Articles Tagués ‘féminisme’


Marche féministe Lille

tract-marche

Dans le cadre du festival Et biiim !


Et Bim !

A vos agendas !

Et biiim, Festival féministe à Lille du 11 au 19 octobre !
Ateliers, concerts, discussions, manifs, projections…

Sur le blog, plus d’infos : http://etbiiim.herbesfolles.org/

Samedi 11 Octobre à partir de 16h
Gouter « auberge espagnole »
par Le Moulin Rose, association queer et féministe
Venez vêtues comme vous avez toujours rêvé de l’être, et comme, peut-être, vous n’avez jamais osé l’être. Le goûter sera suivi d’une déambulation photographique dans vos lieux préférés de Lille Moulins.
Jardin des Retrouvailles (jardin des ajonc) – Rue Montesquieu à Lille

Et à 20h, le même jour
Nous finirons la journée en beauté et en folie avec un concert de Cha.Ne.Ca (Réggétòn Transfeminista, Paris) + Guest ?
Au centre J’en Suis J’y Reste, 19 rue de Condé à Lille

Dimanche 12 octobre de 13h30 à 15h30
Chorale Féministe

La chorale de Chez Violette vous invite à venir chanter en NON MIXITE sans mecs cis,
Chants féministe only, ramenez vos textes, votre rage et votre bonne humeur !
Chez Violette, 19 place Vanhoenacker à Lille

Dimanche 12 octobre de 16h30 à 18h
Initiation Sport de Combat (sous réserve)

Reprendre le pouvoir sur nos corps et entretenir notre mental à travers le sport !
En NON MIXITE sans mecs cis
Inscription : etbiiim@herbesfolles.org


Lundi 13 octobre de 18h – 21h
Atelier- discussion « les violences hétérocissexistes et le système pénal »

Cette discussion se déroulera en NON MIXITE sans mec cis hétéro (donc ouverte à touTEs les meufs et/ou trans-bi-pédé-gouines)
Au Centre Culturel Libertaire, 4 rue de Colmar à Lille

Mardi 14 octobre de 19h-23h
Atelier-discussion « autour du consentement »

Sous forme de forum ouvert
Au J’en suis, J’y reste, 19 rue de Condé à Lille. Auberge « espagnole »


Mercredi 15 octobre de 14h à 18h
Animations pour les enfants autour du genre

Jeux et lecture
Chez Violette, 19 place Vanhoenacker à Lille

Mercredi 15 octobre, de 19h à 23h
Discussion autour de » l’antiféminisme »

Qu’est-ce que l’anti-féminisme ? Comment l’identifier ? Quelles formes prend-il dans nos quotidiens ? Comment s’y confronter ? Comment le combattre ?
Par le collectif Plancton.
Au Centre Culturel Libertaire, 4 rue de Colmar à Lille. (Ramène et partage ta bouffe ! )

Jeudi 16 octobre de 19h à 23h
Idées en libre service : « Autour de la lutte contre l’islamophobie »

Lieu : voir sur le blog

Vendredi 17 Octobre à 20h
Concert non-mixte :

– Vagina dentata (crust punk de Gand)
– Petra pied de biche (cold weave d’Amiens)
– Jojo kenvoidugro (Djette lôcôle)
Au Centre Culturel Libertaire, 4 rue de Colmar à Lille

Samedi 18 octobre, 10h – 12h30
Chatte à modeler

Une copine récidive et nous propose de modeler des utérus, des clito, des vulves, voire des anus, des rectums, des vessies ou des urètres en pâte à modeler, et d’étudier comment ils sont placés dans notre corps, et les uns par rapport aux autres. Pour comprendre comment notre corps fonctionne…
Pour les personnes qui ont ou auront une vulve et/ou un vagin et/ou un clitoris et/ou un utérus..
15 places maximum, attribuées dans l’ordre d’arrivée des participantes.
Amène une boîte pour ramener ta création chez toi !
Au j’en suis j’y reste, 19 rue de Condé à Lille


Samedi 18 octobre à 21h
Marche de nuit féministe et non-mixte

Marchons pour ne plus nous faire marcher dessus ni le jour ni la nuit
Rendez-vous place de l’Opéra à Lille
et à 23h
Soirée-boum Chez Violette

Non mixte et sans mecs-cis
Chez Violette, 19 place Vanhoenacker à Lille


Dimanche 19 Octobre, de 10h à 18h
Atelier Auto Défense Féministe

Toute une journée pour discuter et apprendre à se défendre, verbalement et physiquement.
Non-mixte sans mecs cis
Chez Violette, 19 place Vanhoenacker à Lille, auberge « espagnole » le midi

Dimanche 19 Octobre de 19h à 22h
Cantine Vegan :
viens finir le festival tranquille, avec du bon Miam sans exploitation animale !
Prix libre
Au j’en suis j’y reste, 19 rue de Condé à Lille

Toutes les activités sont gratuites ou à prix libre, votre participation nous permettra de payer les affiches, les tracts et le matos pour les concerts etc..
Mec cis : personne née de sexe masculin et dont l’identité de genre est masculine


Cantine vegan féministe à Lille

L’auto défense Féministe n’est pas un crime !

Cantine Végan de Soutien en solidarité avec les Féministes parisiennes qui subissent la répression pour leur action au TGI de Paris le 8 avril dernier.

Le mardi 13 mai, 20h, au CCL,
4 rue de Colmar à lille, métro Porte des Postes.

« Fin 2013 à Paris, une habituée de « La Mutinerie » (bar à clientèle féministe, lesbienne et trans) a été agressée, vers 2h du matin au moment de la fermeture. Elle donnait un coup de main au personnel et comptait passer le balai devant le bar, lorsqu’ un homme lui a adressé des propos à caractère sexiste et sexuel (…) Elle s’est défendue verbalement en lui intimant de cesser, ce qui n’a pas empêché l’homme de s’en prendre à elle physiquement. Elle s’est alors défendue par des coups. Vraisemblablement alcoolisé au moment des faits, c’est seulement deux jours plus tard que l’agresseur est allé porter plainte. La victime, qui a du se défendre, s’est vue prescrire plusieurs jours d’ITT (incapacité temporaire de travail) pour être finalement convoquée au commissariat de police.
(…)
mardi 8 avril, son audience avait lieu avec pour chef d’accusation : violences volontaires ayant entrainé une ITT de plus de huit jours. En plus des frais de justice, le verdict la condamne à une peine de 5 mois de prison avec sursis et à verser des dommages et intérêts qui pourraient atteindre 10.000 euros.
(…)
Au rendu du verdict, 18 féministes présentEs en soutien à l’accusée ont manifesté pacifiquement leur désaccord en déroulant une banderole et en criant un slogan dans la chambre du Tribunal de Grande Instance. Elles ont été évacuéEs avec force et violence de la salle, puis ont été reconduitEs vers la sortie. Alors qu’elles étaient en train de partir, elles ont été encercléEs devant le Palais de Justice par des forces de l’ordre et ont été retenuEs pendant deux heures sans que leurs droits ne leur aient été notifiés ni les motifs de leur rétention. Le dispositif mis en place était totalement disproportionné : une trentaine d’officiers les retenaient, des cars de police ont été affrétés sur les lieux.

EmmenéEs au commissariat puis relâchéEs après vérification de leurs identités, il leur a été signifié que certainEs d’entre elles seraient prochainement convoquéEs pour répondre aux accusations d’outrage à agent et de dégradation de matériel (des bancs de la chambre correctionnelle auraient été descellés lors de leur évacuation par les gendarmes). CertainEs d’entre elles seront entenduEs à nouveau par la police et risquent des poursuites judiciaires. »

Plus d’infos sur le site du Collectif du 8 avril.


Féminisme

Inégalités et discriminations : avec l’extrême droite, pas de réconciliation !

Depuis quelques semaines maintenant, des parents d’élèves reçoivent des mails et des messages sur leur téléphone portable pour les inciter à retirer une journée leurs enfants de l’école. L’objectif de cette démarche est de lutter, selon leurs propres termes contre la « théorie du genre ». Les arguments développés sont à la fois farfelus (démonstration de la masturbation à l’école maternelle) et totalement sexistes.

La CNT-FTE tient à réaffirmer la nécessité d’une éducation visant à lutter contre les préjugés sexistes et racistes. Une école ouverte à toutes et tous ne saurait tolérer aucun comportement discriminatoire. En outre, cette initiative est clairement une tentative de l’extrême-droite de s’immiscer dans les questions d’éducation. Il y a quelques mois le Front National créait le « Collectif Racine » pour s’adresser au milieu enseignant. Aujourd’hui c’est Farida Belghoul avec « Égalité et Réconciliation », l’organisation d’Alain Soral proche de Dieudonné, qui s’attaquent à l’école. À chaque fois les idées rétrogrades, autoritaires et discriminatoires sont présentes.

La CNT-FTE dénonce avec force ces initiatives d’extrême-droite. Nous tenons aussi à signaler notre inquiétude. En effet cette action n’est pas isolée et l’envoi massif de messages sur les téléphones portables traduit une organisation qui n’est pas à prendre à la légère. Plus que jamais, il est de la responsabilité de toutes et tous de lutter contre les idées d’extrême-droite. Ils ne prônent que discriminations, intolérances et exclusions. Nous défendons la liberté de chacune et chacun, la justice sociale et l’anti-autoritarisme ! No pasaran !!!

Fédération CNT des travailleuses et travailleurs de l’Éducation (CNT-FTE)



Ci-dessous l’appel que l’UL-CNT de Lille vient de lancer et qu’elle appelle à co-signer :

Tous les ans, les catholiques de « SOS Tout-petits » se réunissent devant le Planning familial pour prier contre le droit à l’IVG (interruption volontaire de grossesse), empêchant l’accès aux permanences pour les femmes. Illes brandissent des photos de fœtus et des icônes religieuses. Les valeurs de la droite blanche, chrétienne et conservatrice (tendance travail-famille-patrie) nécessitent que nous soyons sur nos gardes. Les mouvements « Laissez-les-vivre » et « SOS Tout-petits » attaquent le droit à l’avortement juridiquement (tentatives répétées pour abroger la loi Veil), économiquement (lobbying et boycott des laboratoires, cliniques), physiquement (les « commandos anti-IVG » dans les années 1990 : illes s’enchaînaient aux portes d’hôpitaux pratiquant l’avortement, s’introduisaient dans les services d’IVG pour prier, casser du matériel médical, agresser des praticien-ne-s…)… Illes affirment ainsi que la sexualité doit avoir comme unique fin la reproduction au sein de couples mariés hétérosexuels et que le destin de toute femme est de devenir mère (ou de rentrer dans les Ordres). Illes fantasment une société réactionnaire et hétérosexiste en luttant en plus contre le mariage pour tous, le divorce, le PACS et l’homosexualité qu’illes considèrent comme une « perversion sexuelle ».

Rappelons qu’au delà de ces groupes extrémistes, l’IVG continue d’être remis en cause plus globalement dans notre société. Depuis 2001, le délai légal est passé de 10 à 12 semaines et le droit est donné aux femmes de choisir la technique d’avortement (par aspiration ou médicamenteuse). Mais en réalité, de nombreux hôpitaux ne respectent pas le délai légal d’avortement et refusent de pratiquer les IVG au delà de 10 voire 9 semaines. De plus, ils n’accordent pas le droit aux femmes de choisir la technique d’avortement. L’entretien préalable n’est plus obligatoire mais beaucoup de soignants ne le mentionnent pas. Les mineures doivent toujours faire un entretien social, cependant elles peuvent garder le secret vis-à-vis de leurs parents en se faisant accompagner d’un adulte de leur choix. Cette confidentialité vis-à-vis des parents pourtant prévue par la loi n’est pas toujours respectée. Il n’existe aucun contrôle de l’application de la loi et notamment de l’obligation faite aux structures hospitalières de gynécologie obstétriques d’avoir un service qui pratique les IVG. Les budgets alloués aux plannings familiaux sont perpétuellement revus à la baisse et aucune campagne d’information n’est faite sur l’avortement. La loi Bachelot de 2009 qui prévoit le regroupement de structures hospitalières a entraîné la diminution du nombre de centres pratiquant les IVG. Cela crée des difficultés d’accès pour les femmes habitant à la campagne ou dans les petites villes. Rien n’est prévu pour harmoniser les conditions d’accès à l’IVG dans les différentes régions de France. En plus, la pratique de l’IVG se fait souvent à côté des services de maternité. Étant donné que l’acte d’avorter n’est toujours pas déculpabilisé et que la maternité est survalorisée, il risque d’y avoir encore plus de culpabilisation des femmes qui avortent par leur entourage et par le système médical. Toujours rien n’est fait au niveau de la formation des médecins : aujourd’hui il n’y a qu’entre 2 et 8 heures de formation théorique concernant la contraception et l’IVG en étude de médecine et la clause de conscience des médecins leur permet de refuser de pratiquer l’IVG.

Plus que jamais il est nécessaire de lutter pour que chacun-e puisse disposer librement de son corps et s’épanouir dans la sexualité qu’ille choisit. Nous refusons que l’IVG soit remis en cause. Nous refusons que les catholiques intégristes et les nervis d’extrême droite paradent et agressent dans nos villes, comme ils l’ont fait samedi à Paris contre des militantes défendant le mariage gay.

Contre-rassemblement samedi 24 novembre à 10h devant le Planning familial, 16 avenue Kennedy, Lille

Premiers signataires : CNT Lille, GDALE, NPA Lille, Collectif Lillois contre le viol


Tous les ans, les catholiques de SOS Tout-Petits se réunissent devant le planning familial pour prier contre le droit à l’IVG (interruption volontaire de grossesse), empêchant l’accès aux permanences pour les femmes. Illes brandissent des photos de foetus et des icônes religieuses. Les valeurs de la droite blanche, chrétienne et conservatrice (tendance travail-famille-patrie) nécessitent que nous soyons sur nos gardes. Les mouvements Laissez-les-vivre et SOS Tout-Petits attaquent le droit à l’avortement juridiquement (tentatives répétées pour abroger la loi Veil), économiquement (lobbying et boycott des laboratoires, cliniques), physiquement (les « commandos anti-IVG » dans les années 1990 : illes s’enchaînaient aux portes d’hôpitaux pratiquant l’avortement, s’introduisaient dans les services d’IVG pour prier, casser du matériel médical, agresser des praticien·ne·s,…)…

Illes affirment ainsi que la sexualité doit avoir comme unique fin la reproduction au sein de couples mariés hétérosexuels et que le destin de toute femme est de devenir mère (ou de rentrer dans les Ordres). Illes fantasment une société réactionnaire et hétérosexiste en luttant en plus contre le divorce, le PACS, l’homosexualité qu’illes considèrent comme une « perversion sexuelle ».

Rappelons qu’au delà de ces groupes extrémistes, l’IVG continue d’être remis en cause plus globalement dans notre société.

Depuis 2001 le délai légal est passé de 10 à 12 semaines et le droit est donné aux femmes de choisir la technique d’avortement (par aspiration ou médicamenteuse). Mais en réalité, de nombreux hôpitaux ne respectent pas le délai légal d’avortement et refusent de pratiquer les IVG au delà de 10 voire 9 semaines. De plus, ils n’accordent pas le droit aux femmes de choisir la technique d’avortement. L’entretien préalable n’est plus obligatoire mais beaucoup de soignants ne le mentionnent pas. Les mineures doivent toujours faire un entretien social, cependant elle peuvent garder le secret vis-à-vis de leurs parents en se faisant accompagner d’un adulte de leur choix. Cette confidentialité vis-à-vis des parents pourtant prévue par la loi n’est pas toujours respectée. Il n’existe aucun contrôle de l’application de la loi et notamment de l’obligation faite aux structures hospitalières de gynécologie obstétriques d’avoir un service qui pratique les IVG.

Les budgets alloués aux plannings familiaux sont perpétuellement revus à la baisse et aucune campagne d’information n’est faite sur l’avortement. La loi Bachelot de 2009 qui prévoit le regroupement de structures hospitalières a entraîné la diminution du nombre de centres pratiquant les IVG. Cela crée des difficultés d’accès pour les femmes habitant à la campagne ou dans les petites villes. Rien n’est prévu pour harmoniser les conditions d’accès à l’IVG dans les différentes régions de France.

En plus, la pratique de l’IVG se fait souvent à côté des services de maternité. Étant donné que l’acte d’avorter n’est toujours pas déculpabilisé et que la maternité est survalorisée, il risque d’y avoir encore plus de culpabilisation des femmes qui avortent par leur entourage et par le système médical. Toujours rien n’est fait au niveau de la formation des médecins : aujourd’hui il n’y a qu’entre 2 et 8 heures de formation théorique concernant la contraception et l’IVG en étude de médecine et la clause de conscience des médecins leur permet de refuser de pratiquer l’IVG.

Nous refusons que l’IVG et notre droit à disposer de notre corps comme nous le souhaitons soit remis en cause !
Les Féministes Hystériques et Méchantes appellent a un rassemblement samedi 19 novembre 2011 à 13h30
devant le planning familial (16 avenue Kennedy à Lille) pour défendre le droit à l’avortement
et appellent toutes les copines à se joindre à notre pink bloc féministe.

Alors, ramène tes fringues roses, tes slogans, ta banderole et ta batte !

FHM

Qui sommes-nous ?

Les Féministes Hystériques et Méchantes est un groupe non-mixte de personnes identifiées et/ou s’identifiant comme femmes. Notre féminisme s’inscrit dans une lutte plus globale contre tous les systèmes d’oppression : de classe socio-économique, de sexe, de genre, de race, de sexualité, d’âge… Nous sommes lesbiennes, gouines, bie, hétéro.

Cependant nous avons conscience d’être aussi pour la plupart (et pour l’instant) jeunes, valides, cisgenre, blanches, issues des classes moyennes/bourgeoises… C’est pourquoi nous voulons lutter contre les oppressions que nous vivons, mais aussi contre celles que nous produisons. Nous invitons toutes celles qui veulent critiquer ces oppressions à venir nous rejoindre.

Nous souhaitons organiser des temps d’auto-formation, des soirées non-mixtes et des actions publiques féministes, hystériques et méchantes.

Pour nous contacter : hysteriquesetmechantes@riseup.net

L’appel au format PDF


Appel femmes

Nous, femmes et féministes de Turbulences Sociales, invitons toutes celles qui le souhaitent à une réunion-discussion sur les questions de féminisme.

Pendant plusieurs mois le contexte social s’est tendu autour de la question des retraites. Et nous partons de ce constat : très peu sont celles et ceux qui ont mis en avant l’inégalité sexuelle de cette réforme. Car les femmes en seront les premières victimes : grossesses, congés maternité, mi-temps imposés, sont autant de contraintes socio-économiques que subissent les femmes. Depuis les luttes des années 1970 et 1980, la pensée féministe a effectué un net recul dans les luttes politiques, y compris dans celles des femmes. La parité est aujourd’hui considérée comme l’apogée du combat féministe.

Mais parce que pour nous une égalité de pourcentage n’est pas une victoire du féminisme ; parce que pour nous la question sociale des inégalités genrées reste centrale ; parce que nous voulons que toutes les luttes politiques soient habitées, dirigées, orientées, par la question du féminisme ; nous vous invitons à venir dis- cuter ensemble de la place et de l’avenir du féminisme dans notre société.

Cette soirée nous semble également l’occasion de contester les accusations de virilisme, de machisme et d’homophobie portées à l’encontre de notre groupe. Nous aussi nous en faisons partie. Nous ne voulons pas nous laisser mettre de côté : non, Turbulences Sociales n’est pas un groupe d’hommes. Qui plus est, le féminisme a une place centrale et non négociable dans toutes nos actions et ré- flexions. Cette lutte appartient à chacune et chacun d’entre nous. Nous ne sommes pas complaisantes et complaisants sur le sexisme et l’homophobie. Dès lors, il nous semble essentiel que cette discussion non-mixte soit un moment d’échange sur le féminisme libertaire, et sur le féminisme dans les « milieux » libertaires.

Nous voulons, ce 27 janvier, ouvrir un espace de discussion et de débats sur des questions qui sont, malheureusement, devenues sensibles, alors qu’elles sont fondamentales. C’est pourquoi, suite à la discussion non-mixte, nous invitons ceux qui le souhaitent à assister à la projection de « Encore elles » (sur le combat des femmes des années 1970 à aujourd’hui), et au débat qui la suivra.

FÉMINISTES TANT QU’IL LE FAUDRA !

Appel hommes

Les mecs de Turbulences Sociales vous invitent à une discussion non-mixte autour du féminisme. Elle sera l’occasion de parler de la place des femmes et de leurs luttes d’émancipation dans le mouvement social, dans nos organisations et plus généralement dans la société ; de notre positionnement en tant qu’hommes par rapport à ces luttes, de la manière dont nous pouvons y participer, des freins que nous leurs imposons, consciemment ou inconsciemment, et la réflexion que nous devons engager pour contribuer à l’émancipation des femmes et la destruction du patriarcat sans pour autant déposséder les concernées de leur lutte.

Nous en profiterons pour débattre des comportements sexistes, virilistes ou machistes attribués à Turbulences Sociales. L’anti-sexisme et le féminisme sont des préoccupations importantes et récurrentes dans notre démarche militante.

Cette discussion se déroulera jeudi 27 janvier au Centre Culturel Libertaire à 18h30, une discussion non-mixte meufs aura lieu

en parallèle ; elles seront suivies de la projection en mixité de «Encore elles» et d’un débat autour du film.


Affiche au format PDF

20/11 : appel pour un contre-rassemblement féministe !

L’extrême droite de Dieu remet le couvert !

Ce samedi 20 Novembre 2010, l’association « SOS Tout petits » entend nous refaire le coup du rosaire public en plein centre ville devant l’église du parvis Saint Maurice et ce dans un seul but : remettre en cause le droit à l’avortement !

Sous un semblant de respectabilité familiale « bon enfant », se dissimule l’intégrisme religieux le plus intolérant et le plus hostile à toute idée de pouvoir vivre une sexualité propre à chacun-e. Leurs mots d’ordre : abrogation de la loi Veil, lutte contre l’euthanasie, mobilisation contre le PACS, lutte contre les « perversions sexuelles » (illes considèrent les homosexuel-les comme « des malades » qu’il faut soigner) et bien entendu défense de la « morale » publique (Amen !).

Xavier Dor, président de SOS tout petits a par ailleurs été condamné à plusieurs reprises pour délit d’entrave à l’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse), sans jamais purger ses peines. Le but des anti-IVG est systématiquement de culpabiliser les femmes, de leur refuser la libre disposition de leur corps et de décider de leur vie à leur place.

Le droit à l’avortement et l’accès à la contraception : des droits conquis de haute lutte mais qui restent fragiles

Par delà les actions de ces groupes d’extrême droite marginaux, le droit à l’avortement est aujourd’hui attaqué de toutes parts. Parallèlement à la diminution drastique des subventions des plannings familiaux, nous assistons ces dix dernières années à la fermeture de nombreux centres pratiquant l’IVG1. La loi Bachelot, du 25 juin 2009, sous couvert d’économies, ne fait qu’aggraver cette situation en sabordant littéralement l’hôpital public et en premier lieu, les centres d’interruption volontaire de grossesse. La pénurie du personnel médical et paramédical ainsi que la disparition des structures de proximité aggravent considérablement l’inégalité d’accès aux moyens de contraception. Et pourtant, c’est plus de 5000 femmes qui, tous les ans en France, sont dors et déjà contraintes d’avorter à l’étranger.

Par ailleurs, le risque de voir l’avortement assimilé à un crime plane toujours. Ainsi, en février 2008, la cour de cassation reconnaissait le droit d’inscrire tout fœtus né sans vie à l’état civil : pour nous, il s’agit d’une menace importante sur le droit à l’avortement.

On ne veut plus de leçons de morale !

Dans notre société hétérosexiste, être mère est trop souvent présenté comme un passage obligé pour toute femme « qui se respecte ». L’avortement est donc, dans ce cadre, bien souvent considéré comme un acte « irresponsable » voir « coupable ». L’IVG est toujours pensée comme un mal honteux et traumatisant alors qu’il est un moyen de maîtrise de son corps et de sa sexualité. Mais les témoignages sont là : mauvais accueils, culpabilisation (par l’amplification artificielle des bruits par exemple), humiliations, encouragement à renoncer au désir d’avorter. Autant de pratiques plus ou moins insidieuses qui se dressent contre l’émancipation des femmes.

Plus que jamais il est nécessaire de lutter pour :

  • Une meilleure information et un meilleur accès à la contraception et à l’IVG
  • La défense d’un système de santé public, gratuit et accessible à tou-te-s
  • Le droit pour chacun-e de disposer librement de son corps et de s’épanouir dans la sexualité qu’il ou elle choisit.

Rassemblement à 13h00, Parvis de l’Eglise Saint Maurice (à l’intersection avec la rue de Béthune) à Lille, M° Rihour. Ponctualité requise !

Premiers signataires : Sud Etudiant-es ; Turbulences Sociales, Des individu-es.

1 Selon la Dress (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), la France comptait, en 2000, 729 centres IVG contre 624 en 2007.