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Acta non verba CNT Lille

« Acta non verba » est un film documentaire présentant différentes initiatives antifascistes en France et à l’étranger. Il a été réalisé en 2014 par Hazem (militant antifasciste marseillais) avec la participation de Nosotros (Marseille), Lucio (Paris), FTP (Marseille), Antira football (Hambourg), Rote Flora (Hambourg), Askatasuna (Turin), Antifa Boxe (Turin), Moscow Death Brigade (Moscou), P. Silaev (Moscou), La Horde et Quartiers libres (Paris-banlieue).

« Acta non verba » sera projeté le dimanche 1er février 2015 à Lille (entrée gratuite). La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur.

Rendez-vous à 17h à la Maison des syndicats CNT de Lille, 32 rue d’Arras.

Présentation du film par son réalisateur :

Il n’est pas facile d’expliquer pourquoi et comment j’ai mené ce projet de documentaire, et j’ai longtemps hésité sur la manière de le faire. Au départ, « Acta non verba » est né de plusieurs constats : celui de la montée des extrêmes droites en Europe, de leur renouvellement théorique et de leurs nouveaux visages ; celui aussi du désarroi de la gauche, de notre immobilisme et de tout ce qui nous coupe des réalités du monde qui nous entoure.

La mort de Clément Méric fut un vrai choc pour moi, tout comme son traitement médiatique. Je me suis rendu compte à cette occasion à quel point nous étions mal compris et mal organisés… Aussi, pour moi, faire « Acta non verba » répondait à un besoin : dans un monde où le support visuel s’impose, j’ai voulu réaliser un documentaire qui parle de nos luttes, de ceux qui ne baissent pas les bras et qui continuent à expérimenter.

En présentant différents collectifs, en France et à l’étranger, j’ai voulu montrer nos projets et nos contradictions, mais surtout faire un état des lieux, donner la parole à ceux qui sont présents sur le terrain.

En réponse aux stéréotypes et aux fausses représentations que certains donnent de l’antifascisme, j’espère que ce documentaire, fait par des militants, permettra aux spectateurs de mieux comprendre nos raisons d’être, nos espoirs, nos aspirations ainsi que la logique de nos actes.

Bande-annonce :


Couverture Hazem

Une rencontre-débat avec Hazem El Moukaddem, auteur du livre Panorama des groupes révolutionnaires armés français de 1968 à 2000, aura lieu jeudi 20 juin 2013 à 19h à la Maison des syndicats CNT, 32 rue d’Arras, Lille.

Présentation du livre :

La France semble atteinte d’un étrange syndrome qui fait que ses frontières semblent la protéger de tous les maux. Il en a été ainsi du nuage radioactif de Tchernobyl qui a survolé tous les pays voisins mais qui a eu le bon goût de contourner l’Hexagone. De même, la crise qui touche nos amis grecs, italiens, espagnols et anglais nous épargne étrangement malgré quelques remous ici et là. Mais on sait que nos chômeurs sont des fainéants, nos ouvriers de mauvais coucheurs, nos amis étrangers et Rroms des égoïstes qui n’ont aucune reconnaissance pour les gouvernants, et nos taulards des gens de mauvaise foi.

Ainsi, d’après ce qu’on nous affirme ici et là, pendant les « années de plomb », si des mouvements révolutionnaires armés se sont exprimés en Allemagne, en Italie et un peu partout en Europe, il n’y aurait rien eu de particulier en France. Enfin, rien de réellement notable. Même pas de quoi en écrire l’histoire. Dixit les July, Glucksmann, Castro, BHL et tant d’autres aujourd’hui occupant tous des postes de pouvoir, tant dans la presse, la culture, la politique que dans l’économie. Toutes les politiques institutionnelles de ce pays semblent fonctionner désormais avec, comme base affirmée, la négation du mouvement armé. Une des tâches de l’antiterrorisme est d’ailleurs de fabriquer de l’unanimité autour de la dépolitisation et de la criminalisation des résistances du mouvement révolutionnaire. Et force est de constater qu’en France, l’extrême gauche, pour l’essentiel, a participé à ce large consensus. Alors quoi, renégats, repentis ou simplement amnésiques ? Pourtant, si nous nous bornons à comparer le nombre d’attentats entre 1968 et 1976 en Italie et en Allemagne, désignés pour être le creuset de la lutte armée européenne, avec ceux perpétrés pendant la même période en France, nous sommes en droit de remettre en question cette négation. On constate en effet que, durant ces huit années, trois fois plus d’actions politiques violentes sont commises sur ce territoire que dans les deux autres pays réunis. Alors qu’en est-il vraiment ?

Ce livre propose une chronologie commentée des mouvements révolutionnaires armés français de 1968 à 2000 et retrace une histoire qui, de la Gauche Prolétarienne à Action Directe en passant par les Groupes d’Action Révolutionnaire Internationaliste, les Brigades Internationales, les Noyaux Armés pour l’Autonomie Populaire et la guérilla diffuse du mouvement autonome, a existé, fait partie de la réalité politique de ce pays et a sa logique. Ce panorama du mouvement armé en France, loin de vouloir clore le débat, cherche au contraire à l’ouvrir en rompant avec les vulgates et les critiques préfabriquées de la psalmodie anti-terroriste, qu’elles soient prononcées par les historiens, les journalistes ou certains militants eux-mêmes.


Vendredi 20 avril –  dès 19h
Soirée-débat : les sociétés coopératives, une alternative au capitalisme ?

Les SCOP qu’est-ce que c’est et comment ça marche ?
Par un intervenant de l’Union Régionale des Scop du Nord

Retour d’expériences sur la création et le travail dans les Scop
Par des travailleurs coopérateurs de Les Arboristes (aboristerie) et des La Coopérative des Tilleuls (informatique / communication)

Débat avec des coopérateurs et des syndicalistes de la CNT autour des coopératives, du syndicalisme et de la révolution

A la maison des syndicats CNT de Lille, 32 rue d’Arras.
Organisé par le Syndicat des Travailleurs de l’Industrie et des Services (CNT-STIS 59)


Plus d’infos sur le site de la CNT NP2C.


L’UL-CNT de Lille organise une projection-débat sur l’affaire de Tarnac vendredi 21 octobre à 19h à la Maison des syndicats CNT, 32 rue d’Arras à Lille (entrée gratuite).

L’affaire de Tarnac :

Le 11 novembre 2008, 150 policiers, dont beaucoup appartenaient aux brigades antiterroristes, envahissaient un village de Corrèze pour arrêter neuf personnes, soupçonnées d’avoir provoqué des dégradations de lignes de chemins de fer SNCF. Suite à une garde à vue de 96 heures, cinq d’entre elles étaient placées en détention provisoire ; Julien Coupat, considéré par le procureur comme le « chef d’une structure à vocation terroriste », risquant 20 ans de réclusion criminelle ; les quatre autres personnes soupçonnées « d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » risquant quant à elles jusqu’à dix ans de réclusion criminelle…

Que pouvait justifier un tel déchaînement policier et judiciaire alors que le procureur de Paris lui même indiquait ne pas disposer de suffisamment d’éléments pour les incriminer dans les dégradations ? Et, plus largement, qu’a signifié dans cette affaire le flou volontairement entretenu autour du terme de « terrorisme » ?


La CNT est une organisation syndicale qui monte. La combativité déployée par nos militant-es et le gain de crédibilité syndicale que connaissent nos pratiques de luttes, d’autogestion et d’action directe font peur aux patron-nes, aux capitalistes et à leurs allié-es. Pour nous faire taire, ils font tout leur possible !

La CNT, organe de solidarité entre travailleur-ses, outil de lutte et de résistance aux exploiteur-ses qui nous affament et nous narguent, est de plus en plus efficace et donc de plus en plus prise pour cible :

RÉPRESSION PATRONALE
A Lille comme ailleurs, les directions voient d’un mauvais œil l’implantation de sections syndicales CNT dans les boîtes. Un syndicat combatif qui refuse la collaboration de classe (travailleur-ses et capitalistes ont des intérêts divergents et seuls nos oppresseur-ses ont intérêt à ce que nos deux classes s’entendent pour conserver leurs privilèges) et qui, directement contrôlé par sa base, n’est pas aussi prompt que certaines centrales corrompues à signer des accords défavorables aux employé-es ne peut pas plaire à ceux qui ne vivent que grâce à l’argent qu’ils nous volent. Les patron-nes utilisent tout l’arsenal juridique à leur disposition pour tenter d’interdire l’implantation de sections syndicales CNT dans les entreprises qu’ils contrôlent. Rien qu’à Sevelnord (Valenciennes, groupe PSA), la direction a intenté deux procès en vue d’interdire la section CNT de l’usine et multiplie les intimidations envers nos camarades qui l’animent. Après d’âpres batailles et de nombreux frais, la section existe officiellement et a été jugée légale.

RÉPRESSION POLICIÈRE
Comme la plupart des acteur-ices des différents mouvements sociaux récents et particulièrement au cours de celui pour la sauvegarde du régime des retraites qui a secoué la France cet automne, les militant-es de la CNT sont victimes de l’acharnement de la police et de la justice bourgeoise (bras armés par l’État à la solde des capitalistes) qui tentent tout pour intimider les grévistes et casser les contestations à grand coup de tonfa, d’amendes et de prison. Les procès s’enchainent et les peines tout aussi exorbitantes que disproportionnées tombent. Difficile pour notre organisation et ses militants de trouver les ressources financières nécessaires. Face à la répression, la solidarité est l’arme que nous devons déployer !

AGRESSIONS FASCISTES
Notre syndicat à toujours combattu le fascisme, le racisme et la xénophobie. Opposé-es aux idées et aux lois nauséabondes promues par les gouvernements successifs (chasse aux sans-papiers, aux Roms, débats sur « l’identité nationale »,…) ainsi qu’aux partis et groupuscules d’extrême droite qui se développent sur ce terreau (Front National et Identitaires), les militant-es de la CNT et ses locaux sont la cible récurrente d’attaques perpétrées par les nervis fascistes. Nous devons tout faire pour éviter que Lille ne devienne à l’image de Lyon, où des éléments fascistes ultra-violents n’hésitent plus à tenter d’assassiner des militant-es de notre organisation.

Toutes ces luttes coûtent beaucoup d’argent. Le patronat, l’État et leurs allié-es attaquent les militant-es et leurs organisations aux portefeuilles de manière délibérée: ils savent que c’est un moyen très efficace de les plomber et de les rendre inaudibles.

Nous avons besoin de vous pour nous aider à les financer. Venez nombreux-ses participer à lajournée de soutien à l’Union Locale des syndicats CNT de Lille et environs organisée samedi 18 juin 2011 :

  • 15h : projection suivie d’un débat sur la répression antisyndicale organisés par le Syndicat des Travailleurs de l’Industrie et des Services 59 à la Maison des Syndicats CNT de Lille (32 rue d’Arras).
  • 18h : apéro, toujours à la Maison des Syndicats CNT de Lille.
  • 21h : concert au Centre Culturel Libertaire (4 rue de Colmar, Lille) avec Mr Marcaille (Noise), Chuche Ma Gaillette (Oi!), Miss America (Punk hardcore) et 3Bones (Gabber).

Tous les évènements proposés sont à prix libre.

A télécharger :