Archives de novembre, 2007

Débat organisé par la LDH

Publié: 30 novembre 2007 par luttennord dans Infos, Rendez vous

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Dans le cadre de la semaine des droits de l’Homme, la LDH vous invite à participer à la manifestation qu’elle organise

Samedi 1er décembre 2007

Maison de Quartier Vauban, Rue Roland Lille JOURNEE DES DROITS DE L’HOMME


16 heures : Ouverture – Pot d’accueil 17 heures TABLE RONDE MARIANNE ET LES COLONIES

avec

Gilles Manceron Historien, Vice-Président de la LDH

et Saïd Bouamama Sociologue de l’immigration

Débat animé par Paul Masse, professeur d’Histoire au Lycée Montebello

Vérité politique et historique sur la colonisation

Depuis la traite esclavagiste jusqu’aux indépendances, des crimes massifs et organisés ont accompagné la colonisation. A partir du 19ème siècle, ces crimes ont été systématiquement déniés par un discours officiel selon lequel les notions d’égalité et de droits de l’Homme admettraient une exception : celle des peuples colonisés « mineurs et barbares », qui ne pouvaient prétendre en bénéficier.

Ce discours des 3 ème, 4ème et 5ème Républiques a été abandonné depuis les indépendances. Mais depuis, les autorités de la République n’ont jamais reconnu les crimes de la colonisation ni désavoué le discours officiel antérieur. Et certains prétendent encore imposer aux enseignants de valoriser les bienfaits de la colonisation… Il est aujourd’hui essentiel de ne pas gommer de notre mémoire ces pages noires de l’histoire de France.

Au contraire, il faut faire un effort de vérité politique et historique. C’est l’objectif que se donne cette table ronde organisée dans le cadre des semaines des droits de l’Homme

· Gilles Manceron est historien. Ilest notamment l’auteur de « D’une rive à l’autre, la guerre d’Algérie, de la mémoire à l’Histoire » (1993), « Le Paris noir » (2001) et « Marianne et les colonies » (2003) ; Gilles Manceron est vice-président de la LDH. Il a été rédacteur en Chef de sa revue « Hommes et Libertés »

· Saïd Bouamama est professeur de socio-économie et chargé de recherches à l’IFAR de Lille. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’immigration, la jeunesse, la citoyenneté : « Vers une nouvelle citoyenneté » (1991), « Algérie, les racines de l’intégrisme » (2000), « J’y suis, j’y vote » (2000). Militant associatif, Saïd Bouamama est l’un des animateurs du Comité de Sans papiers de Lille

19 heures 30 Chorba et soirée musicale

avec le groupe Kabyle 59

campagne pour un nouveau parti anticapitaliste

Publié: 29 novembre 2007 par luttennord dans Infos, Rendez vous

time_02.jpg CAMPAGNE POUR UN NOUVEAU PARTI ANTICAPITALISTE
 
Réunion publique : vendredi 30 novembre à 19h Salle de la mairie de quartier de LILLE-SUD   Grève des cheminots contre la « réforme » des régimes spéciaux, des fonctionnaires
pour les salaires, des étudiants contre la privatisation des universités. et dans le
privé, on commence à discuter de la nécessité de se mobiliser pour les salaires. Quelle analyse de la situation sociale et politique alors que dés maintenant, la
question du pouvoir d'achat est posée et que début 2008, ce sera l'ensemble des
retraites qui sera discuté dans l'objectif de passer à 41 voire 42 annuités au lieu
des 40. Comment préparer le tous ensemble nécessaire pour mettre un coup d'arrêt à cette
offensive réactionnaire du patronat et du gouvernement. Quel outil pour porter les
aspirations populaires sur le terrain politique ? Qu'avons-nous comme instrument
pour imposer le partage des richesses ? Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, a lancé un appel à la création d'un
nouveau parti anticapitaliste. Ce parti ne sera pas l'extension de la LCR. Il sera
l'ouvre commune de tous ceux qui sont persuadés qu'il faut s'organiser pour faire
gagner nos luttes et leur donner un débouché politique. Partout, les militantes et les militants de la LCR proposent de débattre et de
s'organiser, ensemble, pour construire ce nouveau parti.     Rien n'est réglé, pour les retraites et les salaires, préparons le tous ensemble !   Sarkozy, avant de partir en Chine jouer les VRP pour le compte de ses amis les
patrons, s'est vanté d'avoir réussi à imposer la réforme des régimes spéciaux, grâce
au dialogue et à la fermeté. Curieux sens du dialogue que d'avoir mobilisé les
médias contre les grévistes accusés de prendre les usagers, le pays en otage, de
ruiner l'économie... Et cela au nom de la défense de l'égalité ! Quel culot de la
part du président des patrons, qui vient de faire augmenter son salaire de plus de
200% ou qui a distribué plus de 15 milliards d'euros de cadeaux fiscaux, pour
l'essentiel, aux riches !  Sarkozy et Fillon se vantent de leur succès, mais ils ont bien été obligés de
négocier des contreparties dont ils ne voulaient pas entendre parler. Ces
contreparties sont le fruit de la détermination des cheminots, des travailleurs de
la RATP, de la mobilisation massive de la journée du 20 novembre avec les
fonctionnaires, en grève pour les salaires, et les étudiants en lutte contre la
privatisation des universités.   Les cheminots ont marqué des points Oui, si Sarkozy a réussi à faire passer sa réforme, il n'a pas mis les cheminots à
genoux, bien au contraire. La lutte pour la défense des régimes spéciaux a mis le
gouvernement en difficulté, lui a fait entendre que les salariés n'acceptaient pas
cette politique de remise en cause des acquis des salariés, au nom de la réforme. La
jonction avec celle des fonctionnaires et celle des jeunes représente un pas de plus
vers un mouvement d'ensemble. Les directions des grandes confédérations syndicales
n'en veulent pas, mais c'est, pourtant, bien dans ce sens-là qu'il faut aller. La
lutte des cheminots est celle de tous les salariés. En luttant contre l'allongement
de la durée de cotisations, ils luttent contre la dégradation de l'ensemble des
retraites.   Rien n'est réglé Si les cheminots ont dû suspendre leur grève, le gouvernement aurait tort de croire
qu'il en a fini avec le mouvement. Ils n'ont pas dit leur dernier mot. Les
fonctionnaires qui n'ont rien obtenu se préparent à une nouvelle mobilisation. Dans
le privé aussi, on commence à discuter de la nécessité de se mobiliser pour les
salaires. Et la mobilisation de la jeunesse s'amplifie. Sarkozy prétendait, lors de la campagne électorale, être le candidat du pouvoir
d'achat. Le mauvais tour de passe-passe des heures supplémentaires n'a pas fait
illusion longtemps. La vraie politique de Sarkozy, c'est bien faire travailler plus
et plus longtemps pour gagner moins. C'est ce que refusent les cheminots. C'est ce
que refusent les fonctionnaires. C'est ce que refusent, aussi, tous les salariés du
pays. Dés maintenant, la question du pouvoir d'achat est posée. Au début 2008, ce
sera l'ensemble des retraites qui sera discuté dans l'objectif de passer à 41 voire
42 annuités au lieu des 40. La lutte des cheminots a montré le chemin pour mettre un
coup d'arrêt à cette offensive réactionnaire du patronat et du gouvernement.   Inverser le rapport de force A son retour de Chine, Sarkozy doit annoncer les mesures qu'il compte prendre en
faveur du pouvoir d'achat. On peut d'ores et déjà être sûr que ce ne sera encore que
bluff et poudre aux yeux. La seule façon de lutter pour le pouvoir d'achat, c'est
d'augmenter les salaires, le Smic comme les pensions. Et cela, ni les patrons, ni
l'Etat ne le veulent. Il faudra le leur imposer. La grève des cheminots, la journée du 20 novembre, la mobilisation de la jeunesse
ont indiqué la voie, la préparation d'un mouvement de l'ensemble des salariés,
interprofessionnel, pour imposer une autre répartition des richesses.   Un nouveau parti anticapitaliste, pour les luttes d'aujourd'hui et pour révolutionner la société ! Sarkozy a le pouvoir, l'UMP et l'essentiel des médias. Les patrons ont le Medef. Et nous, qu'avons-nous d'efficace pour porter les aspirations populaires sur le
terrain politique ? Qu'avons-nous comme instrument pour imposer le partage des
richesses ? Le PS ne dit absolument rien sur le fond parce qu'il partage avec la droite les
principaux objectifs de régression sociale. Quant aux dirigeants du PCF et des
Verts, ils n'offrent pas plus de perspectives. La vraie force de Sarkozy, ce n'est
pas qu'il soit partout, mais qu'une partie de la gauche n'est nulle part. Seule, la
LCR a proposé un meeting unitaire de soutien aux grévistes. Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, a lancé un appel à la création d'un
nouveau parti anticapitaliste. Ce parti ne sera pas l'extension de la LCR. Il sera
l'ouvre commune de tous ceux qui sont persuadés qu'il faut s'organiser pour faire
gagner nos luttes et leur donner un débouché politique. Partout, dans les quartiers et les entreprises, les militantes et les militants de
la LCR proposent de débattre et de s'organiser, ensemble, pour construire ce nouveau
parti.  

verdict du procès du collectif indymedia lille du 18/10/07

Publié: 29 novembre 2007 par luttennord dans Infos

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Communiqué du collectif Indymedia Lille

Verdict du procès contre la diffusion d’information sur les violences policières à l’encontre des réfugié-e-s du Calaisis :

– relaxe pour les 4 militants de salam
– relaxe pour l’ex membre du collectif indymédia lille
– 1500 euros d’amende, dont 500 euros avec sursis, 1 euro de dommages et intérêts pour zetkin, militante du calaisis.

Voici un court compte-rendu du déroulement du procès :

Le procureur qui se retrouve en accusation, le ministère de l’intérieur (à l’origine de la plainte) qui est absent, le représentant des CRS qui ne bouge pas et ne dit pas un mot même lorsque le juge l’invite à le faire. L’assesseur à la droite du juge qui s’endort à plusieurs reprises. Un second se cache derrière les dossiers de l’enquête de plusieurs dizaines de centimètres de haut. L’avocat de la direction zonale des CRS qui avoue au détour d’une phrase : « la police est juge et partie ». Tout ça n’a apparemment aucun sens, du côté des plaignants personne n’a l’air de donner beaucoup d’importance à l’affaire. Normal, le but est atteint.

En face des juges, en bas de l’estrade, les 6 militant-e-s accusé-e-s par le ministre de l’intérieur de 2004, Villepin, d’avoir injurié ou diffamé des fonctionnaires de l’Etat en la personne des CRS qui pratiquaient à cette époque des rafles violentes de réfugiés dans la région de Calais.Si l’objectif de nuire aux activités et à la vie des militant-e-s est atteint, le procès aura été en partie celui des CRS et de l’Etat leur donneur d’ordres.

Le procès commence par une synthèse par le juge des faits reprochés : des messages et des photos publié-e-s en mai/juin/juillet 2004 sur internet : 1 sur le site de Salam et les autres sur lille.indymedia.org. La bataille est d’abord sur la forme et sur les incohérences de la procédure. Entre les juges et le ministère de l’intérieur, la coordination semble encore difficile… Les requalifications illicites et confuses de l’accusation seraient excusables, parce que dues à un mauvais copier-coller improuvable. Brillante défense !

Vient alors l’interrogatoire par le juge sur le mode de fonctionnement du site http://lille.indymedia.org/. Vraisemblablement l’horizontalité et l’autogestion sont difficiles à comprendre pour la justice, mais elle est bien forcée de reconnaître qu’il n’y a pas de directeur de publication ni de chef dans notre organisation.

Le juge attaquera ensuite sur le fond des textes et des violences policières. Il demandera vainement que ses propres formulations et termes ne soient pas entendus de manière politique et que le procès ne devienne pas une tribune politique. Parler du fond sans être politique… il rêvait. Car est venu le temps pour les militant-e-s calaisien-ne-s de raconter les réalités du terrain. Les harcèlements policiers sur les militant-e-s, les violences sur les réfugié-e-s. Et si les juges ont essayé de ridiculiser ces attaques, les faits sont bien là, et les défaillances du procureur furent facilement mises en évidences.

L’un des moments les plus emblématiques de ce procès, c’est d’ailleurs lorsque le juge interroge l’un des 4 militants de Salam, qui raconte comment il s’est engagé dans la défense des réfugiés : après avoir assisté, à 200 mètres de chez lui, à une rafle violente.
Il se tourne vers le procureur et l’interpelle sur le fait qu’ils ont essayé de porter plainte contre les agissements des forces de l’ordre, sans que ces plaintes aboutissent jamais : « Le procureur doit avoir sur son bureau plusieurs de nos plaintes ». Il réaffirme que ce qui est dans le texte qu’il a écrit et publié (et pour lequel il est attaqué aujourd’hui), c’est ce qu’il a vu lui-même : Un homme, coursé, que l’on fait tomber à coups de matraques, et qui reste à terre, pour finir emmené à l’hôpital par les pompiers. A l’époque, lorsqu’il avait demandé aux forces de l’ordre pourquoi il était tombé, on lui avait répondu : « il est tombé tout seul ». Le procureur se défend en citant le dossier d’instruction : « le « malaise » du réfugié photographié poursuivi par un certain nombre de membres de la crs 12 et qui s’était effondré sur le sol, avait en réalité une origine rigoureusement médicale (crise cardiaque) ». Après vérification il n’est inscrit sur aucun rapport des services de secours de malaise cardiaque, mais des douleurs costales qui auraient été causées par des coups de matraques.

Il reprend ensuite le rapport de la commission nationale de déontologie de la sécurité, lequel interpelle la police sur les violences policières à Calais : des faits commis par cette même police que le procureur désigna comme agissant avec « délicatesse et humanité », lors du procès du 4 juillet (voir : http://article.gmane.org/gmane.poli…).

Vient alors le temps des plaidoiries. L’avocat de la direction zonale abandonne son projet de plaidoirie et improvise… Face à ce dossier qui fond à la lumière des faits, il dira que l’objectif n’est pas de juger mais de donner la parole aux CRS blessés par Indymedia, et de dénoncer « la puérilité » de la réaction des militant-e-s face à la justice, parce que selon lui illes tentent de ne pas laisser prise à des sanctions.

Le procureur, qui ne s’attendait certainement pas à se retrouver à son tour accusé, se réfugiera derrière un lyrisme hypocrite. Ainsi, pour critiquer les comparaisons entre aujourd’hui et Vichy, il utilisera de manière obscène les tortures subies par les résistant-e-s à l’occupation nazie, « oubliant » soigneusement de préciser que pendant ce temps l’Etat, la justice, et la police collaboraient : selon lui nos « glorieux ancêtres » ne se reconnaîtraient pas dans les militant-e-s qui soutiennent les réfugié-e-s du Calaisis.

Les avocats de la défense ont plaidé de front sur 3 axes :

– La non diffamation, du fait de la sincérité des militant-e-s : les faits du type de ceux dénoncés dans les articles incriminés sont connus et reconnus, y compris par la commission nationale de déontologie de la sécurité ;

– la condamnation de l’utilisation de l’appareil judiciaire pour peser dans le rapport de force établi entre l’Etat et la mobilisation dans le Calaisis ;

– les collusions entre le pouvoir de la justice, de la police et des médias. Au final, même pour les personnes relaxées et comme il a été dit dans une plaidoirie, ce procès « ce n’est pas rien ». La mise en branle de l’appareil policier et judiciaire durant plus de 3 ans, les interrogatoires, les rendez-vous devant le juge, les saisies, les dénonciations par la presse locale, les collaborations des fournisseurs internet… ce n’est pas rien (voir : le déroulement de l’enquête contre indymedia Lille). La comparution d’individu-e-s devant une cour pénale pour avoir agi contre des violences policières…. ce n’est pas rien.

Car le sens de ce procès est bel et bien d’attaquer les militant-e-s calaisien-ne-s et Indymedia Lille qui dérangent l’Etat français dans ses basses besognes contre les réfugié-e-s du Calaisis. Et à travers ces personnes qui ont comparu c’est bien les réfugié-e-s que l’Etat attaque encore… et ce n’est pas rien.Privé-e-s de conditions « d’accueil » par les autorités, violenté-e-s voire tué-e-s (voir calais/angleterre:les crs auraient provoqué la mort d’une jeune érythréenne), illes sont dans l’impossibilité de lutter (voir Tri humanitaire : la solidarité a ses limites). Et lutter c’est exister, c’est être visible… En organisant l’invisibilité des réfugié-e-s, en pourchassant celleux qui les rencontrent et le racontent, ce sont des luttes légitimes que l’Etat veut empêcher. Mais la solidarité ne peut s’essouffler face à la dégradation de la situation !

Plus que jamais, le collectif Indymedia lille reste solidaire des militant-e-s du Calaisis, et de toutes les personnes cherchant une meilleure vie ailleurs

LIBERTÉ DE CIRCULATION ET D’INSTALLATION

POUR UNE INFORMATION LIBRE ET INSOUMISE 

Nouvelle manifestation contre la LRU

Publié: 28 novembre 2007 par luttennord dans Rendez vous

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Ce Jeudi 29 novembre à l’appel de la coordination étudiante qui s’est réunie à lille le week-end dernier, nouvelle manifestation des étudiants et lycéens pour réclamer l’abrogation de la LRU.

Rv à 14h00 Porte de paris

Ci dessous l’appel de l’USTL :

L’AG des personnels de l’USTL réunie ce mardi 27 novembre à 9h30

– a voté le principe de la grève des personnels (137 voies pour, 2 
contre, 10 abstentions) sous la forme de sa reconduction de ce jour 
jusqu’au Lundi 3 décembre inclus (126 voies pour la reconduction, 6 
voies pour une grève ponctuelle, 14 abstentions et 2 Ne prend pas part 
au vote).

– appelle tous les personnels à participer aux manifestations Mardi et 
Jeudi après-midi Porte de Paris 14h

– invite les personnels à l’Assemblée Générale Interuniversitaire ce 
Mercredi 28 novembre 12h-14h  SN1 amphi Gosselet

La poursuite du mouvement après le 3 décembre sera débattue lors d’une 
Assemblée des Personnels Lundi 3 Décembre 9h30 SN1 amphi Buffon

 

Self défense à Lille 3 ce soir

Publié: 28 novembre 2007 par luttennord dans Rendez vous

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Ce soir dans le cadre de Lille3 occupé, un cour de self défense sera donné

RV 19H00 Lille 3

Les cochons sauvages piratés !

Publié: 27 novembre 2007 par luttennord dans Infos

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  Les sites des néofascistes identitaires hackés Et oui, depuis aujourd’hui, les sites des identitaires et de novopress ont été hackés par un Antifasciste qui la revendiqué voici son communiqué :

 “Parce que vous êtes dangereux. Parce que votre “mouvement” ne véhicule pas un discours d’union, mais de discorde et de violence. Parce que vous êtes motivés par la peur, et parce que les mouvements comme le votre forment les germes d’où naissent les régimes totalitaires et les révolutions malsaines. Parce qu’en parlant d’agir, de bouger, de faire en sorte que les choses changent, vous ne voyez que la violence et les menaces comme moyen. Parce que vous parlez d’idéaux quand vous rêvez de pouvoir. J’ai découvert ces derniers jours que sous couvert de petits mouvements locaux – de cellules, comme vous vous plaisez tant à les nommer, et le terme en lui même est caractéristique des groupes révolutionnaires ou terroristes, vous étiez très organisé, trop organisé. Et terriblement répandus. Vous n’êtes pas comme je le pensais un danger pour la région niçoise, mais bel et bien pour toute la France. Votre goût pour la médiatisation, votre manière méprisable d’emprunter à toutes les causes et les besoins possibles pour rassembler le plus de gens possibles – l’anti mondialisation, la religion, votre manière de vous approprier toutes les cultures locales – tout ceci ne fait que trahir votre besoin dément d’une masse prête à vous suivre, votre désir mégalomane de pouvoir. Et la seule “cause” qui semble profondément ancrée dans vos convictions, c’est un rejet xénophobe de toute forme de culture “étrangère”. Vous êtes, je le répète, un danger, et je prie sincèrement pour que la justice mette fin à vos actions.“ 

Au passage, cet e-militant en a profité pour faire main basse, indique-t-il, sur plusieurs centaines de données privées et sensibles. Des courriers électroniques, une liste des adhérents et un répertoire de contacts “établi par des dirigeants de différentes cellules des identitaires, explique le pirate informatique, il rajoute, avec un champs commentaire qui vaut le coup d’oeil“. 

Antifasciste Action !  

COORDINATION NATIONALE ETUDIANTE A LILLE

Publié: 26 novembre 2007 par luttennord dans Infos, Rendez vous

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COORDINATION NATIONALE ETUDIANTE (appel de Lille – 25 novembre 2007) :

Nous, étudiants de 67 universités, réunis en Coordination nationale les 24-25 novembre 2007 à Lille, adoptons l’appel suivant.

Plus de la moitié des universités sont en blocage total ou partiel et plus de 60 universités sont touchées par la mobilisation.

Nous rejetons la LRU parce qu’elle signifie la privatisation de l’enseignement supérieur. L’introduction de financements privés va renforcer les inégalités entre universités et filières et va permettre une mainmise du patronat sur le contenu des formations. L’université n’est pas responsable du chômage, et adapter l’université aux exigences du « monde du travail » ne rapprochera pas les étudiant-e-s de l’emploi : la professionnalisation est au contraire le plus court chemin vers la déqualification et vers la précarité. La LRU implique aussi la précarisation des statuts des enseignants et personnels, et la transformation des présidents d’université en véritables managers.

Nous refusons la logique d’autonomie financière, qui implique le désengagement financier de l’Etat, et donc l’augmentation à terme des frais d’inscription. Nous refusons également l’instauration d’une pré-sélection à l’entrée de l’université, qui remet en cause l’accès de tous à l’université.

La ministre Pécresse a récemment annoncé le déblocage de moyens pour les étudiants en 1er cycle (réorientation, tutorat), ainsi que la suppression des cautions pour le logement… en échange d’un « retour au calme » sur les campus. Cela prouve que le gouvernement voit bien qu’il y a un problème dans les universités, et qu’il a peur du mouvement étudiant. Mais ces annonces ne répondent pas au problème central : la LRU, et les dangers qu’elle nous promet. C’est pourquoi nous demandons au bureau national de l’Unef de prendre clairement position pour l’abrogation de la loi Pécresse, et de cesser toute négociation jusqu’au retrait de cette loi.

La LRU n’est ni amendable, ni négociable, que ce soit sur un plan local ou national. Depuis le début de la lutte, c’est la position de toutes les assemblées générales et de la coordination nationale, seules instances représentatives des étudiant-e-s mobilisé-e-s.

Si nous nous battons pour l’abrogation de la LRU, c’est parce que nous nous battons pour le droit à l’éducation pour tous, et contre la destruction du service public. Etudiants et lycéens, avec la LRU et les 11 500 suppressions de postes dans l’education, c’est notre avenir qui est menacé. Exiger l’abrogation implique donc de lutter pour une augmentation massive du budget de l’enseignement supérieur, pour la création des milliers de postes dont il y a besoin, pour de vrais diplômes nationaux reconnus dans les conventions collectives, pour l’égalité entre Français-e-s et Etranger-e-s dans l’accès aux études. Cela implique aussi de lutter pour une augmentation massive des aides sociales, et d’être solidaires des salarié-e-s qui luttent en ce moment pour une amélioration de leur pouvoir d’achat.

Il est possible de gagner, de faire reculer le gouvernement sur nos revendications. SNCF et RATP, Air France, EDF-GDF, avocats, salariés de la fonction publique… Sarkozy a beau dire qu’il ne reculera pas face à nous, lui et son gouvernement ont été affaiblis par les grèves. La réussite de la journée de grève du 20 novembre a montré qu’il existait une volonté de lutte dans de larges secteurs de la jeunesse et du monde du travail. Les cheminots en particulier ont montré que lutter contre Sarkozy et sa politique était possible.

En effet, la LRU n’est pas une loi isolée mais fait partie d’un contexte de casse généralisée du service public dû à une libéralisation grandissante de la société et de l’économie française, ce que nous condamnons.

Pour cela, la coordination nationale appelle les étudiant-e-s à approfondir et amplifier la mobilisation dans les campus, à renforcer les liens entre personnels, enseignants et étudiants. Les lycéens doivent se mobiliser encore plus massivement. Et lycéens et étudiants doivent chercher la convergence avec les travailleurs, en premier lieu ceux de l’Education Nationale, notamment dans les universités et dans les lycées.

La plupart des présidents d’université étant en faveur de la LRU, ils n’hésitent pas à recourir à la répression pour briser la mobilisation. Les fermetures administratives, les interventions policières… ne répondent pas à de prétendus « problèmes de sécurité » : elles visent à nous empêcher de nous mobiliser, c’est-à-dire nous priver de notre droit de nous révolter. Nous condamnons toutes les interventions policières et les arrestations. Nous exigeons l’amnistie de tous les inculpés des mouvements sociaux, y compris ceux du mouvement cheminot. Nous exigeons la réouverture de toutes les universités fermées administrativement, et le retrait de toutes les forces de police qui occupent actuellement des universités.

Nous réclamons la démission des présidents d’universités ayant fait appel à la répression et collaboré à l’expulsion de sans-papiers.

Suspendre les cours est le seul moyen efficace pour que tous les étudiant-e-s, notamment les boursiers, puissent se réunir et décider ensemble de se mobiliser. Sans blocages votés dans des Assemblées Générales massives, les étudiants ne disposent pas réellement de droit de grève. Sans occupation des locaux, ils ne disposent pas véritablement du droit de se réunir. Face aux tentatives de faire reprendre les cours par l’intermédiaire des référendums, nous réaffirmons la seule légitimité des Assemblées Générales pour décider des suites du mouvement : c’est dans les AG que les informations, les différents points de vue peuvent être échangés et que les étudiant-e-s peuvent voter en connaissance de cause. C’est aux grévistes d’organiser eux-mêmes la prise de décision et non aux présidences d’université, qui pour la plupart soutiennent la réforme.

Nous appelons donc au boycott des votes organisés par les administrations universitaires.

Nous exigeons la réouverture de toutes les universités fermées administrativement, et le retrait de toutes les forces répressives (polices, vigiles privés…) qui occupent actuellement les universités.

Leur projet est de détruire l’ensemble des acquis sociaux. Face à ce projet, c’est ensemble que nous gagnerons : nous devons construire un mouvement d’ensemble des jeunes et des salariés pour riposter à l’offensive du gouvernement.

Nous appelons à un véritable service public dans tous les domaines : éducation, santé, transports, protection sociale ce qui implique un réengagement massif de l’Etat dans le financements de l’enseignement supérieur et la recherche, la titularisation des précaires, l’augmentation des salaires et du point d’indice dans la fonction publique….

Nous reprenons l’appel de la coordination de Tours à la journée de mobilisation 27 novembre.

Nous appelons à faire du 29 novembre une manifestation nationale étudiants/lycéens.

Nous appelons à une journée nationale de solidarité avec les sans-papiers le 3 décembre.

Nous proposons une prochaine journée de mobilisation interprofessionnelle le 4 décembre.

Nous rejoindrons toute initiative proposée par les salariés en grève : leur combat est aussi le nôtre.

Nous appelons tous les jeunes et les salariés à se saisir de ces dates pour nous rejoindre dans la grève. Nous appelons à la tenue de réunions interprofessionnelles dans toutes les villes.

RESF La lutte paie, restons mobilisés !

Publié: 24 novembre 2007 par luttennord dans Infos

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Des pétitions, des manifs, et voila que la préfecture du Nord a délivré à Xiaoli Lin, 20 ans, lycéenne chinoise dunkerquoise sans-papiers, défendue par le Réseau éducation sans frontières, un titre de séjour «provisoire».

Selon la préfecture :

«Le témoignage de Madeloiselle Lin est de nature à permettre de démanteler un réseau de travail clandestin et une filière d’immigration irrégulière».  Nous retiendrons nous que face à une grande mobilisation, la lutte à payée et le sinistre Hortefeux peut s’en mordre les doigts !

DES PAPIERS POUR TOUTES ET TOUS OU PAS DE PAPIERS DU TOUT !

Ce samedi hommage à Thomas Sankara

Publié: 23 novembre 2007 par luttennord dans Infos, Rendez vous

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SAMEDI 24 NOVEMBRE 2007 A 20H
Salle de l’Espace Marx, 6 bis rue Roger Salengro (métro Marbrerie)

Commémorons le 20éme anniversaire

de l’assassinat de Thomas Sankara, « le Che africain » :

Film de Robin Shuffield : Sankara, l’homme intègre !

– Conférence débat avec Bruno JAFFRE !

Les premières années de Thomas Sankara

Thomas Sankara est né à Yako le 21 Décembre 1947 dans une famille chrétienne de 14 enfants ; il était un « Peul-Mossi » qui n’a jamais oublié ses origines modestes. Son père, décédé le 4 août 2006, fut prisonnier comme tirailleur dans la seconde guerre mondiale, puis après avoir été enrôlé en Indochine dans les sales guerres coloniales, abandonné par la France à une retraite de misère d’ancien combattant, il est infirmier dans la gendarmerie de Haute-Volta. Sa mère, Marguerite est décédée le 6 mars 2000.

Après des études secondaires à Bobo-Dioulasso, la carrière militaire de Thomas commence à 19 ans, avant qu’il ne soit envoyé poursuivre sa formation à Madagascar. Il aura donc l’occasion d’observer de ses propres yeux les soulèvements populaires malgaches contre le régime néo-colonial en 1971/1972. Ici, naissent ses idées d’une « révolution démocratique et populaire ».

Il retourne en Haute-Volta en 1972, et participera à la guerre contre le Mali de 1974. Il va ensuite en France, puis au Maroc où il rencontre en 1976 Blaise Compaoré. Les deux hommes deviendront rapidement très proches, se considérant comme des « frères ». Les deux hommes formeront avec Henri Zongo et Jean-Baptiste Boukary Lingani le ROC ou Rassemblement d’Officiers Communistes qui sera un rassemblement de jeunes officiers voulant changer les choses.

Thomas Sankara est nommé Secrétaire d’Etat à l’Information en Septembre 1981 dans le gouvernement Saye Zerbo, et fera sensation en se rendant à vélo à sa première réunion de cabinet. Il démissionnera avec fracas le 21 Avril 1982 pour marquer sa protestation, en s’écriant « Malheur à ceux qui veulent bâillonner le peuple ».

Le 7 novembre 1982, un coup d’état place Jean-Baptiste Ouedraogo au pouvoir. Thomas Sankara sera nommé Premier Ministre en janvier 1983. Dans son discours d’investiture, le mot « peuple » revient 59 fois. Thomas Sankara se fait immédiatement remarquer au sommet des « non-alignés » de New Delhi par un discours virulent contre le néocolonialisme. Mais le système de la Françafrique fait la pluie et le beau temps ! Après une visite des conseillers français aux affaires africaines, Guy Penne et Jean-Christophe Mitterrand, le fils du président français, Thomas Sankara sera emprisonné par Ouedraogo le 17 mai 1983.

Son ami d’alors Blaise Compaoré organise un coup d’état le 4 Août 1983, et le libère. Puis on force Thomas Sankara à prendre le pouvoir.

Thomas Sankara président des pauvres

« Tom Sank » comme certains l’appelaient voulait être un président différent, et incarnait un certain enthousiasme. Il a commencé par prendre quelques mesures spectaculaires comme vendre les voitures de luxe des membres du gouvernement, et se déplaçait lui-même en Renault R5.

Au premier anniversaire de la « Révolution », le 4 Août 1984, il change le nom de son pays de Haute-Volta, hérité de la colonisation, en « Burkina Faso », ce qui signifie « Le Pays des Hommes Intègres ».

Commencent ici ses œuvres pour redonner au Burkina Faso une dignité, une autonomie et une indépendance économique (le fameux « consommons Burkinabé ») de par ses actes et ses discours. Très tôt contre l’injustice, il se montre contre la domination historique des grandes puissances sur son pays et pour la participation du peuple au pouvoir ; le mot d’ordre est que le pays doit vivre de ses propres forces et au niveau de ses propres moyens.

Il décrète la gratuité des loyers durant toute l’année 1985, et entame un programme important de construction de logements.

Dans un pays où l’espérance de vie atteignait à peine 40 ans, et qui avait le record mondial de décès chez les enfants de moins de cinq ans, il a développé une vaste campagne de vaccination des enfants qui fera chuter le taux de mortalité infantile, et de construction d’hôpitaux. Il a fait construire énormément d’écoles. Il a mis en place une grande réforme agraire de redistribution des terres aux paysans, avec une élévation des prix et la suppression des impôts agricoles.

Il a montré une conception moderne de la condition féminine, en condamnant la polygamie, en interdisant l’excision, et en permettant aux femmes une meilleure participation à la vie politique. Il a nommé plusieurs femmes dans son gouvernement.

Il a engagé une lutte contre la corruption, qui s’est traduite par des procès retransmis à la radio, mais sans condamnation à mort. Il a également entrepris une campagne de reboisement du Sahel par des plantations de millions d’arbres pour stopper l’avancée du désert.

Il n’a pas hésité à reprendre à son compte certaines thèses panafricanistes de Patrice Lumumba ou Nkwame Nkrumah. Il prend position pour le Front Polisario. Il soutient le Nicaragua sandiniste. Il critique le FMI et les institutions monétaires internationales.

Sa vision ne le limitera pas au seul Burkina-Faso puisqu’il sera très actif à dénoncer la néo-colonisation, sera un vif pourfendeur de l’apartheid, et fera sensation en s’opposant au paiement de la dette par les Africains. Lors d’un sommet de l’OUA à Addis-Abeba, il s’écriera « Je dis que les Africains ne doivent pas payer la dette. Celui qui n’est pas d’accord peut sortir tout de suite, prendre son avion et aller à la Banque mondiale pour payer ».

Une énorme popularité malgré des erreurs

Sankara a certes fait des erreurs. Mais on a aussi mal compris les bouleversements qu’il entreprenait. Il voulait imposer aux fonctionnaires de participer à des chantiers, et ça ne plaisait pas à tout le monde. Il s’est heurté aux partis politiques et aux syndicats qui préféraient garder leurs habitudes, leurs prérogatives. Dans l’enthousiasme de la « révolution », il remplace par exemple 2.600 instituteurs par des « révolutionnaires » peu qualifiés. Mais peut-on parler véritablement de révolution populaire ? Alors qu’en fait cela a commencé par un putsch de militaires… Et pour faire contre-poids à l’armée, il encouragera la création de sortes de milices qui finiront par créer de l’insécurité. Il contrôlera la presse, et certains de ses opposants qu’il fait enfermer. Quels paradoxes ! Il a une formation de militaire, et malgré sa grande ouverture, un esprit militaire demeure en lui. Un conflit frontalier conduira à des affrontements avec le Mali, durant lesquels près de 100 personnes perdront la vie.

Lors du 4ème anniversaire de la révolution, Sankara reconnaîtra quelques erreurs, et décidera d’infléchir certains aspects de la révolution. On lui prête notamment la phrase : « Je préfère faire un pas avec le peuple, que cent sans le peuple ».

Des rumeurs de complot bruissent au Burkina-Faso ce pays qui, comme on l’a vu, a souvent été agité par des coups d’état. Sankara, comme tous, les entend, et on lui prête les propos suivants, difficiles à vérifier, mais qui auront contribué à augmenter sa légende après sa mort : « On peut tuer un homme, mais on ne peut pas tuer ses idées », ou commentant l’attitude de Blaise Compaoré « Le jour que vous entendrez que Blaise Compaoré prépare un coup d’État contre moi, ce n’est pas la peine de me prévenir. Car, ce serait trop tard ».

Ce qui est certain, c’est que Compaoré, alors ministre de la justice dans son gouvernement, ignore les recommandations de Sankara, et vit dans le luxe. Il a également épousé un membre de la famille d’Houphoüet-Boigny, le président de la Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire voit Sankara d’un mauvais oeil, et est très proche de la France, qui digère mal les discours de Sankara et craint qu’il fasse tache d’huile en Afrique.

L’attitude de Sankara, et la grande popularité dont il jouira au sein de la jeunesse africaine finiront par lui attirer la méfiance de ses voisins, et de certains pays occidentaux, dont surtout la France, qui, cohabitation aidant, resserre les liens de la Françafrique et décide d’en finir d’avec ce trublion, en jouant la carte Compaoré.

Le 15 Octobre 1987

Thomas Sankara est en réunion avec des conseillers quand des bruits d’armes automatiques résonnent. Il aurait dit à ses conseillers « Restez, c’est à moi qu’ils en veulent ». Il sort du palais, en short, les mains en l’air, mais visiblement les mutins n’avaient pas pour consigne de l’arrêter, mais de le tuer, et quelques rafales mettent fin à sa vie, ainsi qu’à celle de douze de ses conseillers.

Comme pour tuer le symbole une seconde fois, il sera enterré à la va-vite, et de façon quasi-anonyme.

L’onde de choc provoquée par son assassinat parmi la jeunesse africaine, et notamment burkinabé, a poussé le régime à lui donner une sépulture plus convenable par la suite. Toute la population burkinabé défile en effet dans les rues pour pleurer l’enfant chéri qui n’avait que 37 ans, et les jours suivants, des milliers de personnes se rendent sur sa tombe en condamnant ainsi ce crime.

Son bras droit Blaise Compaoré prend le pouvoir aussitôt après sa mort, et prétendra avoir agi ainsi parce que Sankara projettait de l’assassiner, mais ses propos n’ont pas convaincu grand monde. Et 20 ans après, l’assassin est toujours au pouvoir.

 

Manif cette après midi à Lille

Publié: 22 novembre 2007 par luttennord dans Infos, Rendez vous

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Au départ de la porte de Paris à 14h30 environ 4 à 5000 étudiants et lycéens ont manifestés dans les rues de Lille cette après midi.

 

Dès le début le ton était donné par les manifestants qui se sont dirigés dans le sens inverse à celui qu’attendait la police ! Réponse immédiate des forces de l’ordre blocage du cortège dans la rue jean Bart et premier face à face tendu.

 

Le cortège reprendra le chemin traditionnel en direction du rectorat, deuxième face à face avec les playmobils, et s’en suivra une petite balade sauvage jusqu’au quartier Wazemme avec un troisième face à face qui sera celui la plus tendu avec une première poussée des manifestants à laquelle la milice répondra à coup de tonfa !

 

La soirée ce poursuit sur le campus de Lille 3 avec 3 groupes en concert ce soir dont le fameux René Binamé.  Rv à 18h00 dans le hall du bâtiment B.

 

Mardi nouvelle manif étudiante contre la loi Pécresse à 14h30 à la Porte de Paris.

 

Salutation militante et révolutionnaire

Culture à Lille3 occupé

Publié: 21 novembre 2007 par luttennord dans Rendez vous

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Aujourd’hui à l’université Lille 3 : 

13h30 – ATELIER-DISCUSSION avec un étudiant en Master 2 de sociologie. « Les repères politiques des grévistes de la Lutte CPE ».

puis

16h – PROJECTION-DEBAT – Inch’Allah (45’). Film amateur tourné à l’été 2007 sur la situation des migrants de Calais. Suivi d’une discussion avec le réalisateur.

et sans oublier

18h30 – MANIFESTATION DE SOUTIEN AVEC LES SANS-PAPIERS. Rdv place de la République.

ETENDONS ET INTENSIFIONS LA LUTTE !

Publié: 20 novembre 2007 par luttennord dans Rendez vous

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Etendons et intensifions la lutte !

TOUTES ET TOUS EN GREVE LE 20 NOVEMBRE !

Cette fois encore, la situation est claire. Le pouvoir en place poursuit ses offensives contre les travailleurs pour le compte du grand patronat et des plus nantis :

– Briser un système de retraite socialisé et fonctionnant par répartition (qui a fait ses preuves sur le plan social) pour le livrer, en passant par une tentative de culpabilisation des travailleurs-ses, aux fonds de pensions privés.

– Poursuivre la casse des services publics, par une réduction drastique des moyens, par une attaque sans précédent des statuts et par une précarisation toujours plus massive, afin d’orchestrer plus certainement leur privatisation.

Ils ont les dents longues ! Les services publics et le système par répartition offrent, dans la perspective capitaliste, des opportunités formidables de privatisation et de marchandisation à hauteur de plusieurs milliers de milliards d’euros à l’échelle mondiale.

Nous faire travailler plus longtemps et casser les services publics ?

C’est certainement l’objectif du gouvernement, mais il s’agit surtout de faire sauter le système actuel de solidarité intergénérationnelle et interprofessionnelle et d’appliquer un système de décote qui contraigne les travailleurs-ses, qui n’arriveraient pas au bout, à se tourner vers des complémentaires privées, ou à survivre de petits boulots ultraprécaires et de misérables expédients. Le train d’attaque a commencé par les régimes dits «spéciaux» mais le reste du secteur public et le secteur privé y passeront aussi. En terme de stratégie, la donne est claire, il s’agit de diviser les secteurs entre eux et de les faire imploser à terme, mais en attaquant de toutes parts. Vieille recette «à la Thatcher», héritée de ses maîtres américains, qui a fait ses preuves en dégâts sociaux au Royaume-Uni.

Quant aux services publics, c’est limpide. Le plan « Fonction Publique 2012 », derrière ses allures prétentieuses de consultation devrait mener, sur cinq ans, à la suppression de près de 200 000 postes. Ce sont déjà 15 000 suppressions pour 2007, puis plus de 22 000 en 2008. Les conditions de travail des personnels et la qualité de service aux usagers vont se dégrader de plus en plus.

De l’argent il y en a dans les caisses du patronat !

Les cotisations non versées par le patronat se chiffrent à plus de 200 milliards d’euros depuis 1991. L’enrichissement des plus grandes fortunes professionnelles de France a augmenté, rien qu’en un an, de 80 milliards d’euros.

Les nouveaux coups portés contre les travailleurs-ses sont donc une grande occasion de se mobiliser et de lutter ensemble, pour défendre des conquêtes sociales fondamentales… et d’en obtenir de nouvelles. La grève du 18 octobre a été une réussite, dans les transports, mais aussi dans plusieurs autres secteurs. Nous savons cependant que, contre ce gouvernement, une journée de grève ne suffit pas pour gagner. Nous savons aussi que pour gagneril faut que tous les secteurs se battent ensemble.

Alors, mettons-nous toutes et tous en grève le 20 novembre !

Réunissons-nous en Assemblées Générales ! Mettons en débat nos revendications,

la reconduction de la grève et la lutte interprofessionnelle !

GRÈVE INTERPROFESSIONNELLE

manifestation à Lille

 14h00 Porte de Paris

Brout’chouille ! street, punk eud’corons

Publié: 19 novembre 2007 par luttennord dans Infos

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Brout’chouille c’est la bas vers les mines et les corons digne sucesseur d’edmond tanniere

Brout’chouille c’est un groupe de copains, de camarades, de galères…

Strictement antifasciste, ils viennent de jouer ce week end au concert antifa de charleroi, leur musique est un savoureux mélange de punk et de oï.

Avec des textes très militants et conscient de l’histoire ouvrière et syndicale de la région du Pas de Calais Broutchouille est un groupe alternatif, partisan du chaos et de la révolte, comme on aimerait en voir plus souvent !

Pour les découvrir : http://www.myspace.com/broutchouille

Cathos-fachos-machos- vous nous cassez le clito !

Publié: 19 novembre 2007 par luttennord dans Infos

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Cathos-fachos-machos- vous nous cassez le clito !

 

Ce samedi 17 novembre comme prévu nous nous sommes mobilisés face aux catholiques intégristes et à leurs chiens de garde, les jeunesses identitaires et l’association Terre Celtique.

 

Une cinquantaine de fou de dieu ont priés durant 1h30 sous protection policière et de jeunes nazillons pour qui visiblement la prière du jour était secondaire.

 

De notre coté 150 personnes, des antifascistes du scalp, des féministes… toutes et tous bien motivés pour chanter plus fort que l’avé maria des ennemis du camp d’en face.

 

Gardons l’œil ouvert et la garde bien haute !

Roms à LILLE : entre misère et abandon…

Publié: 16 novembre 2007 par luttennord dans Infos

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La situation des roms sur Lille et dans d’autres villes de france fait froid dans le dos. Le préfêt Canepa, (et oui encore lui !) après les avoir expulsés d’un terrain à lille-sud, fait aujourd’hui la sourde oreille.

 Voici la prise de position du Syndicat Sud et un lien sur un reportage parue sur un blog : http://interdits.net/interdits/index.php?option=com_content&task=view&id=202&Itemid=67

Prés de 500 roms de Roumanie survivent depuis plusieurs mois dans la grande misère à Lille. Citoyens européens depuis le 1er janvier 2007, ils pensaient, en venant en France, échapper aux discriminations dont ils font l’objet en Roumanie depuis toujours.

La situation de ce peuple rejeté de partout était prévisible. Pourtant sédentaires, ils sont contraints de se déplacer continuellement, considérés alors comme des « gens du voyage ». L’Europe ne se préoccupe pas de cette minorité et préfère sabrer le champagne autour du « nouveau – mini – pseudo – traité européen » : preuve que l’Europe des marchandises se construit au détriment d’une Europe des Hommes.

En France, les pouvoirs publics s’en lavent également les mains. L’ONG Médecins du Monde, le 11 avril 2003 à Genève lors de la 59ème session de la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU, tirait la sonnette d’alarme en évoquant les conditions d’accueil des roms en France et la répression dont ils faisaient l’objet.

Depuis leur expulsion le 13 septembre dernier de leur campement rue de Marquillies à Lille-Sud, ils se retrouvent disséminés aux quatre coins de l’agglomération vivant sous des bâches ou de légères tentes. La situation humanitaire et sanitaire est plus que jamais alarmante. Hommes, femmes, vieillards et enfants vivent dans le dénuement le plus total au milieu des rats, sans eau, sans chauffage. Les maladies liées à leur condition de « vie » augmentent au point que plusieurs hospitalisations ont été nécessaires.

Aujourd’hui, seules des associations (tels que l’AREAS, le Secours Populaire, Médecins Solidarités Lille, etc.) et des assistants sociaux du Service Social Départemental de Lille-Sud interviennent sur place pour leur apporter aide et soutien. Les pouvoirs publics adoptent une position intolérable : le pourrissement de la situation ! Le préfet du Nord qui devait rencontrer les maires pour aborder « la question rom » le 18 octobre dernier s’ancre dans un immobilisme qui peut être qualifié de non-assistance à personne en danger. Pour quelles raisons, son intervention ne se limite qu’à leur expulsion alors qu’il a le pouvoir, par exemple dans l’urgence en lien avec le ministère de la défense, de faire intervenir la logistique de l’armée pour que chauffages, couvertures, sanitaires puissent être apportés sur les campements.

Les familles roms souhaitent, comme tout citoyen européen, accéder aux besoins élémentaires tels que le droit au logement, à l’éducation. Pourtant cela leur est refusé !!

La section SUD du Conseil Général du Nord exige :

du préfet qu’il fasse valoir immédiatement son droit de réquisition conformément à la loi Besson de 1991.

du recteur qu’il permette la scolarisation des 200 enfants roms conformément aux Droits de l’Enfant.

du Président du Conseil Général du Nord, qu’il apporte soutien aux professionnels engagés auprès de ces familles et prenne position clairement et publiquement contre cette situation intolérable.