à Lille : Chuche Ma Gaillette (street punk, Bruay) + Coffee Mug (punk rock, Lille) +Wazemmes City Sound Army (ska/reggae/early reggae/Oi !/…, Wazemmes), au Centre Culturel Libertaire (4 rue de Colmar), 19h, prix libre.
Archives de mai, 2010
Ce soir au CCl c’est oi, punk, rock, ska et c’estorganisé par Turbulences Sociales !
Publié: 29 mai 2010 par luttennord dans Rendez vousTurbulences Sociales : Soirée Théâtre ce jeudi
Publié: 25 mai 2010 par luttennord dans Infos, Rendez vousSoirée théâtre en soutien à tubulences sociales
La troupe du Théâtre de l’Ordinaire donnera une représentation au nouveau groupe libertaire lillois Turbulences Sociales au CCL.
Turbulences Sociales : http://lille.indymedia.org/article19389.html
Le Théâtre de l’Ordinaire : http://www.myspace.com/theatredelordinaire
Prix libre.
Turbulences Sociales est un nouveau groupe d’action politique dont l’objectif est de bâtir une société dans laquelle les libertés individuelles et collectives ne seront pas entravées, une société dans laquelle les richesses et le travail seront partagés de façon égalitaire, une société nouvelle, sans classes sociales, ni État, ni bureaucratie ; sans chefs ni hiérarchies, fondées sur les principes d’autogestion, de collectivisme, de décentralisation, de fédéralisme et d’écologie. Révolutionnaires et internationalistes, nous pensons que seule la guerre des classes, qui amènera la grève générale expropriatrice et l’abolition du salariat, nous permettra d’atteindre ce but. Par tous les moyens nous lutterons contre l’ensemble des formes de dominations de discriminations et d’oppressions, qu’elles soient économiques, sociales, raciales, sexuelles, carcérales ou religieuses.
41ème suicide ou mort suspecte connu(e) en détention en 2010
Publié: 21 mai 2010 par luttennord dans Infos41ème suicide ou mort suspecte connu(e) en détention en 2010
Le nombre de suicides ou de morts suspectes en prison ne diminue pas. Un suicide ou mort suspecte tous les trois jours en prison, 10 fois plus qu’en milieu libre. Manquement grave de l’administration pénitentiaire. L’omerta [1] continue sur la réalité des chiffres quant aux conditions et lieu réel du décès.
M.A. Nice Suicide d’un homme, âge inconnu, dans la matinée du 16 ou 23 avril 2010
Nous exigeons, les familles et proches exigent la vérité de la part de l’administration pénitentiaire et des autorités judiciaires afin que toute la lumière soit faite sur ces nouveaux décès. Les familles et proches souhaitent une vraie prise en compte de leurs souffrances et une aide directe de la part de l’administration pénitentiaire.
Les autorités judiciaires doivent assumer toutes leurs responsabilités sur ces nouveaux décès.
41 suicides et morts suspectes connus depuis le 1er janvier 2010
Nous savons que ces chiffres ne reflètent pas la réalité. La création de l’Observatoire des suicides et des morts suspectes sur le site prison.eu.org a permis d’interpeller l’opinion publique.
http://www.prison.eu.org/spip.php?page= … ubrique=68
« L’ensemble des études pointent comme des périodes de particulière vulnérabilité, outre l’entrée en détention, certains moments particuliers : la période correspondant au jugement ; le placement au quartier disciplinaire ;
la période postérieure à une tentative de suicide ou à une automutilation. ».
Circulaire du 26 avril 2002 NOR JUSE0240075C sur la Prévention des suicides dans les établissements pénitentiaires.
« Le droit à la vie : il est nécessaire de montrer que l’administration pénitentiaire doit tenir compte de cette obligation dans la mise en place de certaines procédures (quartier disciplinaire, isolement…). ».
Conclusion du 20 octobre 2003 du Rapport de la CNCDH sur les droits de l’homme en prison.
Contact Presse :
Milko Paris, tél. 06 60 17 33 42
mail. redaction@banpublic.org
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[1] Omerta : Par extens. Loi du silence imposée par un groupe. (Le nouveau Littré, 2006)
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Observatoire des Suicides et des morts suspectes
http://prison.eu.org/spip.php?page=rubr … ubrique=68
PRISON.EU.ORG est un site de Ban Public
Des vigiles comme solution éducative à la protection judiciaire de la jeunesse de Seine-Saint-Denis
Publié: 18 mai 2010 par luttennord dans InfosTags:pjj
La protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) semble apprécier les duos contre nature. Après avoir imposé les matons comme collègues aux éducateurs dans les quartiers mineurs puis dans les établissements pénitentiaires pour mineurs, voilà que la PJJ de Seine-Saint-Denis va expérimenter les vigiles dans les foyers d’hébergement.
En novembre dernier, Francis Monge, directeur territorial de la PJJ de Seine-Saint-Denis avait émis l’idée d’introduire des vigiles dans les foyers du département pour répondre aux situations de violences et au désarroi des équipes. Lundi 11 mai 2010, date du dernier collège de direction, ce même directeur a annoncé aux directeurs et chefs de services sa décision d’expérimenter la mise en place de vigiles au foyer d’hébergement de Pantin dès la rentrée de septembre 2010. Il faut également préciser que cette information a été annoncée aux directeurs alors que l’équipe éducative n’était même pas informée de cette décision.
Si nous ne pouvons pas nier les difficultés que rencontrent les foyers d’hébergement de la Protection judiciaire de la jeunesse, il faut aussi rappeler que cette casse des hébergements est organisée depuis plusieurs années par l’administration, avec notamment le recrutement de personnels peu formés qui débutent souvent dans les conditions les pires. Et c’est effectivement en mettant des personnes dans les pires conditions de travail que l’administration peut ensuite imposer sans résistance des solutions sécuritaires comme les centres fermés. C’est exactement la même chose lorsqu’on répond à des difficultés sociales et économiques dans des quartiers en difficulté, en mettant des renforts de police pour «rassurer» la population. L’État peut même se targuer de ne répondre qu’aux demandes des citoyens qui veulent vivre tranquilles.
Par ailleurs, on peut constater que l’argument de la révision générale des politiques publiques visant à réduire de manière drastique le nombre de professionnels de la PJJ (et ailleurs) ne semble pas s’appliquer dans tous les cas. Il n’y aurait plus d’argent pour maintenir des postes éducatifs (ainsi que les personnels administratifs et les psychologues), mais il y en aurait pour recruter des vigiles, tout comme les équipes mobiles de sécurité dans les établissements scolaires.
Une fois de plus, les idées progressistes de ce directeur territorial (il n’est malheureusement pas le seul) mettent de côté toute la réflexion sur les pratiques pédagogiques. Cela évite de se poser les réelles questions concernant le mal-être des équipes et des jeunes. De plus, la solution viriliste et répressive imposée à ce foyer fera certainement de nouvelles victimes du côté des adolescents.
Section CNT PJJ 93, 14 mai 2010.
TASER : LA FRANCE FLINGUEE PAR LE COMITE CONTRE LA TORTURE DES NATIONS UNIES
Paris, le 10 mai 2010
Le Comité contre la torture des Nations Unies, un organe composé d’experts indépendants qui surveille l’application de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants par les États, vient de rendre publiques ce jour ses observations finales vis-à-vis du Gouvernement français.
Dans ses conclusions, le Comité contre la torture des Nations Unies se dit « particulièrement préoccupé par l’annonce faite par l’Etat partie de sa volonté d’expérimenter l’usage du Pistolet à impulsion électrique (« PiE »,
parfois appelé « Taser ») au sein des lieux de détention ».
Rappelant l’arrêt du 22 septembre 2009 du Conseil d’Etat saisi par RAIDH qui avait interdit l’usage du Taser par la police municipale, « le Comité relève en outre un manque d’information précise quant aux modalités précises de son utilisation, sur le statut des personnes l’ayant déjà utilisée, ainsi que sur les précautions spécifiques, telles la formation et l’encadrement du personnel concerné ».
Le Comité contre la torture réitère ainsi « sa préoccupation, selon laquelle il s’inquiète de ce que l’usage de ces armes peut provoquer une douleur aigüe, constituant une forme de torture, et que dans certains cas, il peut
même causer la mort ».
Apprenant dans le cadre des échanges entre la France et le Comité contre la torture qu’un nouveau dispositif réglementaire est actuellement en cours de rédaction afin d’autoriser de nouveau les policiers municipaux à être dotés de Taser en dépit des décisions et observations des deux plus hautes instances administrative française et onusienne, RAIDH réitère sa volonté de voir limiter l’usage de cette arme aux seules unités d’élite de la police et
de la gendarmerie. RAIDH s’interroge sur l’acharnement du Gouvernement français à vouloir manifestement violer les recommandations du Comité contre la torture.
RAIDH, le Réseau d’Alerte et d’Intervention pour les Droits de l’Homme, actuellement poursuivi par l’entreprise SMP Technologies Taser France pour « dénigrement de l’image et la marque Taser » et « dépassement des limites
de la liberté d’expression »*, pour avoir exprimé des propos similaires se sent conforté dans son analyse. RAIDH passera en procès le 2 juin prochain devant la Cour d’appel de Paris.
En cause : « Les conditions de travil, de plus en plus pénibles et les pressions, devenues coutumières », rapporte un délégué CGT. « Le Nord, et en particulier le Cambrésis, est touché de plein fouet. Le regroupement sur le centre de distribution du courrier sur la zone industrielle de Cambrai soulève de nombreuses interrogations », a-t-il poursuivi
L’underground et l’anti-fascisme de retour en Bundesliga avec Sankt Pauli
Cela aurait pu être l’année d’Hambourg. Avec un club en demi-finale de l’Europa League, alors que la finale se joue dans son propre stade, et après avoir flirté avec la tête de la Bundesliga, Hambourg était sur le devant de la scène nationale et européenne. Malheureusement pour eux, une chute en championnat accompagnée d’une élimination face à Fulham replongeait la ville dans l’oubli. Jusqu’à ce qu’un autre club de la deuxième plus grande ville d’Allemagne, le FC Sankt Pauli, refasse parler de lui…
Dernière grande ville avant la Scandinavie, Hambourg est une plaque tournante du commerce avec les pays du Nord grâce à son activité portuaire démesurée. Dans une ville qui a longtemps hésité entre conservatisme architectural et modernisme obligatoire, le football tient une place importante. Très en verve au début des années 80′, le HSV peine à retrouver sa gloire passée malgré des investissements financiers importants. Et à l’opposée de cette logique économique, se trouve un autre club, le FC Sankt Pauli, qui retrouvera la Bundesliga l’année prochaine après neuf années d’absence.
Contrairement à certains clubs de l’ex-Allemagne de l’Est ou du Nord industriel de l’Allemagne, Sankt Pauli n’est pas tombé dans le piège de la remontée de l’extrême droite. Il est d’ailleurs à l’opposée des pensées de certains rivaux comme le Hansa Rostock (certains affrontements peuvent en témoigner). Son programme est le suivant : anti-fascisme, lutte féministe et anti-racisme. Le club peut notamment revendiquer avoir le plus grand nombre de supportrices dans son stade. Et il compte bien garder cette philosophie et le faire savoir grâce à des actions coups de poing comme l’interdiction d’affiches dites sexistes aux abords du stade ; de celles où une femme dénudée vous ferait acheter du bouillon de poule.
L’autre axe de ce club politisée jusqu’à la moelle, c’est l’anti-fascisme. Cette lutte a commencé dans les années 80′ où les squatteurs, très présents dans ce quartier, se battaient contre les expulsions et les violences policières. Il en résulte un esprit underground chez les supporters du Sankt Pauli, où le foot business n’a pas sa place – du moins pas de façon démesurée – et où les batailles rangées contre la police sont régulières. Symbole de cet esprit rebelle, le logo d’une club n’est autre qu’une tête de mort alors que le surnom « Les pirates » est arrivé peu après.
Les abords du stade vous font sentir, si besoin était, l’atmosphère qui se dégage de ce club si particulier : tags à gogo, canettes de bière, bouffe orientale et murs décrépits. Quand on est étranger et que l’on va voir un match au Millerntor Stadion, on n’y va pas pour voir du football mais pour se laisser emporter par les 22000 spectateurs du Sankt Pauli, présenté comme l’un des plus fidèles et des plus actifs de toute l’Allemagne.
Samedi, les supporters fêtaient la montée du club en Bundesliga dans les rues de la ville. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, le grand rival Rostock était lui condamné à se battre en playoff pour ne pas descendre à l’échelon inférieur, que le club a connu pendant plusieurs années, suite à ses problèmes économiques. A cette époque déjà, toute l’Allemagne était admirative du travail de soutien des supporters qui avaient récolté 2,5M€ pour sauver le club, à travers la vente de chemises, des partenariats avec des entreprises locales et des dons.
Qu’on se le dise, Sankt Pauli va rafraîchir la Bundesliga l’année prochaine. Il fera peut-être l’ascenseur, certainement même, mais son retour dans l’élite allemande ravit tous les amateurs de football allemand.
CCL : Projection et concert en soutien aux antifascistes Russes
Publié: 17 mai 2010 par luttennord dans Infos, Rendez vousLe groupe de hardcore antifa moscovite What We Feel sera en concert en France, pour une tournée d’adieu :
le mardi 18 mai à Lille au CCL (rue de Colmar) à partir de 19h
Le concert sera précédé de la projection d’un documentaire sur l’extrême droite russe (en russe, sous-titré en français), et d’une discussion avec les membres du groupe, tous impliqués dans le mouvement antifasciste russe.
On vous attend nombreux !
Voilà, Lutte en nord est de retour après une pause bien salutaire.
L’actualité des luttes sociales dans notre région reste notre créneau prioritaire mais nous allons tenter d’élargir un peu notre champ !
Si vous souhaitez écrire sur lutte en nord c’est là que ça se passe : luttennord at no-log.org.
Bonne lecture,