupe de personnes se trouvant dans une maison de la rue a commencé à insulter puis à agresser les passants. L’un des habitants à alors menacé la foule avec un fusil.

Calais : un homme au fusil

Photo par le collectif Our Eye Is Life

Une partie de la scène est disponible sur une vidéo de Russia Today (propriété du gouvernement Russe) et d’autres photos ont été publiées par le collectif de photographes Our Eye Is Life.

L’homme au fusil est un militant néo-nazi connu dans le Calaisis :

Drapeau SS

Le calaisien au fusil posant devant un drapeau SS.

C’est également un proche du groupuscule fasciste Sauvons Calais ainsi que de son chef Kevin Reche, lui même tatoué d’une croix gammée sur le corps.

Sauvons Calais

Le même Kevin Reche avec l'insigne de la 11e division SS Nordland

Le même Kevin Reche avec l’insigne de la 11e division SS Nordland (une croix gammée stylisée).

 

Il est temps de faire le ménage chez les défenseurs de la France « blanche et éternelle » de Calais.


La clique de racistes de sauvons Calais accompagnée des débiles du parti de la france (le gros poupon nazi Thomas Joly en tête) organise une nouvelle manifesation anti migrants à Calais le 7 juin. Cette manifestation de soutien à la police fait suite à la vidéo que nous avions partagé ici de graves violences policières commises par des policiers à l’encontre de migrants pacifiques.
Une occasion pour eux de rameuter les quelques dizaines de crânes rasés abrutis qui participent généralement à leurs mobilisations. L’appelation de nazi est souvent galvaudée, cette fois on vous laisse quelques captures d’écran pour vous faire votre opinion. En effet parmi les organisateurs de la manifestation, un certain Séb van Westhoek est en charge du service d’ordre. C’est d’ailleurs lui qu’il faut contacter afin de participer à la milice de fragiles sensée défendre leur rassemblement.

Ci dessous des captures d’écran de la page facebook de Séb van Westhoek, qui partage entre autre des photos de Totenkopf, insigne SS, et les publications d’une page ouvertement néo-nazi : nstropa.info dont nous vous proposons quelques autres captures.

Nous souhaitons bien évidemment empêcher cette manifestation par tous les moyens nécessaires, faites nous confiance pour y arriver encore une fois. La rue est à nous. #‎fragiles #sprinters

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Action Antifasciste NP2C


Ce dimanche, une centaine d’antifascistes ont manifesté leur solidarité avec les migrants sur la Place d’Arme et dans les rues de Calais.

Le groupuscule néo-nazi « Sauvons Calais » appelait à manifester contre l’ouverture d’un centre d’accueil pour les migrants. La préfecture avait interdit à la fois le rassemblement de Sauvons Calais et le contre-rassemblement organisé par l’Action Antifasciste NP2C. Sauvons Calais avait indiqué qu’il braverait l’interdiction. Ils sont finalement resté cachés bien au chaud.

REFUGEES WELCOME : Aujourd’hui comme demain, les rues de Calais sont antifascistes.

Des vivres et vêtements sont nécessaires en permanence pour venir en aide aux migrants stationnant à Calais. Le collectif No Border, La Goupille, la librairie l’Insoumise de Lille, la CNT, l’association Calais Ouverture et Humanité, les différentes AFA et de nombreuses autres associations locales les collectent et les transmettent aux militants venant directement en aide aux migrants. Tous les dons sont importants.

 

Des membres de l’AFA Paris Banlieue, de l’AFA NP2C et du JOC ont ensuite déployé une banderole à Dunkerque en soutien à Emilio, un camarade italien qui a subi une très violente attaque par des fascistes de Casapound à Crémone cette semaine. Il est actuellement dans le coma. Toutes nos pensées vont vers lui.

Emilio Resisti


Marine Le Pen et Kevin Reche

Marine Le Pen et Kevin Reche

Ce dimanche 25 Janvier à Calais, le groupuscule d’extrême droite local « Sauvons Calais » appelle à une marche contre l’immigration.

Ce collectif, en un an d’existence, s’est fait notamment connaître par sa violence verbale et physique lors d’agressions et de menaces répétées envers les migrants et les militants solidaires, lors d’attaque de lieux de vie, et par son matraquage permanent de mensonges diffamatoires à l’encontre des réfugiés du Calaisis, les accusant de tout les maux à des fin de récupérations politiques.

Le 7 Septembre dernier, ils avaient déjà organisé un rassemblement avec la bienveillance de l’état devant la mairie. Ils y avaient montré leurs vrais visages : multipliant saluts nazis, propos racistes et actes de violences. C’est d’ailleurs ce jour là qu’ils ont officialisé leur union avec le parti de la France de Carl Lang et son représentant Picard Thomas Joly.

Cette fois ci, en plus de nos fascistes français on y annonce la présence du Vlaams belang (fafs flamands) et de l’English Defense League (fafs anglais)… Un petit pot pourri de l’extrême droite européenne.

Une fois de plus cette manifestation est autorisée par la préfecture et les réprésentants de l’état, les mêmes qui défilaient hier dans les rues de Paris pour la paix et la fraternité entre les peuples (sic)…

Quelques jours seulement après l’attaque meurtrière des locaux de Charlie Hebdo par des islamistes radicaux nul doute que l’extrême droite donnera à cette marche un caractère encore plus raciste et xénophobe qu’a l’accoutumée.

Une nouvelle fois l’Action Antifasciste NP2C appelle à se rassembler en nombre le 25 Janvier pour empêcher la vermine de parader dans les rues de Calais, pour faire entendre nos valeurs d’unité entre les peuples et exprimer notre soutien et notre fraternité avec les migrants.

Uni-e-s et solidaires soyons toutes et tous présent dès 12h00 Place d’armes à Calais

Action Antifasciste NP2C


Mise à jour 9/9/14 : ajout d’une photo du SO et du paragraphe sur la présence de hooligans nazis du RC Lens. Ajout de la photo de Vice. Merci aux lecteurs qui nous font parvenir ces informations.

 

Kevin Reche, le leader de Sauvons Calais, déclarait hier à La Voix du Nord : « Nous ne sommes ni racistes, ni des nazis ! »

Et pourtant, les photos prises par les nombreux journalistes présents au rassemblement d’hier prouvent le contraire.

Des membres du SO du Blood & Honour Hexagone

Le Blood & Honour est une organisation se réclamant ouvertement du nazisme. « Sang et Honneur » était une devise des Jeunesses Hitlérienne. Ce groupuscule ultra-violent, surtout actif dans le sud de la France, est spécialisé dans l’organisation d’agressions et de ratonnades.

D’après Wikipédia : « Blood & Honour est parfois symbolisé par le code 28, tiré de la deuxième et de la huitième lettres de l’alphabet, « B » et « H ». »

Devinez le genre de blousons que portait hier le Service d’Ordre de Sauvons Calais ?

Sauvons Calais Blood and Honour

« Support 28 Hexagone », la branche française de l’organisation. Photo par Peter Allen.

Securité Blood and Honour

La même personne avec un brassart sécurité. Photo publiée par… Sauvons Calais.

Le même personnage, portant des gants de frappe, intervenant avec le SO de Sauvons Calais. Photo Nord Littoral.

Toujours le même personnage, portant des gants de frappe, intervenant au sein du SO de Sauvons Calais.
Photo Nord Littoral.

Des t-shirts de la divison SS Charlemagne

Sauvons Calais Divison SS Charlemagne

Un participant masqué de la manifestation Sauvons Calais portant un t-shirt sur lequel est inscrit « Charlemagne » avec le blason de cette divison SS. Photo The Telegraph.

La 33ème division de grenadiers SS Charlemagne était une divison SS composée d’environ 7 000 volontaires français. Elle a participé à la bataille de Berlin et fût vaincue par l’Armée Rouge.

Le blason de la SS Charlemagne, reproduit sur le t-shirt de ce sympathique manifestant.

Le blason de la SS Charlemagne, visible sur le t-shirt de ce sympathique manifestant.

Des saluts nazi pendant le discours de Kevin Reche

Photo Vice.

Photo Vice.

Salut nazi Kevin Reche

Photo The Telegraph.

salut-nazi

Photo Peter Allen.

Des hooligans nazis

Kategorie C

Capture vidéo RuptlyTV.

En Angleterre et dans certains autres pays, la police classifie les supporters de football par catégories. A représente les supporters « réguliers », B les ultras ayant parfois recours à la violence et C les hooligans les plus radicaux nécessitant une surveillance particulière.

Orthographié ici avec un K, le t-shirt fait aussi et surtout référence au groupe de RAC allemand Kategorie C, s’affichant ouvertement comme hooligan et néo-nazi.

Ces membres de la Youth Lens se font régulièrement remarquer lors des matchs du RC Lens et en marge des manifestations de Sauvons Calais pour leurs comportements racistes et les agressions qu’ils perpetuent. Ils ont également organisé une ratonnade ciblant le bar « La Crypte » à Calais durant l’été.

Mais tout ça n’est pas vraiment nouveau…

Le même Kevin Reche avec l'insigne de la 11e division SS Nordland

Kevin Reche arborrait lui aussi un blason SS en tatouage. Son ami préfère la rune d’Odal et la croix celtique.

Pour conclure

Citons à nouveau Kevin Reche : « Rassemblement du 7 septembre : un bel exemple ! « 


Action Antifasciste Calais

Photo publiée par l’Action Antifasciste NP2C

Aujourd’hui devait se déroulait la grande manifestation contre l’immigration organisée à Calais par une partie de l’extrême-droite radicale (Parti de la France, Sauvons Calais et le Réseau Identités). Les venues de Yvan Bennediti (dirigeant de L’Œuvre Française, ligue fasciste interdite depuis juillet 2013 suite à la mort de Clément Méric) et de Thomas Joly (néo-nazi picard ayant pris la tête du Parti de la France) avaient été annoncées en grande pompe.

Les fascistes avaient d’ailleurs commencé le week-end en fanfare en attaquant vendredi une lycéenne de 15 ans à la sortie de son école.

Seulement voilà, les calaisiens sont moins bêtes que ce que Kevin Reche et ses accolytes croyaient. Seuls 150 personnes ont fait le déplacement. Parmi eux, un grand nombre de militants d’ultra-droite étrangers au Calaisis certains portant même des t-shirts division SS ou effectuant des saluts nazis.

Sauvons Calais Division SS

Manifestant raciste portant un t-shirt Divison SS Charlemagne (photo The Telegraph)

Pour s’opposer au racisme et à l’obscurantisme véhiculés par Sauvons Calais, ainsi qu’à la politique de la terreur menée par le gouvernement et la mairie, deux évènements étaient organisés :

  • un tournoi de foot de solidarité avec les migrants auquel plus de 150 calaisiens participèrent (organisé par le Collectif contre le Racisme et l’Extrême Droite)
  • une contre-manifestation à l’appel de l’Action Antifasciste NP2C qui regroupa une centaine de personnes

Malgré la complaisance de la prefecture et des médias envers le rassemblement xénophobe organisé par Sauvons Calais, 200 personnes occupaient les rues de la ville pour réclamer l’ouverture des frontières et clamer leur fraternité avec les migrants ; les xénophobes n’étaient que 150.

Le « service d’ordre » de la manifestation raciste était composé de néo-nazis du bassin minier et de la métropole lilloise. Ils sont les auteurs de fréquentes agressions racistes ou ciblant des militants progressistes. Ces mauvais garçons ont eu la mauvaise surprise de tomber sur un groupe d’antifascistes dans le centre de Calais. Ils ont montré qu’ils étaient plus fort à la course pied qu’à assurer leur propre sécurité. Certains ont même trouvé refuge dans les WC d’un bar…


Solidarité Calais

Les groupuscules fascistes qui sévissent à Calais vont toujours plus loin dans l’ignominie. Leur stratégie d’instauration de la terreur envers les migrants et tous ceux qui les aident ne fait que s’intensifier. En prémice à la manifestation prévue dimanche qui regroupera une bonne partie de ce que la France compte comme consanguins bas du front nostalgiques du IIIème Reich, ces groupuscules ont mené hier une attaque ciblée : une bénévole de 15 ans, engagée auprès des migrants, a été frappée, y compris au sol, en sortant de l’école. Elle a dû être hospitalisée.

Calais Ouverture et Humanité a publié un communiqué détaillant le déroulement de l’attaque (informations confirmées par Lutte En Nord) :

Bonsoir

Ce que nous craignions tous a fini par arriver. Cet après-midi, une jeune bénévole de 15 ans s’est fait agresser à la sortie de son lycée. Un homme brun, cheveux très courts, vêtu d’un pantalon et blouson noir, tatouage sur les bras, casquette kaki sur la tête et chaussé de boots style rangers lui est tombé dessus sans crier gare. Sous le prétexte de lui demander du feu, il lui a asséné un violent coup de genoux dans l’aine. La jeune fille est tombée. A sa victime par terre, il a ensuite asséné un violent coup de pied dans le sternum. Elle était seule donc forcément sans défense. Il l’a laissée par terre sur les mots « si je te vois dimanche, je te flingue !». La police est venue avec les pompiers qui l’ont emmenée à l’hôpital. Elle est blessée physiquement et très choquée psychologiquement.

Ce n’était pas une attaque d’un larron tenté par l’occasion. C’était ciblé et intentionnel. Il le lui a dit. L’attaque d’un homme venu défendre les valeurs de la France contre la violence des migrants de Calais. L’attaque d’un homme partisan de ces groupuscules qui clament haut et fort que la France serait bien plus saine sans tous ceux qui ne correspondent pas aux critères physiques, culturels et religieux qu’ils ont déterminés. L’attaque d’un homme venu « sauver Calais » et qui a jugé que l’agression d’une jeune fille faisait partie de sa mission de sauvetage. Ou peut-être s’agissait-il simplement d’un calaisien en train de sauver sa ville.

Depuis plusieurs jours, les appels affluent sur divers sites ultranationalistes d’extrême droite du nord au sud de la France pour inviter tous leurs sympathisants à affluer vers Calais en vue de leur grand rassemblement de dimanche. Il avait suffit de jeter un rapide coup d’œil sur les profils Facebook des participants pour se rendre compte très rapidement à quoi Calais aurait à faire : saluts nazis, menaces de violence, insultes racistes, commentaires simplistes sur la politique à mener en France qui invariablement appelait à « nettoyer » le pays de sa population non française et non blanche. Tout cela fait partie de leur panoplie. Alors, forcément, quiconque se comporte aux antipodes de ce qu’ils prescrivent devient un ennemi, au même titre que ceux qu’ils méprisent tant. Même une gamine de 15 ans.

Certains calaisiens ont l’air de n’y voir que du feu et sont prêts à apporter leur apporter leur soutien en manifestant à leurs côtés dimanche, convaincus que ces gens-là sont la solution aux problèmes que rencontre la ville. Ces mêmes calaisiens affirment qu’ils ne sont ni racistes, ni haineux. Je pense que c’est le cas pour une partie d’entre eux. Je pense aussi que beaucoup d’entre eux ont oublié les sens des mots haine et racisme. Quant aux autres, je ne peux rien pour eux.

Je refuse de laisser mes concitoyens avoir bonne conscience. Je veux qu’ils sachent qu’ils se trompent. Non pas du haut de mon arrogance bien pensante mais simplement à la lumière de cette agression. Comment trouver des excuses à une telle lâcheté ? A tel acte mené par simple souci de vengeance et de répression. Un homme mûr qui vient attendre la sortie d’une jeune fille de son école pour la frapper uniquement parce qu’elle vient régulièrement en aide aux migrants de Calais. Qui, non seulement la frappe violemment, mais lui profère une menace de mort si jamais elle se hasardait à être dans la rue dimanche. Si cela ne leur ouvre pas les yeux, c’est qu’ils sont déjà dans la catégorie de ceux pour lesquels je ne peux rien. Qu’ils aillent rejoindre les rangs des méprisables.

Devant l’inquiétude de certains des membres du collectif Sauvons Calais concernant l’organisation et le déroulement de la manifestation contre l’immigration de dimanche, leurs organisateurs leur avaient promis un service d’ordre pour empêcher toute violence. Ils avaient omis de préciser que cela ne concernait que la journée de dimanche. Et nous autorise à douter que cela sera le cas.

L.

Nous apportons tout notre soutien à cette jeune bénévole et lui souhaitons un prompt rétablissement.

Nous appelons à participer massivement aux initiatives antifascistes et de solidarité avec les migrants organisées à Calais en opposition aux nazillons ce dimanche :

Face aux agressions de l’extrême-droite, rien ne sert de compter sur la police et la justice de l’Etat, toujours du côté des agresseurs fascistes. Seule l’autodéfense populaire permettra de faire reculer le racisme et la haine.


Solidarité Calais
Depuis 1 an, un petit groupe de jeunes militants néo-nazis calaisiens s’est organisé et cherche à faire parler d’eux. Leur nom : « Sauvons Calais ». Leur coup le plus médiatique : la publication par la presse locale des photos des tatouages à la gloire du IIIème Reich portés par leur leader Kevin Reche (insigne SS, croix celtique et autres joyeusetés).
L’activité principale de « Sauvons Calais » est la désinformation concernant les migrants (accusés de tous les maux de la ville) et le matraquage permanent des mensonges politiques du Front National (plusieurs membre du « collectif » y sont d’ailleurs directement affiliés).
Mais depuis l’affaire du squat de Coulogne, un pas a été franchi. « Sauvons Calais » s’en prend désormais physiquement aux migrants et aux militants qui les soutiennent quotidiennement : agressions de migrants et de camarades no-borders, attaque d’espaces de solidarité, menaces sur des militants associatifs…

L’action des pantins de Sauvons Calais s’articule et soutien la politique anti-migrants menée par la mairie UMP et les rafles racistes orchestrées par le gouvernement « socialiste ».
Comme toujours, le système se déchaine contre les plus pauvres et les plus précaires. A Calais, les migrants servent de bouc-émissaires. Pourtant les responsables du chomage et de la misère qui touchent la ville sont connus : les financiers, les spéculateurs, les banquiers, les patrons et les grands propriétaires sévissent en toute impunité. Ils s’enrichissent toujours plus. Le FN, le PS et l’UMP servent directement leurs intérêts.
Ce sont les mêmes qui sont les responsables des guerres et de l’extrême précarité que fuient les migrants.
Mais ratonner de pauvres gens qui vivent dans la rue est plus simple et mieux vu que de s’en prendre aux racines du mal, à ceux qui détiennent les richesses et qui contrôlent l’État et sa police.

Le 7 septembre, « Sauvons Calais » appelle à une manifestation contre l’immigration. Manifestation à laquelle est conviée une partie du gratin pourri de l’extrême droite radicale française, des personnages réputées pour leurs sorties racistes, homophobes, antisémites… Parmi les heureux élus : Benedetti (tremblote oeuvre française), Roudier (sénile identitaire) et Joly (poupon nazi picard).

Dimanche 7 septembre, l’Action Antifasciste NP2C appelle à se rassembler massivement pour barrer la route aux néo-nazis, s’opposer aux politiques racistes menées par le PS, l’UMP et le FN et exprimer notre solidarité avec les migrants.

13 h place d’arme !

A la semaine prochaine, tenue décontracté, mains vides, poches pleines.


Appel à manifester En solidarité avec les exilés et contre les VIOLENCES Policières

A Calais, plus de 600 personnes migrantes sont à la rue sans aucun abri suite aux destructions de camps, aux expulsions de terrain et de squats qui se succèdent depuis plus d’un mois.

Le 28 mai, subissant l’expulsion des deux principaux camps de fortune, les personnes migrantes se sont réfugiées sur le lieu de distribution des repas. Le 02 juillet, les autorités préfectorales et municipales ont ordonné l’évacuation du lieu, opération qui s’est traduite par une véritable rafle organisée (arrestations au faciès, parfois violentes ; tri des personnes par nationalités ; placements en rétention, y compris des mineurs, etc…). Cette évacuation s’est faite sans témoin, journalistes et associations étant cantonnés loin du lieu de distribution.

Cette situation est le triste reflet de la façon dont la France traite les étrangers fuyant des pays où ils ne peuvent plus vivre. Les autorités les chassent et les rendent invisibles à force de mépris administratif et d’expulsions. Ces politiques ne font qu’aggraver la situation et intensifient la stigmatisation de ces personnes.

Un seuil a été franchi le 2 juillet à Calais. Réagissons !

VENEZ MANIFESTER EN SOLIDARITE AVEC LES EXILES ET CONTRE TOUTES LES VIOLENCES QUI LEUR SONT FAITES !

MANIFESTATION SAMEDI 12.07.2014 14h, place d’Armes à CALAIS

Si possible, merci de collecter et de ramener de quoi dormir dehors (tentes, duvets, couvertures, bâches, etc…), des vêtements (pulls, sweats, chaussures, etc…), de la nourriture, du matériel de cuisine…

Le collectif « Solidarité avec les Exilés de Calais »

 

Plus jamais ça ?!

Nous pensions avoir été témoins du pire avec la destruction de la jungle afghane en 2009 qui a conduit à la rafle de 278 de ses habitants et leur mise en rétention un peu partout en France, cependant, ce mercredi 2 juillet 2014, une nouvelle étape a été franchie. A 6 heures du matin, plusieurs compagnies de gendarmes mobiles, de CRS, la police nationale et la police aux frontières, se sont livrées à des rafles massives, simultanées et coordonnées de la population migrante de Calais.

Sous couvert d’une opération d’expulsion des lieux de vie dont la date a été maintenue secrète, 600 migrant-e-s ont été gazé-e-s, insult-é-e-s, humilié-e-s, terrorisé-e-s, arrêté-e-s, dans le silence et l’ombre puisque tous les témoins ont été violemment écartés des lieux d’arrestation. Ils-Elles ont été escorté-e-s dans des bus qui les ont éloignés de Calais sans avoir la moindre idée de leur destination finale. 200 d’entre eux et elles sont toujours en rétention et ceux et celles qui ont eu la chance d’être libéré-e-s ne s’en sont pas sorti-e-s indemnes.

Cette démonstration de force et de violence policière répond à une volonté d’éloigner, de décourager et de terroriser les migrant-e-s pour
qu’ils-elles renoncent à s’installer dans le pays de leur choix. Cette opération n’est pas sans rappeler des épisodes historiques fascistes que nos générations s’étaient promis de ne plus jamais accepter, il nous en reviens de remobiliser une résistance.

Aujourd’hui à Calais, les migrant-e-s ont à nouveau été chassé-e-s de la ville. La majorité d’entre eux et elles sont maintenu-e-s à la
périphérie, dans des espaces où le harcèlement policier peut donner sa pleine mesure, à l’abri des regards et en toute impunité. Cette situation nous ramène 10 ans en arrière et nous ne pouvons pas accepter que les acquis de nombreuses années de lutte soient balayées ainsi.

Nous appelons tout le monde à venir à Calais pour s’opposer à cette vague de répression sans précédent.

Venez, dès le samedi 12 juillet pour une manifestation anti-rafle et en solidarité avec les migrant-e-s arrêté-e-s et harcelé-e-s, à 14 heures départ place d’Armes

et pour construire ensemble dans les jours qui suivent une réponse collective pour que cette forme d’oppression ne redevienne pas la norme !

Calais migrant solidarity


A Nevers, une candidate Front National s’est fait épingler posant devant un drapeau frappé d’une croix gammée et revêtant un t-shirt à la gloire de la division SS Charlemagne. Ce n’est malheureusement pas la seule militante du parti fasciste à être nostalgique du 3ème Reich.

Nous révélions fin février que Kevin Reche, le leader du groupuscule « Sauvons Calais » responsable de violences xénophobes à Coulogne, était un néo-nazi patenté, tatouté de l’insigne de la division SS Nordland et d’une croix celtique (symbole prisé par l’extrême-droite radicale et les néo-nazis). Cette information a été reprise par l’ensemble de la presse régionale. Nous révélions également que Kevin Reche et d’autres militants néo-nazi (dont l’un tatoué du symbole des Jeunesses Hitlériennes) militaient pour le Front National de Calais.

Aujourd’hui, le groupe « Non au FN » nous apprend que Marine Le Pen elle même a eu des relations avec Kevin Reche, la preuve en images :

Marine Le Pen et Kevin Reche

Marine Le Pen et Kevin Reche. Photo « Non au FN« .

Le même Kevin Reche avec l'insigne de la 11e division SS Nordland

Le même Kevin Reche, torse nu, tatoué de l’insigne de la 11e division SS Nordland.

Kevin Reche distribuant le tract de campagne du Front National pour les municipales 2014

Kevin Reche distribuant le tract de campagne du Front National pour les municipales 2014 à Calais.

Kevin Reche posant devant une affiche Front National

Kevin Reche posant devant une affiche Front National.

Encore une preuve que le FN n’est pas un parti comme les autres et que ses liens avec les groupuscules fascistes et racistes radicaux sont toujours d’actualité. Espérons pour le FN que les candidats inscrits à leur insu sur ses listes n’aient pas ce genre de travers !


Contre les fascistes de Sauvons Calais

Depuis une semaine, le collectif Sauvons Calais appelle à des rassemblements quotidiens pour protester contre l’ouverture d’un squat à Coulogne (commune limitrophe de Calais) par des sans abris aidés par le
collectif No Border. Ces attroupements fielleux de décervelés nostalgiques du troisième Reich se sont
traduits par des jets de pierres et de cocktails Molotov, des menaces envers les personnes hébergées et leurs soutiens, et des tentatives d’entrer en force dans le logement occupé. Tout cela sous les yeux d’une police complaisante.

Face à la montée des violences commises par les nervis d’extrême droite à Calais, en France et dans le reste de l’Europe, il est indispensable de faire obstacle à la diffusion des idées et des actes xénophobes. En solidarité avec les migrant-e-s et les militant-e-s qui les accompagnent, nous nous joignons au rassemblement, samedi 1er mars à partir de 14h30 place d’Armes à Calais.

LA RUE NE LEUR APPARTIENT PAS !
Solidarité Antifasciste.

Premiers signataires : Action Antifasciste NP2C, CNT


Nous sommes les habitants et habitantes de la maison au 122 rue Émile Dumont à Coulogne qui fait tant parler d’elle, malgré elle. Nous nous adressons à vous parce-que nous craignons pour notre intégrité psychologique, physique, et pour l’avenir de notre nouvelle ville. Depuis presque une semaine maintenant, notre maison est le théâtre d’un déversement de violence et de haine qui déferle en toute impunité. Contrairement à d’autres citoyens qui bénéficient du droit au respect de la vie privée, nous sommes aujourd’hui contraints de communiquer sur notre vie personnelle. Nous sommes un couple d’européens sans abris, et nous souhaitons rendre publique l’extrême dangerosité de la situation dont nous sommes victimes actuellement.

Nous avons emménagé dans cette ancienne ferme le lundi 10 février, la police a réalisé notre présence le samedi et a tenté de contacter le propriétaire du lieu (le bailleur Cottage de Flandres qui a racheté la propriété à la commune de Coulogne), considérant que s’ils réussissaient à le joindre dans les 48 heures ils pourraient nous expulser, au motif de flagrance, sans passer par les tribunaux. La manipulation et la désinformation sur la situation de notre maison a commencé dès ce moment, puisque les autorités ont pris en considération la présence des habitants à partir du moment où il les ont vu, alors que ces derniers pouvaient prouver qu’ils étaient là depuis plusieurs jours déjà. Malgré cette volonté de détourner les procédures judiciaires, ils n’ont pas réussi à contacter le propriétaire et ont donc été contraints d’engager une procédure en justice devant le tribunal d’instance.

Dès samedi, nous avons entendu les premiers propos agressifs émanant de deux voisins qui ont menacé de brûler la maison, nous regardant en jouant avec une masse. Ils ont ensuite contacté (ou font partis) du collectif « Sauvons Calais », pour les mettre au courant de l’existence de notre habitation, et tout a commencé… Rappelons que ce collectif, qui s’exprime notamment au travers d’une page facebook et de l’organisation de manifestations anti-immigration à Calais, a été créé suite à l’appel à la délation rédigé par la maire de Calais, Natacha Bouchard, pour « sauver » Calais, de l’ « invasion » des migrants, des no-border, de la préférence étrangère, des squats…Les membres de ce collectif ont activement propagé des rumeurs sur qui nous étions et pourquoi nous étions dans cette maison, les ont rendu publique sur facebook sans posséder aucune preuve de ce qu’ils avançaient, ont déchaîné les passions, s’imposant par la violence pour nous contraindre à quitter notre habitation.

Dimanche soir, une voiture avec à son bord un administrateur et porte parole du collectif « Sauvons Calais », Kevin Rêche, s’est arrêtée, et ses occupants ont brandi un drapeau français et ont mis de la musique. Lundi, ces personnes sont revenues dans l’après-midi avec d’autres individus réclamant notre expulsion, sous le regard des forces de police, et un appel à se rassembler devant chez nous le lendemain aux alentours de 14h00 à été posté sur la page facebook de « Sauvons Calais ». Mardi, aux alentours de 6h30, trois individus coiffés de perruques ont pénétré par effraction dans la cour de la maison, cassé la vitre de la porte d’entrée et les volets de la fenêtre de la façade côté rue, essayé de forcer la porte arrière tout en proférant des menaces de mort : « si on rentre on vous viole et on vous tue », « salope, je vais te pénétrer ! ». La police est arrivée 15 minutes après que nous les ayons appelé et ont arrêté deux de nos agresseurs. Nous nous sommes rendus au commissariat de Calais pour déposer plainte et ils ont refusé de la recevoir. Ils nous ont de surcroît intimidé en appelant quatre autres policiers pour nous faire comprendre qu’il n’était pas possible pour nous de bénéficier de ce droit (rappelons qu’il est illégal de refuser d’enregistrer une plainte, surtout lorsque la victime emmène avec elle des preuves permettant d’identifier les auteurs des dégradations survenues à son domicile).

Les rassemblement se sont intensifiés les jours suivants et ont grossi en nombre (50-60 personnes) et en durée, s’accompagnant d’insultes, de menaces de mort, de jets de pierre, particulièrement en fin de soirée. En l’absence d’une quelconque mesure (pas d’arrestation, pas de contrôle d’identité) prise par les forces de l’ordre pourtant présentes sur les lieux une partie de la journée et de la soirée et contraintes de venir suite à nos appels incessants, les jets de projectiles (pierres et billes de plombs) se sont intensifiés. Jeudi soir, aux alentours de 22h30, ils ont proliféré, sous la présence passive de seulement trois agents de police, laissant le toit percé de nombreux et larges trous, et une blessée suite à une chute de tuile sur son épaule. Ce n’est qu’après de nombreux coups de fils que la police s’est résignée à envoyer du renfort, minimisant l’importance des dégradations et du danger que nous encourions alors que 50 à 60 personnes nous assiégeaient et détruisaient notre maison. Nous avons également passé le vendredi sous les jets de pierre, perpétrés notamment au cours du « sit-in » appelé par « Sauvons Calais » à 14 heures auquel a répondu une soixantaine de personnes. Effrayés par cette présence massive et ces jets de pierres et de plombs qui n’en finissaient pas malgré la présence policière, nous avons appelé des amis en soutien qui sont d’ailleurs venus avec l’une des habitantes du lieu qui tentait de rentrer chez elle après avoir miraculeusement réussi à sortir. Nos amis nous ont rapporté que les gens présents au rassemblement, dont des membres bien connus de « Sauvons Calais », les ont insulté : « grosse pute », « salope », « nique ta mère », « noir gueule », menacés de mort dans « les chambres à gaz », de « brûler la maison avec les gens dedans », pointé un laser dans leurs yeux et lancé des pétards directement sur eux.

Malgré ces actions agressives, la police nationale qui se trouvait au milieu s’est montrée très inégale dans sa gestion de la situation, nous enjoignant de partir, exigeant de nous un recul, tandis qu’ils peinaient à prendre la moindre mesure restrictive à l’encontre des agresseurs qui ont pu continuer à les insulter et tenter de les attaquer (notamment en passant par derrière) à deux reprises et pendant deux heures. Le comportement de la police ce soir a été déplorable, des membres d’entre eux ayant affirmé qu’ « il n’y avait pas de problèmes », que « personne n’était en danger » que c’était, somme toute, seulement « des jets de projectile sur une habitation qui va être détruite », et sont allés jusqu’à dénier l’existence même des jets de pierre alors que nos amis pouvaient clairement les entendre. Ils ont également reconnu que leurs « ordres n’étaient pas clairs », et que la situation resterait certainement telle quelle jusqu’à lundi, personne n’étant autorisé à rentrer dans l’habitation, tolérant de fait l’instauration d’un état de siège des gens à l’intérieur.

Ainsi, la prolifération de la propagande diffusée par la page facebook de « Sauvons Calais » et leur présence active dans les rassemblements à Coulogne, combinée à l’absence de réaction des autorités et leur indécision, ont entraîné l’intensification de l’agressivité et du nombre des protestataires. Les commentaires injurieux, racistes, les incitations à la haine et au meurtre, les appels à brûler la maison et ses occupants et les appels aux armes n’ont cessé d’augmenter. Notons également que les administrateurs de la page facebook de « Sauvons Calais » peuvent filtrer les commentaires, et le font par ailleurs pour supprimer toute forme d’expression contradictoire, mais laissent se multiplier les incitations à la haine et à la violence raciale, qui constituent un crime puni par la loi et dont les auteurs pourraient être facilement inquiétés si la police s’en donnait la peine (vous pouvez trouver toutes les traces de ces exactions sur leur facebook et nous vous invitons à utiliser ces preuves pour dénoncer publiquement leur dangerosité et leur illégalité). Deux poids, deux mesures, lorsqu’une personne jette un chat contre un mur et poste la vidéo sur facebook, elle est retrouvée, arrêtée, emprisonnée, mais, lorsque des gens appellent à la haine raciale, à l’incendie criminel et accompagnent leurs menaces d’agression physique, ils ne font face à aucune conséquence.

Le collectif Sauvons Calais a activement manipulé la diffusion d’information sur la nature de notre maison, affirmant publiquement qu’elle allait être envahie par des migrants, notamment les femmes et les enfants qui vivent au squat 51 boulevard Victor-Hugo et des « no border ». Cette maison n’est pas habitée par des migrants dans le passage, et un simple effort de logique l’explique. Quel intérêt pourrait bien trouver la population migrante à vivre à Coulogne, loin des lieux de passage, du lieu de distribution alimentaire, et des espaces qui sont au cœur de leur vie sociale ? Cette propagande a pour unique objectif de manipuler les émotions et les peurs des gens afin de créer un climat conflictuel qui sert les intérêts politiques de ce collectif et de son discours xénophobe. Un des riverains à Coulogne a d’ailleurs déclaré à la presse qu’on lui avait annoncé la venue d’une « cinquantaine de migrants », mais que rien ne s’était passé. Ils ont, en tout cas, gagné la présence quotidienne d’une cinquantaine de français violents et agressifs. Soulignons également que, concernant le cas des femmes et des enfants de Victor-Hugo, les membres du collectif seraient bien avisés de demander au préfet quelques clarifications sur l’avenir de leur hébergement. Il pourrait sans doute leur expliquer qu’il a discuté avec différents acteurs de la sphère associative et que des négociations sont en cours, et qu’il n’y aura pas d’expulsion de Victor-Hugo avant l’été…

Quant à la présence de personnes identifiées comme membres de « No Border », les labels ne nous importent pas, nous avons simplement sollicité l’aide d’individus qui avaient les ressources, l’envie et la disponibilité de nous soutenir dans notre démarche et notre lutte pour le droit au logement. Si nos soutiens sont à présent plus visibles, c’est simplement que notre isolement nous terrorise et que nous avons besoin d’aide pour pouvoir vivre tranquillement chez nous. L’habitante qui a mis son nom sur la maison a même rencontré une famille de Coulonnois expulsable au mois de mars, afin de les inviter à vivre avec elle. Maintenant, cet espoir de solidarité est également en péril, et ce à cause de ceux là mêmes qui prétendent lutter pour la tranquillité des Coulonnois…Tranquillité dont le prix à payer est la mise en danger d’autrui ! Cette jeune femme qui a élu son domicile dans la maison est d’ailleurs à la rue en ce moment et est condamnée à ne pas pouvoir entrer ou sortir librement de son domicile.

On cherche également à nous faire croire que tous ces gens qui se rassemblent pour exiger notre expulsion sont uniquement des Coulonnois et des riverains alors que, dans des commentaires postés sur la page de « sauvons calais », des Calaisiens déploraient l’absence des Coulonnois, peu nombreux dans ces rassemblements. De surcroît, nous avons pu voir sur leur page que les membres du collectif Sauvons Calais avaient déjà impulsé une dynamique similaire à celle à l’oeuvre à Coulogne avec ce qu’ils considéraient comme d’autres « squats de migrants », dont ils avaient indiqué l’adresse, et dont la fenêtre avait fini brisée.

Ce harcèlement et ces agressions doivent cesser à présent ! Pétrifié qu’il soit à l’idée de protéger publiquement un lieu qu’il considère comme un « squat illégal », le préfet se substitue à la justice, et, par calcul politique, privilégie la passivité. Étant le garant de l’ordre publique et du respect de la loi, il doit assumer pleinement son rôle, la tolérance de telles violations de la loi dans un état de droit est particulièrement préoccupante. Est-il vraiment viable de reculer devant des gens qui invoquent les chambres à gaz comme solution pour les habitants de la maison, appellent au viol des habitantes, causent des dégradations et troublent l’ordre publique ?

Il est temps d’enjoindre le préfet à prendre ses responsabilité pour ne pas laisser la peur et l’arbitraire régner. Il est temps d’interdire ces rassemblements destructeurs devant notre maison. Il est temps de dissoudre le collectif « Sauvons Calais ». Il est temps… avant qu’il ne soit trop tard. Nous appelons les Calaisiens et Calaisiennes, les Coulonnois et Coulonnoises à s’exprimer et à se mobiliser contre ces manifestations violentes et haineuses qui leur portent préjudice. Nous appelons toute organisation, média, collectif, personne à se mobiliser selon leurs compétences, leur champs d’actions et leurs choix stratégiques, pour que les auteurs de ces crimes soient contraints de faire face aux conséquences de leurs actions. Nous avons besoin de vous pour que cette situation qui nous concerne tous et toutes ne soit plus subie dans l’isolement. Nous vous invitons à vous rendre sur place selon vos disponibilités pour observer vous-mêmes la situation, si vous êtes une personne isolée ou un groupe peu nombreux, il est préférable de nous joindre à ce numéro, étant donné l’atmosphère électrique : 06 05 89 52 01. Vous pouvez également envoyer un mail à cette adresse et nous essaierons au maximum de vous envoyer rapidement les preuves que nous avons accumuler : emiledumont122@gmail.com
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A lire aussi :


25/02 : L’Action Antifasciste NP2C signale que le tatouage du membre de Sauvons Calais sur la gauche de la première photo est également un symbole néo-nazi : une rune d’Odale, emblème des jeunesses hitlériennes.

Nous vous parlions jeudi de Sauvons Calais. L’organisation, qui se présente comme « apolitique » et « pacifique », organise depuis quelques semaines des manifestations contre la présence de migrants à Calais et fiche sur internet les militants associatifs qui viennent en aide aux sans papiers, en particulier ceux du groupe No Border.

La tension est encore monté d’un cran lors de l’ouverture d’un squat à Coulogne (commune limitrophe de Calais) par des sans abris aidés par le collectif No Border. Le collectif Sauvons Calais, toujours prompt à taper sur les plus démunis, c’est emparé de l’affaire. Résultat : rassemblements haineux devant la maison occupée, jets de pierre, intimidation envers les personnes hébergées et leurs soutiens, fichage, delation et tentative d’entrer en force.

On savait le collectif proche du Front National, on sait désormais que le FN fait faire le sale boulot par des militants de groupuscules néo-nazis. Unis dans l’action, les fascistes de Génération Identitaire n’hésitent pas non plus à mettre la main à la patte.

Cette véritable petite milice fasciste se sent toute puissante dans le Calaisis. Pourtant elle tremble lorsqu’une poigné d’antifascistes vient perturber l’un de ses rassemblements xénophobe. Et elle tremblera encore.

Voici quelques photos qui montrent, si il en était encore besoin, que Sauvons Calais est un regroupement de racistes, de néo-nazis, de membres de groupuscules d’extrême droite, de sexistes et de consanguins :

Kevin Reche Calais

Kevin Reche, porte parole de Sauvons Calais (à droite), tatoué de l’insigne de la division SS Nordland (une croix gammée stylisée), en compagnie de l’un de ces acolyte tatoué d’une croix celtique.

Sauvons Calais Génération Identitaire

Jimmy (à gauche), membre du groupuscule fasciste Génération Identitaire (les responsables de l’attaque de la mosquée de Poitiers), portant un t-shirt « Sauvons Calais » en compagnie de Kevin Reche.

Sauvons Calais Front National

Des membres de Sauvons Calais, dont Kevin Reche, diffusant un tract du Front National pour les municipales.

Reche FN

Avec les commentaires c’est encore plus drôle !

Facebook Sauvons Calais

Le compte Facebook de Sauvons Calais, ami avec Génération Identitaire ainsi qu’avec le Bloc Identitaire Flandres, groupuscules issus d’Unité Radicale, organisation d’extrême droite interdite après la tentative d’assassinat de Chirac.

Didier menace de tuer des migrants.

Commentaire sexiste
Commentaire sexiste et insultant d’un membre de « Sauvons Calais » à propos d’une militante associative dont la photo a été publiée sur la page Facebook de Sauvons Calais. Notez que pour un patriote, il parle bien la France…
Un membre du collectif Sauvons Calais et proche des identitaires qui se prépare à la chasse au migrant

Un membre du collectif Sauvons Calais et proche des identitaires qui se prépare à la chasse au migrant.

alysson

Mais vraiment, où va la France ?

Il est temps de barrer la route à ces extrémistes.

Note : toutes ces photos sont disponibles publiquement sur internet. Ceux qui feignent ne pas savoir mentent ou se complaisent dans l’ignorance.

22/02 : A lire aussi (en anglais), Calais: Fascists mobilise against squatters. International call-out for support and solidarity


22/02 : A lire aussi, Sauvons Calais : les miliciens sont dans la rue

Communiqué de camarades du calaisis à propos de « Sauvons Calais », un groupe xénophobe et raciste qui s’en prend aux migrants et aux militants No Border.

Des news du calaisis :

Des personnes ayant un besoin urgent de se loger ont ouvert un squat dans une maison inhabitée depuis des années dans la commune de Coulogne (ville voisine de Calais).
Il n’en fallait pas plus pour que les paranos du collectif « Sauvons Calais » (de l’immigration… et des No Border) ramènent leurs tronches d’adolescents pré-pubères pour crier au scandale !

En effet et selon eux cette maison serait occupée par et pour des migrants !
Nous allons ici surtout nous arrêter sur les propos de leur « chef » (et quel chef !!! Quel charisme !! ^^) : le bien nommé KEVIN RECHE…
Kevin déclare haut et fort à la presse et à qui veut l’entendre qu’il n’est pas raciste ni proche du FN et encore moins néo-nazi…

Eh bien mon petit Kevin, il me semble qu’en plus d’être parano tu sois un brin schizophrène… la preuve par l’image :

Kevin Reche Nazi

Kevin est ici au milieu entouré d’un chasseur et d’un mec qui revendique son année de naissance avec fierté.

Kevin Reche Croix Celtique

Kevin a aussi un tatouage celte !!! Pourquoi ? car dans une de ses vies Kevin a des origines bretonnes !!

Kevin Reche Front National

Kevin n’a rien à voir avec le FN… Comme vous pouvez le voir, notre bon Kevin assume ses idées… (enfin avec ses copains…)