Archives de janvier, 2010


rassemblement de soutien à la fau-ait

Le 30 janvier à 11H, place de la République à Lille, l’Union Locale des syndicats CNT Lille organise un rassemblement de soutien aux anarcho-syndicalistes de la FAU (Freie Arbeiterinnen- und Arbeiter-Union).

La section allemande de l’Association Internationale des Travailleurs a été interdite pour la première fois depuis 1933 à la suite d’une lutte menée dans le cinéma Babylon à Berlin. Ce cinéma, exploite ses salariés comme les pires des capitalistes alors qu’il est tenu par Die Linke (l’équivalent du Parti de Gauche en France). En représailles à la lutte menée par la section FAU pour obtenir de meilleurs conditions de travail, le parti aidé par le syndicat majoritaire Ver.di a fait interdire la FAU.

Plus d’infos : http://lille.indymedia.org/article1…

La lutte des classes n’est pas morte et les exploités sauront reconnaître leurs ennemis : capitalistes, et collaborateurs de classes que sont les bureaucraties syndicales et les partis politiques électoralistes.

Venez nombreux ce samedi en solidarité avec les anarcho-syndicalistes de la FAU-AIT !

Communiqué No Border Calais

Publié: 29 janvier 2010 par luttennord dans Infos

calais : communiqué no border

No Border et l’association SôS soutien aux sans papiers met à disposition des migrants et de toute personne qui réclame la liberté de circulation , d’installation et l’ouverture des frontières, un espace revendicatif situé à Calais, ville symbole de l’Europe forteresse que nous bâtissent nos gouvernements, de la chasse à l’homme et du non respect des conventions internationales de protection des réfugiés.

A ce symbole de l’Europe capitaliste nous voulons opposer celui de la Solidarité de Lutte pour le passage des frontières. Dans une démocratie, toute personne est une richesse pour la société. Aucune n’est en trop, ni les privés d’emploi, ni les jeunes, ni les vieux, ni les étrangers.

Cet espace n’est pas un nouveau Sangatte, aucun aménagement de l’horreur subie quotidiennement par des milliers de personnes en quête de protection ou de survie ne saurait remédier au problème de la fermeture des frontières.

Les militants Noborder veulent faire du Hangar Kronstadt un espace d’autogestion, d’informations, de débats et de lutte pour la liberté de circulation et l’ouverture des frontières.

Des réunions avec les associations locales et la population calaisienne sont prévues afin de définir de quelle manière ils souhaitent soutenir et participer au projet.

Communiqué CNT : Manifestation du 21 Janvier

Publié: 21 janvier 2010 par luttennord dans Infos, Rendez vous

Services publics, arrêtons le massacre !
Communiqué de presse confédéral du 19 janvier 2010

Depuis plusieurs années, tous les services publics sont petit à petit laminés, démantelés, privatisés.

La Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) en oeuvre depuis 2007, véritable machine de guerre contre le service public a encore aggravé la situation. Depuis sa mise en place plus de 100 000 postes auront été supprimés dans la seule fonction publique d’État, avec plus de 34 000 suppressions programmées pour la seule année 2010.

La loi sur la « mobilité », entre autres, remet clairement en cause le statut de la fonction publique et le recours généralisé aux contractuels, souvent précaires, anticipe le basculement vers une gestion des personnels calqué sur celle du privé et en perspective des privatisations et des externalisations de plus en plus nombreuses.

On nous parle d’efficacité « faire plus avec moins ». Mais comment faire dans des écoles aux classes déjà surchargées ? Dans des hôpitaux au sous-effectif dramatique ? Dans des établissements publics sous-financés dépendant de plus en plus de leurs « fonds propres » ? Dans toutes les administrations où les effectifs actuels ne suffisent déjà plus à assurer un service correct, minimum serait-on tentés de dire ?

On nous parle de crise et de déficit, ne nous laissons pas berner !

La Crise à bon dos, la politique doctrinaire de non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et de réduction des missions de service public date de bien avant la Crise.

Les déficits sont abyssaux ? Certes, mais ces déficits sont volontairement creusés depuis des années par des réductions d’impôts scandaleusement iniques et économiquement inefficaces par-dessus le marché. Souvenons-nous que la première version du « bouclier fiscal » a été votée en 2005 sous le gouvernement Villepin, cinq ans déjà. Et ce n’est que la plus symbolique de ces mesures prises tout au long de la première décennie du siècle.

Il s’agit ni plus ni moins que d’un démantèlement programmé du service public à la manière de ce qui s’est passé en Grande-Bretagne et aux États-unis sous Thatcher et Regan. « Affamer la bête » (Starve the beast ) disaient-ils, vingt ans après nous y revoilà. Avec les résultats que l’on peut anticiper en se remémorant la crise du système ferroviaire britannique ou celle de la gestion de l’électricité en Californie.

Autant de services rendus à la population livrés aux intérêts privés, à la marchandisation et ce sont bien sûr les personnes les plus défavorisés économiquement ou géographiquement qui en pâtiront le plus.

Contre ces régressions réunissons-nous en Assemblées Générales sur nos lieux de travail. La lutte ne s’arrête pas à une seule journée pour faire plier ce gouvernement.

Toutes et tous en grève reconductible le 21 janvier dans l’ensemble de la fonction publique !

Rv à Lille à 14h30 Porte de Paris

La Brique N°20 est de sortie !

Publié: 21 janvier 2010 par luttennord dans Infos

la brique n°20 est de sortie !

Le numéro 20 de La Brique vient de sortir, c’est dans les kiosques de la région, chez nos dealers ou sur abonnement…

L’édito :

Un camarade nous a raconté l’histoire récente d’un instituteur qui s’est battu pour régulariser un sans-papiers. Un élève de CM2. Avec d’autres, il a fait des pieds et des mains pour arracher son autorisation à vivre en France. Quand les flics sont venus dans son école pour embarquer le gamin, il leur a dit qu’il n’était pas là. Il l’a caché chez lui. Au bout de quelques mois, le petit et sa famille ont eu les papiers. Une histoire, parmi des milliers d’autres. Qui prouve, s’il le fallait encore, qu’à un moment il faut savoir prendre des risques, aller contre la loi, se mettre en danger, bousculer, s’énerver, faire l’exact opposé de ce que l’on attend de nous.

En juin 2008, les sans-papiers de Vincennes, plutôt que de continuer à subir l’humiliation et la brutalité de l’enfermement des centres de rétention, ont préféré y mettre le feu. Ils passent devant le juge le 25 janvier. En avril 2009, les salariés de Continental, pris pour des merdes, auraient pu se laisser mettre à la rue, et la fermer. Ils ont préféré occuper leur usine et aller mettre le bordel à la sous-préfecture de Compiègne. Ils ont rendez-vous devant la justice bourgeoise le 13 janvier. Les salariés de Pimkie, plutôt que d’aller célébrer Noël avec une boule au ventre, ont préféré passer les fêtes sur le piquet de grève devant leur boîte et sous la flotte. A défaut d’augmenter leur prime, ça leur permettait de dire à tout le monde, que leurs patrons, ces raclures de Mulliez, ils les emmerdaient sincèrement.

Bien sûr, toutes ces petites histoires ne font pas une révolution. Mais elles alimentent sa possibilité. Comme notre petit canard. Comme ce nouveau local autogéré à Lille-Fives, Le Chat crevé. Comme bien d’autres initiatives de luttes, partout, ici et ailleurs…. qui peuvent parfois paraître inutiles, vaines, sans lendemain. Il arrive ainsi qu’on se demande à quoi sert La Brique qu’on se crève à sortir tous les mois.. Mais on nous dit qu’il faut continuer, que c’est important. Et quelque part, on le sait bien. Même face à la morosité, il ne faut pas lâcher. Que toutes ces petites étincelles, tous ces combats autour de nous, à défaut de rassembler le peuple sur les barricades demain permettent d’envisager qu’elles se montent les jours d’après…

Continuer !

Année 2010. Des milliers d’expulsions, des dizaines de milliers de gardes à vue, de nouvelles lois racistes, répressives, de nouvelles prisons, un million de chômeurs supplémentaires… La gestion de la crise va continuer. Nul doute. Car ils n’ont plus rien à nous proposer, à nous vendre. Ne leur reste que le contrôle social, sous toutes ses formes, pour éviter que ça leur pète dans les doigts.

Alors l’inconnu, comme chaque année, c’est la riposte. Ceux et celles qui feront un pas de côté, qui leur cracheront à la gueule, qui refuseront, qui s’arrêteront, qui combattront, qui s’organiseront et qui emmèneront tous ceux et celles autour d’eux qui ont envie de vivre, un peu, beaucoup, passionnément. Même pour une heure, une journée, un mois, tout ce qui sera bon à prendre, pour respirer un coup. Pour leur faire comprendre, et se persuader, toujours, que les choses ne sont pas immobiles, que tout peut s’écrouler et se reconstruire.

Alors bonne année à vous qui essaierez encore ces prochains mois de botter le cul aux patrons, aux flics, aux dirigeants, aux petits chefs, au racisme, au sexisme, à la marchandise, bref, à tout ce qui permet à ce foutu système de continuer…

Sinon ce mois-ci, vous pourrez nous retrouver :

- A la manif du jeudi 21 (aujourd’hui !), pour une grosse diffusion d’anciens numéros ;

- Vendredi à 18h « Chez Salah », un café de Roubaix pour discuter de l’enquête sur la Zone de l’Union ;

- Lundi 28 à Arras à l’office culturel, pour une rencontre-projection-débat avec Indymédia Lille et Radio PFM.

La Brique met également son nouveau site internet en ligne sous peu, l’adresse reste la même : http://labrique.net

A tantôt !

Le collectif de rédaction


Les Panthères roses vomissent (sur) le « débat sur l’identité nationale »

Identité nationale : la nausée

A la recherche d’un mythe perdu, d’une identité blanche qui se rêve dans un village de province – l’église surplombant le tableau – Nicolas Sarkozy et Eric Besson « débattent » d’« identité nationale ». Pendant ce temps, les discriminations à l’embauche et les violences policières – en particulier à l’encontre des plus « bronzéEs » – vont bon train. Des débats publics à l’emporte-pièce agitent le chiffon rouge « islam » à tout va et les tensions intercommunautaires enflent.

Evoquer la France et sa grandeur, le patrimoine et la tradition comme autant de slogans rassembleurs est certes bien pratique pour cacher la misère en temps de crise. Mais dans ce « débat sur l’identité nationale », c’est le racisme « bien pensant » qui s’exprime parmi les politiques. Des « quand il y en a un, ça va » d’Hortefeux au verlan et la casquette à l’envers du « jeune musulman » de Morano, le visage méprisant et xénophobe de l’UMP au pouvoir crève l’écran. Le terrain était bien préparé : il y avait déjà les jeunes de banlieue stigmatisés au Kärcher, l’Afrique sans Histoire, les quotas grandissants d’expulsion de sans-papierEs et les modifications successives des codes régissant l’entrée et le séjour, sans parler de l’interdiction du port du voile à l’école sous prétexte de « dignité des femmes ». Des « débats » qui n’ont pas lieu d’être, tels que l’interdiction de la burqa ou des minarets, instaurent un climat insupportable de stigmatisation des musulmanEs et particulièrement des arabes.

Ces 20 dernières années, les « autres », celles et ceux qui ne sont pas « comme tout le monde » (trop voilées, trop immigréEs, trop casher, trop hallal.) n’ont cessé d’être stigmatiséEs. Cette transformation des « autres » en fauteurSEs de troubles est bien le même procédé que celui utilisé en 1998 lors des débats sur le PACS, puis en 2004 lors du débat sur l’ouverture du mariage, où l’on reprochait aux homosexuelLEs de se « ghettoïser », quand nous ne réclamions que l’égalité des droits. Trans, gouines, pédés, nous avons aussi à subir ce double discours qui nous exhorte à la discrétion et à la modération d’un côté, et nous refuse de l’autre le principe élémentaire d’égalité des droits (ouverture du mariage et de la parentalité aux homos, changement d’état civil sans obligation de stérilisation pour les trans).

Nous n’avons pas besoin de débattre en France d’une identité nationale surannée. Nous avons besoin de politiques volontaristes pour l’égalité des droits quel que soit lieu de naissance, la religion, la couleur de peau, le sexe, l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou l’état de santé. Nous avons besoin de politiques éducatives d’ampleur contre le racisme, l’antisémitisme, le sexisme, l’homophobie, la transphobie, la lesbophobie, qui vont au-delà de bonnes intentions et d’incantation à la tolérance. Nous avons besoin d’urgence d’une politique de redistribution des richesses. Commençons déjà par supprimer le ministère de l’immigration, de l’intégration et de l’identité national

http://www.pantheresroses.org/

19 janvier 2010


Reflexes : La droite universitaire à la croisée des chemins

Publié: 18 janvier 2010 par luttennord dans Infos

Elections aux CROUS 2010 : La droite universitaire à la croisée des chemins

Publié le 13 janvier 2010, mise à jour le 16 janvier 2010
par REFLExes

Les élections pour désigner les représentants aux CROUS qui se tiendront dans les universités en mars-avril prochains risquent d’être très mouvementées à droite. Non pas tant à cause d’un activisme qui n’a jamais été aussi faible que parce qu’une recomposition se profile à l’horizon, avec des conséquences qu’il est difficile de prévoir.

L’UNI dans la tourmente

En effet, l’UNI [1], principale composante de la droite universitaire depuis plus de 40 ans, pourrait disparaître en 2010 sous la pression de l’UMP. Symptôme de cette crise : Jacques Rougeot [2], membre fondateur du MIL et président historique de l’UNI, a démissionné fin 2009 du poste qu’il occupait depuis les origines de l’organisation sans raison officielle. Les plus hautes instances de l’UMP auraient décidé d’en finir avec l’UNI et de la remplacer par une nouvelle structure : le Mouvement Etudiant ou Mouvement Populaire Etudiant, directement lié aux Jeunes Populaires, la structure jeune de l’UMP, très mal en point en termes d’effectifs. Benoist Apparu a annoncé la décision aux RDJ (Responsables Départementaux de la Jeunesse) de l’UMP fin 2009 lors d’une réunion à Paris, et semble avoir oublié de le dire aux cadres de l’UNI. La décision semble venir directement de l’Elysée. C’est là une bien vilaine façon de remercier un mouvement qui depuis le début des années 2000 était rentré dans le rang, après une première menace de dissolution en 2002. L’UNI n’est pas le seul mouvement droitiste à subir les foudres de l’Elysée. Le MIL, structure qui a pris le relais en 1982 après la dissolution du SAC, a récemment vu sa subvention allouée par l’UMP passer de 475.000 à 144.000 euros !

Il n’est pas certain que cette évolution et ces méthodes si peu « démocratiques » soient du goût de tout le monde au sein de l’organisation. Certains commencent à s’organiser et cherchent de nouveaux alliés, principalement à la droite de la droite. C’est tout du moins ce que laissent penser certains évènements comme la série d’actions musclées contre les locaux du PCF lors des « commémorations de la chute du mur de Berlin » début novembre un peu partout en France ou ces alliances locales avec l’extrême droite comme à Bordeaux, où l’UNI semble avoir des contacts individuels avec les Identitaires. Enfin récemment, l’UNI de Tours, qui a pris officiellement position contre la dissolution du mouvement, a diffusé un clip officiel sur Youtube avec en fond sonore le groupe de Rock Identitaire Français In Memoriam. Le message est très clair !

GUD le retour

Parallèlement, en novembre, Minute éventait les projets de reformation d’un GUD, 40 ans après la création de ce groupe. Menée par Edouard Klein, fils de militants de l’extrême droite historique (papa aurait été au GUD et maman à Ordre Nouveau), l’initiative était ainsi sûre d’être torpillée et ce n’est évidemment pas surprenant de la part de Minute dont le rédacteur en chef est Bruno Larebière, membre du bureau exécutif du Bloc Identitaire sous le pseudonyme de Bruno Vendoire [3]. Le journal est de fait devenu l’organe officieux du Bloc et sert à Bruno Larebière à envoyer des torpilles plus ou moins efficaces en direction de ce qui peut apparaître comme une gêne pour le développement du Bloc, en particulier les structures concurrentes. Un nouveau GUD se placerait dans ce cas de figure puisqu’il serait susceptible de venir compléter une offre déjà pléthorique en terme de groupuscules sur la scène parisienne. D’autant que certains contacts montrent que ce GUD nouvelle mouture ne serait pas exactement sur la ligne des « anciens » [4].

Il semble en effet que l’initiative ait suscité l’intérêt des milieux les plus droitiers et groupusculaires de la communauté juive et que des liens se soient noués, Assas oblige, entre Edouard Klein et Alexandre Gitakos. Or celui-ci est une figure particulièrement active du milieu droitier universitaire. Animateur du blog pro-israélien Le Lion Ardent [5] , qui se revendique « occidentaliste, libéral et patriote », il a derrière lui et depuis 2005 un passé bien rempli à la droite extrême. De France-Israël Jeunes [6], dont il se vante d’avoir gravi peu à peu tous les échelons, à l’UNI en passant par des associations comme « Stop la grève » ou le collectif « Etudiants Contre les Blocages », il n’est tout naturellement pas étonnant de le découvrir dans le nouveau parti – mouchoir de poche de Jean-François Touzé, l’Alliance pour les Libertés (APL) [7].

Cette activité débordante dont se souviennent certains militants sur Assas ne pouvait que l’amener à rencontrer Edouard Klein, activiste du RED sur Assas, groupuscule dont il prit la direction à partir de l’automne 2008 [8], alors que le groupe étudiant était en proie à des remous internes sur la stratégie à adopter, en particulier à l’égard du FN et de la montée en puissance de Marine Le Pen.

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Une des actions organisées par le RED à ses origines en octobre 2005, contre le salon homosexuel Rainbow attitude. Les militants font alors incursion sur le podium emmenés par deux dirigeants des Jeunesses Libanaises Chrétiennes, Tony Baroud et Philippe Sfeir.
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Photographie de groupe. Les organisateurs de l’action, Romain Vincent et Frédéric Pichon, avaient pris soin de rester en dehors de l’action.

L’absence de positionnement clair, entre ligne NR et marinisme, entre soutien pro-palestinien à fondement antisémite et refus de défiler aux côtés du centre Zahra, finit par provoquer l’implosion du RED au printemps 2009. Edouard Klein ne semble d’ailleurs pas lui-même savoir sur quel positionnement politique danser, entre présence assidue aux repas mensuels amicaux du GRECE à Paris au bar Le Jadis, ligne « Ni keffieh, ni kippa » ou encore participation au 9 mai 2009 avec la casquette de responsable du SO [9]. Plus qu’un véritable accord politique entre des milieux au demeurant dissemblables, le point de jonction pourrait se situer sur une volonté commune d’en découdre dans les facultés parisiennes avec les « islamo-gauchistes » selon la terminologie employée depuis quelques années par Maître Goldnadel puis par d’autres, y compris dans certains journaux de la communauté juive. Une telle entreprise pourrait alors trouver le renfort de cogneurs patentés comme Maxime Benhaïm, lui-aussi bien connu pour ses frasques à l’UNI – où il devint un proche de Gitakos – et son appartenance à la LDJ. C’est d’ailleurs au titre de cette appartenance politique que nous avions évoqué son activisme dans un précédent article. Cet intérêt pour une refondation du GUD représenterait un véritable saut qualitatif pour celui qui signait il y a encore peu ses mails de menaces d’un explicite « Maxime, un Français de pur souche ». D’autant qu’il reste l’un des membres les plus virulents et les plus actifs de la LDJ, comme le montre par exemple la photo suivante prise lors d’un très rares collages de la LDJ sur Paris et qui sert d’illustration au site de la fantomatique section lyonnaise de la LDJ :

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Maxime Benhaim LDJ

Pour l’instant, l’initiative semble en sommeil mais les contacts existants, ils ne demandent qu’à être réactivés, surtout qu’ils vont bien au-delà du seul Klein.

Hors les murs

En province, la situation semble plus calme si on excepte Bordeaux mais ce cas a déjà été traité par le blog de Abel Mestre et Caroline Monnot et nous ne saurions rien rajouter de plus que ce qui y a été écrit. La seule autre interrogation pourrait être Nice. Même si les Jeunesses Identitaires sont restées pour l’instant à l’écart du combat universitaire, tirant ainsi sans doute les leçons du peu de retour des investissements passés (RE [10], UDEN [11]), il serait pourtant surprenant que leur poids relatif dans cette ville ne finisse pas par les pousser à occuper également ce créneau qui demeure fondamental dans le repérage et la formation des futurs cadres politiques qui font par ailleurs cruellement défaut au Bloc Identitaire.

[1] Union Nationale Interuniversitaire

[2] http://reflexes.samizdat.net/spip.php ?article289

[3] À ne pas confondre avec Bruno Vendière, alias Bruno Archier, en charge du secteur international du Renouveau Français.

[4] Entendre la génération de militants gudards des années 1980 puis celle des années 1990.

[5] La réouverture du Lion Ardent fut vivement saluée par la Ligue de Défense Juive en mai 2009.

[6] Alexandre Gitakos restera l’inoubliable auteur, au nom de France-Israël Jeunes, d’un communiqué de soutien à Benoît Fleury lorsque celui-ci est entré au conseil général de Vendée au début de l’automne 2009. Le même Fleury qui, rappelons-le, déclarait dans l’Echo des Savanes en mars 1999 qu’il fallait rayer Israël de la carte (sic) et que le GUD avait mis une danse (re-sic) au Bétar lors du procès Garaudy. La solidarité, c’est émouvant. Pour autant, France-Israël n’était pas une association d’extrême droite avant que William Goldnadel en prenne la direction il y a quelques années. Fondée en 1933 par Justin Godard sous le nom de « France-Palestine », l’association a eu pour président le général Koenig et était jusqu’en 1967 largemet composée de gaullistes issus de la résistance. Se reporter à l’ouvrage de Samy Cohen De Gaulle, Israël et les Juifs pour plus de détails.

[7] Parti sur lequel nous aurons l’occasion de revenir, d’autant qu’il comporte quelques figures pittoresques comme Maître Philibert Lepy dont nous avons déjà eu l’occasion de parler et qui poursuit une trajectoire toute en cohérence…

[8] Il succéda ainsi à Romain Vincent dit « La Bête » et Romain Riedberger, aux orientations politiques relativement dissemblables : proche de Marine Le Pen pour le premier et nationaliste et catholique pour le second.

[9] Le 9 mai 2009 était organisé par Serge Ayoub qui n’est pas réputé pour son philosémitisme…

[10] Renouveau Etudiant

[11] Union et Défense des Etudiants Nationalistes

calle


jeudi 14 janvier – 20h : Atelier-débat sur les coopératives d’habitantEs

Cette forme d’habitat collectif se veut autogéré, autonome, populaire, anticapitaliste et urbain.

Dans nos villes perdues où promoteurs privés et banques disputent aux villes et aux bailleurs sociaux la gestion, le prix et la forme de notre habitat, la coopérative d’habitant peut permettre aux habitants concernés de reprendre le pouvoir.

De nombreuses expériences existent à l’étranger depuis des années depuis les pratiques d’auto recupero en Italie (squats d’édifices publics transformés en logements par leurs habitants) jusqu’aux nombreuses coopératives existant depuis des décennies dans les pays anglo-saxons, en passant par le Québec et en poussant jusqu’à la coopérative Emetele en Argentine (1500 chômeurs qui se construisent ensemble leur immeuble)

Dans le cadre de l’atelier sur les pratiques urbaines anticapitalistes,
soirée thématique sur les coopératives d’habitant.

Pour en parler Thèrèse Clerc (82 ans) féministe du collectif la maison des Babayagas à Montreuil (Paris), projet en cours de réalisation d’immeuble collectif de vieilles femmes, sur des bases de logement populaire, autogéré, autonome et pas cher.

Autre intervenante, Bertille Darragon (beaucoup plus jeune) de l’association Habicoop qui se consacre à développer ce dispositif des
coopératives d’habitant à Lyon et ailleurs. Cette association participe notamment au projet Village Vertical à Villeurbanne.

Pour introduire l’échange, 2 courtes vidéos :

– La Maison des Babayagas de Jean-Michel Larocca – 2009 – 15 minutes.

– Le Village Vertical de Habicoop – 2008 – 15 minutes.

Discussion ouverte avec les intervenants ensuite pour vérifier si cette forme d’habitat peut convaincre les anarchistes de tous poils.
Un petit lien pour ceux qui voudraient en savoir déjà davantage :

http://antoine.michelot.free.fr/spip.php?article1184
[Entrée Libre]


Projection/débat du film « les diggers de san francisco »

A 20h projection – discussion autour du fil « Les diggers de san francisco » au chat crevé (A fives entrée à l’angle de la rue Parmentier et de la rue de Bellevue).

« Film documentaire réalisé par Alice Gaillard, Céline Déransart – 54 min. – 1998 – (disponible auprès d’Hésiode, à Marseille)

Dès 1965, alors que des milliers de jeunes déferlent sur San Francisco prêts à lutter contre « l’American way of life », les Diggers organisent la commune libre de Haigh Ashbury. Avec pour mot d’ordre : « Everything is free » (tout est gratuit, sois libre) et « Do your own thing » (réalise-toi et choisis ton action), ils mettent en scène un monde sans argent basé sur l’entraide et l’autogestion.

Insaisissables parce qu’anonymes, groupe informel sans leader, les Diggers deviennent les détonateurs subversifs d’un mouvement auquel chacun participe à sa manière. Les Diggers, qui ont choisi leur nom en référence aux égalitaristes de la révolution anglaise du XVIIème siècle, ont organisé des repas gratuits dans les parcs de San Francisco pour lesquels ils récupéraient ou volaient de la nourriture. Ils ont célébré « La mort de l’argent », organisé des fêtes géantes, des concerts gratuits.

Une partie des Diggers était issue d’une troupe de théâtre de rue qui pratiquait l’Agit-prop et le happening subversif : la Mime Troupe de San Francisco. Les autres, comme Emmett Grogan, qui écrira son histoire dans « Ringolevio », viennent de la rue et de la révolte délinquante.

Ce documentaire s’appuie autant sur des images d’archive quant à leur activité de l’époque que sur des témoignages actuels des Diggers.

Mais l’inventivité des Diggers se retrouve surtout dans leurs pratiques hors du commun. Faisant comme si la société était libre, ils s’organisaient pour vivre leur liberté… et vivaient donc libres !!! Profitant du contexte exceptionnel de l’époque, c’est une expérience extraordinaire qu’ils ont pu mener, expérience encore riche d’enseignements aujourd’hui. »

[GDALE] Ce soir c’est apéro Gdale au CCL

Publié: 13 janvier 2010 par luttennord dans Infos, Rendez vous

apéro gdale-cga : pour des services publics libertaires.

Nouveau K-listo / Prologue

Publié: 11 janvier 2010 par luttennord dans Vidéos


L’idée est simple, c’est celle de s’organiser financièrement contre la répression : s’organiser pour recolter de la thunes et s’organiser pour la redistribuer à ceux qui en ont besoin… procès, frais d’avocats, amendes, cantines pour les copains en taules…

Une caisse à déjà existé à lille puis elle est tombé à l’eau, c’était le Fond Monétaire des Insurgés. Il s’agit dans recréer une, le lundi 11 janvier à 19h.

A toi qui porte du Thor Steinar…t’es dans la merde !

Publié: 10 janvier 2010 par luttennord dans Infos
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http://www.lavoixdunord.fr/Region/actua … es-n.shtml

Une marque de vêtements prisée par les néonazis piégée par des « hacktivistes »

samedi 09.01.2010, 05:05 – La Voix du Nord
| PIRATAGE |

La chasse aux extrémismes fait rage sur le Web. Dernier défi en date, des « hacktivistes » ont piraté le dossier clients d’une marque de vêtements allemande, prisée par les néonazis européens, et ont publié brièvement les noms, les adresses et parfois les liens avec des pages Facebook sur Internet. …

Dans la liste, soixante et un Nordistes… La marque Thor Steinar est réputée depuis dix ans dans un certain milieu pour ses fringues casual, inspirée de l’imagerie nordique, viking ou celte. Des tee-shirts avec l’inscription « Ultima Thule », censé être le berceau de la race aryenne, « Nordmark » (référence masquée à un camp de rééducation nazi à Kiel), « Bergführer » (guide de montagne, amusant).

Jusqu’à ses logos (le premier fut déclaré anticonstitutionnel en 2004, avant d’être à nouveau autorisé) aux couleurs rouge, blanc et noir, et empruntés à l’alphabet runique des anciens peuples germaniques. Bref, les créateurs de cette marque branchée flirtent délibérément avec des références nauséabondes. Et ça marche. Thor Steinar est devenue un incontournable signe de ralliement de la minuscule frange néonazie.
Soixante et un Nordistes

Attention, cette marque n’est pas interdite. Elle a pignon sur rue avec des magasins en Allemagne et un site qui attire une large clientèle européenne. Ce n’est donc pas un délit d’acheter ses produits.

Zataz. com, un site consacré au multimédia, a toutefois révélé que Thor Steinar a été visé par trois « hacktivistes » lors du 26e Chaos Communication Congress (CCC) de Berlin fin décembre, une réunion gigantesque de hackers européens.

Les malins ont piraté la base de données du site Web de la marque allemande. Et les listes de clients suisses et français (nom, prénom, profession pour certains comme des militaires, liens avec des pages personnelles Facebook !) ont été publiées sur Internet. C’est évidemment illégal et les sites en question ont rapidement retiré le fichier où l’on dénombre neuf cents Français, dont soixante et une personnes du Nord – Pas-de-Calais. Des jeunes d’horizons tout à fait divers… Ce genre d’action de hacking antifasciste se développe sur Internet et semble efficace. Au fait, la marque Thor Steinar a été rachetée par un fonds d’investissement basé à Dubaï en mars. Chez les petits rasés, on n’apprécierait guère de porter des habits faisant la richesse de M. Faysal al Zarooni. On se demande pourquoi. •

OLIVIER BERGER

Barricata N°20

Publié: 9 janvier 2010 par luttennord dans Infos
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Salut à toutes et tous,

Le numéro 20 de Barricata,
fanzine de contre-culture antifasciste et libertaire
sort ce Vendredi 8 janvier 2010.

Barricata 20 – Hiver 2010 – 76 pages.

Au sommaire :

– Brèves, actu
– L’arsenal antiterroriste législatif
– Cartouche, à corps perdu.
– Ivan, RIP.

– Dossier Israël-Palestine, l’égalité ou rien !
Articles et interviews :
Michel Warschawski, un anticolonialiste en Israël
Raed, les raisins de l’autogestion
Natanya, une pacifiste au coeur des oliviers
Youssef Habache, porte-parole des Health Work Committees
Keren, une anarchiste contre le mur
The Freedom Theater, quand la culture fait sens
Le Bund, une Atlantide révolutionnaire

Mais aussi :
– Arditi del popolo
– Heyoka déterre la hache de guerre.
– Redkick, la grande lueur à l’Est
– Les Évadés. Aucun appel au calme.
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Continental : Communiqué du syndicat CNT

Publié: 9 janvier 2010 par luttennord dans Infos
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Ce mercredi 13 janvier a lieu au Tribunal de Grande Instance d’Amiens le procès en appel des 6 inculpés de Continental, condamnés pour la dégradation de la sous-préfecture de Compiègne au mois d’avril 2009. Inculpés, en réalité ils le sont pour avoir résisté aux milliers de licenciements de l’entreprise Continental qui engrange chaque année des millions d’euros de bénéfices.

Plus de 1700 ouvriers de l’usine de Claroix se sont mis en grève des semaines durant contre la fermeture de leur site, menant un combat exemplaire contre une entreprise voyou qui licencia plus de 16 000 salariés depuis 2008 et dont les bénéfices se sont élevés au troisième trimestre 2009 à plus de 38.8 milions d’euros !

Les délinquants ne sont pas les 6 ouvriers condamnés pour l’exemple mais bien les dirigeants de Continental, Goodyear, Caterpillar ou Molex accumulant les profits sur la misère des travailleurs. Actuellement aucun dirigeant de Continental ne se retrouve devant la justice, la solidarité entre l’Etat et le Patronat fonctionne à plein régime. Il s’agit pour notre organisation syndicale d’affirmer notre pleine solidarité avec la lutte des ouvriers de Continental. Tandis que ces derniers ont été condamné à payer plus de 60 000 euros de réparation pour des dégradations mineures, l’Etat offre 20 millions d’euros à Continental.

Cette condamnation ignoble sonne comme un avertissement à toutes les résistances ouvrières, à tous les travailleurs qui refusent de payer la crise des capitalistes L’Union Régionale des syndicats CNT de Lille dénonce la répression qui s’abat sur les quelques militants qui ont, comme plusieurs autres milliers, eu le courage de combattre une logique patronale inhumaine.

La grève, principale arme des travailleurs, a été ignorée par le gouvernement comme par le patronat, c’est le durcissement et la poursuite de la lutte qui a permis aux salariés de Continental d’obtenir les 50 000 euros d’indemnité de licenciement réclamés contre les 20 000 proposés initialement par Continental, prime qui ne compensera jamais tout le mal fait aux salariés et à leur famille par Continental partout en Europe. L’Union Régionale CNT Lille appelle à la manifestation de soutien aux inculpés à Amiens ce mercredi 13 janvier.

Nous affirmons notre entière solidarité avec le combat pour la justice sociale mené par les travailleurs Clairoix, contre la loi du fric et des patrons ! Salutations syndicales L’Union Régionale de la Confédération Nationale du Travail.