Archives de novembre, 2011

Samedi, concert hommage à Hervé de Ashtones au CCL

Publié: 30 novembre 2011 par durruticolumn dans Concert, Musique, Rendez vous
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Plus d’infos sur le site de la CNT NP2C.


Le 22 novembre à Angres (62), des migrants vietnamiens ont été interpellés par la police dans le camp où ils s’étaient installés. Une infirmière, membre du collectif « Fraternité Migrants » du bassin minier du Pas-de-Calais qui passait régulièrement sur le camp pour apporter de l’eau et prodiguer des soins aux migrants, a également été interpelée dans le cadre de l’article L622-1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers qui stipule que « toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France sera punie d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 30 000 euros ».

Vendredi 12 décembre, le collectif « Fraternité Migrants – Bassin minier 62 » organise une manifestation pour dénoncer les conditions des migrants dans la région.
(rendez-vous à 18h30 face aux locaux de la CALL, rue Marcel Sembat à Lens)


L’Union Locale des Syndicats CNT de Lille vous invite à un atelier informatique ayant pour thème l’anonymat sur internet.

Comment fonctionne internet ? Comment fonctionne le web ? Quelles informations peuvent obtenir sur moi l’État, les sociétés commerciales, où mes voisins lorsque je surfe sur le net ? Comment être anonyme sur le réseau ? Comment se prémunir de la répression policière, du profiling commercial ?

C’est à toutes ces questions et à bien d’autres encore que nous répondrons ensembles ce samedi lors d’un atelier incluant des travaux pratiques.
N’hésitez pas à ramener vos ordinateurs portables.

Rendez-vous ce samedi 26 novembre, 14h à la Maison des Syndicats CNT du 32 rue d’Arras à Lille.


POUR LA LIBERTE DE CREATION RIPOSTE ANTIFASCISTE !

Depuis le 20 octobre, de nombreux incidents perturbent les représentations de la pièce « Sur le concept du visage du fils de Dieu » de Romeo Castellucci. Les catholiques traditionalistes de l’Institut Civitas, alliés à d’autres mouvements d’extrême droite, manifestent souvent de manière violente contre le prétendu caractère blasphématoire de cette pièce.

Les jets d’huile de vidange côtoient les tentatives d’infiltration et de perturbation de la pièce, couteaux et autres lacrymogènes en poche. Le mardi 29 novembre, ils se mobilisent à nouveau contre la programmation de la pièce au Théâtre de la Rose des Vents à Villeneuve d’Ascq. Ce n’est qu’un prétexte pour mener une offensive nationale et déverser sur la place publique leur idéologie religieuse fanatique et fasciste.

Ceux qui hurlent au blasphème en se revendiquant porte-parole des chrétiens de France sont en réalité, et avant même d’être des intégristes, des membres d’organisations fascisantes. Depuis quelques années, l’extrême droite connaît un regain d’activisme sous des formes de plus en plus provocatrices et violentes : marche des cochons à Lyon, saccages de kebabs, attaques et intimidations de militants antifascistes, manifestation d?extrême droite radicale à Lille, campagnes anti-IVG, croisade intégriste contre des oeuvres d’art jugées « blasphématoires », etc. C’est intolérable. L’extrême droite et les intégrismes religieux constituent une menace à la liberté de création et d’expression.

A chaque fois qu’elle a dirigé une ville ou un état, l’extrême droite s’est employée à interdire des spectacles et à retirer des bibliothèques des ouvrages contraires à son idéologie, voire à les brûler. En 1989, des catholiques intégristes n’hésitaient pas à incendier un cinéma parisien qui projetait La Dernière Tentation du Christ de Scorsese. Il nous semble urgent d’agir pour ne pas en arriver là.

Pour ne pas laisser s’instaurer un climat d’intimidation et de pression préjudiciable à la liberté de création, et ne pas laisser les fascistes occuper l’espace public sans réaction, nous appelons à un Rassemblement antifasciste le mardi 29 novembre Rendez-vous à 19 h au Métro Pont de Bois Collectif Antifasciste de Lille

 


Fibre sociale !…
Après avoir refusé toute intervention forte auprès de ses amis politiques en charge de l’accueil des Demandeurs d’asile (Ministre de l’intérieur et de l’immigration, 1er ministre…) ;

Après avoir refusé tout geste de fraternité comme l’installation d’une toilette publique sous le Pont de Paris qui aurait redonné un peu de confort et de dignité à ces femmes et hommes abandonnés depuis plus de six mois à la rue ;
Après être intervenu pour restreindre leur accès à l’eau…
Voici que Madame Le Maire de Beauvais décide d’assigner en justice 30 Demandeurs d’asile réfugiés sous le Pont de Paris ! Les masques tombent définitivement. Sa demande est simple et terrible : “… (que soit ordonné) leur expulsion immédiatement dès le prononcé de la décision ainsi que celle de toute personne établie sans droit ni titre se trouvant sur le terrain et de tous matériels pouvant se trouver sur place et ce, sous astreinte de 50 euros par jour de retard par infraction constatée par jour de retard. (Et que soit autorisé) l’huissier chargé de l’expulsion à requérir la force publique…”
Ce, alors que la trêve hivernale des expulsions a débuté depuis quelques jours et que les pouvoirs publics ne prévoient aucune “mise à l’abri” au-dessus d’une température de – 5° C (froid ressenti). Demander une astreinte financière à des personnes sans aucun revenu et percevant au mieux 10 euros quotidiens (la fameuse Allocation Temporaire d’Attente – ATA -) avec laquelle il leur faudrait se loger, se nourrir (ils ont été exclus du déjeuner à la Boutique Solidarité), se
vêtir… relève véritablement de l’acharnement !
Cette décision est donc particulièrement brutale, elle est tout aussi vaine : où pourraient donc aller ces pauvres bougres, si ce n’est s’installer quelques mètres plus loin et au bout de quelques jours récupérer à nouveau quelques cartons pour se protéger des intempéries ?
Devront-ils se faire transparents ? Leur refusera-t-on le droit, le réflexe plutôt, de s’abriter comme ils le peuvent, si précairement ?
Et que Madame Le Maire ne nous fasse pas croire qu’elle souhaite par cette décision inique les protéger d’un lieu évidemment indigne et dangereux, ce que nous avons été les premiers à dénoncer, et placer les pouvoirs publics devant leur responsabilité. Elle aurait pu sinon déposer un référé à l’encontre du préfet, le responsable, ce que nous avons fait à de nombreuses reprises et parfois obtenu du Tribunal Administrative gain de cause.

Un référé émanant d’une municipalité aurait eu évidemment bien plus d’impact encore. Mais cela Madame Le Maire s’est toujours refusée à le faire préférant s’en prendre aux victimes quitte à s’acharner sur eux !
Dire que, nouvellement élue sénatrice, elle a souhaité se faire élire à la commission des Affaires sociales “étant donnée ma fibre sociale…”, osa-t-elle déclarer ! Ce jour, ces Réfugiés, déjà physiquement et moralement “au fond du trou”, étaient particulièrement inquiets et désespérés. Ils se demandaient quelle(s) peine(s) allaient leur être infligées, quel pouvait être leur avenir… ? Ils ressentaient comme une indignité le fait d’être traînés devant un tribunal… Bref, cette assignation est un véritable coup de grâce !
Pour sa part, Solidarité Migrants pendra toutes ses responsabilités pour que les droits les plus fondamentaux et la dignité de ces Réfugiés soient respectés :
Nous nous sommes mis en quête d’un avocat qui assurera leur défense ;

Nous appelons tous les élus, les partis, associations, syndicats…, citoyens de cœur et de bonne volonté… à rejoindre l’Assemblée Générale qui se tiendra ce mardi 8 novembre 2011, à 18 heures 30, à la Maison des Syndicats de Beauvais (rue J.B. Baillière, derrière l’Université Jules Verne) ;
Nous nous retrouverons le plus nombreux le jour de l’audience qui se déroulera au Tribunal de Grande Instance de Beauvais, le jeudi 10 novembre 2011, à 9 heures.Nous tenons à signaler que l’attitude de Madame Le Maire de Beauvais ne dédouane en rien Monsieur Le Préfet de l’Oise : si ce dernier remplissait ses devoirs et respectait la loi en matière d’accueil des Réfugiés, jamais cette situation ne serait advenue.

Nous constatons enfin que cette nouvelle agression s’inclut dans une véritable guerre aux pauvres qui de plus en plus s’installe dans notre pays : culpabilisation des chômeurs, des fraudeurs des prestations sociales (mais pas des fraudeurs fiscaux),… remise en cause de tous les droits, multiplication des arrêtés interdisant la mendicité. Cela devient véritablement insupportable !

Solidarité Migrants en appelle à une véritable insurrection des consciences : il en va de notre dignité et de notre devenir à tous, humanité ou barbarie !

Solidarité Migrants Oise
Beauvais, le 4 novembre 2011


Tous les ans, les catholiques de SOS Tout-Petits se réunissent devant le planning familial pour prier contre le droit à l’IVG (interruption volontaire de grossesse), empêchant l’accès aux permanences pour les femmes. Illes brandissent des photos de foetus et des icônes religieuses. Les valeurs de la droite blanche, chrétienne et conservatrice (tendance travail-famille-patrie) nécessitent que nous soyons sur nos gardes. Les mouvements Laissez-les-vivre et SOS Tout-Petits attaquent le droit à l’avortement juridiquement (tentatives répétées pour abroger la loi Veil), économiquement (lobbying et boycott des laboratoires, cliniques), physiquement (les « commandos anti-IVG » dans les années 1990 : illes s’enchaînaient aux portes d’hôpitaux pratiquant l’avortement, s’introduisaient dans les services d’IVG pour prier, casser du matériel médical, agresser des praticien·ne·s,…)…

Illes affirment ainsi que la sexualité doit avoir comme unique fin la reproduction au sein de couples mariés hétérosexuels et que le destin de toute femme est de devenir mère (ou de rentrer dans les Ordres). Illes fantasment une société réactionnaire et hétérosexiste en luttant en plus contre le divorce, le PACS, l’homosexualité qu’illes considèrent comme une « perversion sexuelle ».

Rappelons qu’au delà de ces groupes extrémistes, l’IVG continue d’être remis en cause plus globalement dans notre société.

Depuis 2001 le délai légal est passé de 10 à 12 semaines et le droit est donné aux femmes de choisir la technique d’avortement (par aspiration ou médicamenteuse). Mais en réalité, de nombreux hôpitaux ne respectent pas le délai légal d’avortement et refusent de pratiquer les IVG au delà de 10 voire 9 semaines. De plus, ils n’accordent pas le droit aux femmes de choisir la technique d’avortement. L’entretien préalable n’est plus obligatoire mais beaucoup de soignants ne le mentionnent pas. Les mineures doivent toujours faire un entretien social, cependant elle peuvent garder le secret vis-à-vis de leurs parents en se faisant accompagner d’un adulte de leur choix. Cette confidentialité vis-à-vis des parents pourtant prévue par la loi n’est pas toujours respectée. Il n’existe aucun contrôle de l’application de la loi et notamment de l’obligation faite aux structures hospitalières de gynécologie obstétriques d’avoir un service qui pratique les IVG.

Les budgets alloués aux plannings familiaux sont perpétuellement revus à la baisse et aucune campagne d’information n’est faite sur l’avortement. La loi Bachelot de 2009 qui prévoit le regroupement de structures hospitalières a entraîné la diminution du nombre de centres pratiquant les IVG. Cela crée des difficultés d’accès pour les femmes habitant à la campagne ou dans les petites villes. Rien n’est prévu pour harmoniser les conditions d’accès à l’IVG dans les différentes régions de France.

En plus, la pratique de l’IVG se fait souvent à côté des services de maternité. Étant donné que l’acte d’avorter n’est toujours pas déculpabilisé et que la maternité est survalorisée, il risque d’y avoir encore plus de culpabilisation des femmes qui avortent par leur entourage et par le système médical. Toujours rien n’est fait au niveau de la formation des médecins : aujourd’hui il n’y a qu’entre 2 et 8 heures de formation théorique concernant la contraception et l’IVG en étude de médecine et la clause de conscience des médecins leur permet de refuser de pratiquer l’IVG.

Nous refusons que l’IVG et notre droit à disposer de notre corps comme nous le souhaitons soit remis en cause !
Les Féministes Hystériques et Méchantes appellent a un rassemblement samedi 19 novembre 2011 à 13h30
devant le planning familial (16 avenue Kennedy à Lille) pour défendre le droit à l’avortement
et appellent toutes les copines à se joindre à notre pink bloc féministe.

Alors, ramène tes fringues roses, tes slogans, ta banderole et ta batte !

FHM

Qui sommes-nous ?

Les Féministes Hystériques et Méchantes est un groupe non-mixte de personnes identifiées et/ou s’identifiant comme femmes. Notre féminisme s’inscrit dans une lutte plus globale contre tous les systèmes d’oppression : de classe socio-économique, de sexe, de genre, de race, de sexualité, d’âge… Nous sommes lesbiennes, gouines, bie, hétéro.

Cependant nous avons conscience d’être aussi pour la plupart (et pour l’instant) jeunes, valides, cisgenre, blanches, issues des classes moyennes/bourgeoises… C’est pourquoi nous voulons lutter contre les oppressions que nous vivons, mais aussi contre celles que nous produisons. Nous invitons toutes celles qui veulent critiquer ces oppressions à venir nous rejoindre.

Nous souhaitons organiser des temps d’auto-formation, des soirées non-mixtes et des actions publiques féministes, hystériques et méchantes.

Pour nous contacter : hysteriquesetmechantes@riseup.net

L’appel au format PDF