Articles Tagués ‘extrême droite’


Antifa Calais

A Calais, un militant d’extrême-droite a été placé en détention provisoire après avoir agressé très violemment un enfant, reconnu comme le fils d’un militant réputé proche des associations de solidarité avec les migrants. L’enfant a du être hospitalisé et subir une intervention chirugicale.

Cette ignoble aggression ne restera pas sans réponse.

Communiqué de l’Action Antifasciste Calais :

La lâcheté à son paroxysme
(Pour les besoins de l’enquête et choix personnels des victimes nous n’entrerons pas dans les détails…)
C’est avec effarement et indignation que nous avons appris hier l’agression d’une extrême violence qu’a subit un gamin mineur par un homme de presque le double de son âge.
L’intervention de témoins a probablement évité le pire, néanmoins l’enfant en état de choc fut transporté d’urgence à l’hôpital pour y subir une intervention chirurgicale, nous ne pouvons qu’espérer qu’il se rétablira au plus vite et ce, sans séquelles.
Nous sommes bien évidement de tout cœur derrière cette famille profondément touchée par ce drame.
Pourquoi nous intéresser à ce qui pourrait passer pour un simple fait divers vous direz-vous? Tout simplement parce que cette agression cache en fait tout autre chose, une ignominie certes mais également un appel à la vigilance…
En effet, ce pauvre gosse est la victime d’une haine aveugle et d’une lâcheté qui dépasse l’entendement tout simplement parce qu’il n’est autre que l’innocent fils d’un de nos camarade engagé dans la lutte contre le fascisme et les discriminations.
Style mafieux, visiblement un message (indigne) de défiance envoyé au gêneur !
Le misérable vermisseau auteur de cet acte, interpellé est pour l’heure en détention provisoire en attente de son procès, puisse le juge comprendre la profondeur de la situation et lui infliger une correction conséquente.
Revenons-en à la vigilance mentionnée plus haut et citons un bon camarade qui l’exprime d’une manière on ne peut plus explicite… « Dans la lutte contre le fascisme tu as plus à perdre qu’à gagner! ».
La clandestinité est notre force, voir par exemple sur les réseaux sociaux certains profils exposer publiquement leur engagement est totalement inconscient et prône à représailles.
Certes il y a de quoi être fier de se battre pour des causes honorables, contre les discriminations en tout genres, protéger les minorités, dénoncer les abus de pouvoir et ainsi de suite mais il y a un revers à toute médaille, l’opposition est de manière générale courte d’arguments valides et s’exprime la plupart du temps par la violence.
En résumé, le moins « ils » en savent sur vous le mieux c’est, vous pourrez d’autant plus librement continuer le combat et riposter contre la haine qui gangrène notre société, puisque réseaux sociaux il y a, utilisez les à bon escient.
Salutations antifasciste et pleine compassion pour notre camarade et sa famille.


3000 personnes à la manif de Calais

Montage par le collectif Nante Révoltée

Communiqué du collectif unitaire d’organisation de la manifestation du 23 janvier 2016 à Calais :

Ce samedi 23 janvier, 3000 migrants, réfugiés de la jungle, réfugiés et sans-papiers de Paris, de Marseille, de Lille et d’ailleurs, membres de mouvements de solidarité de Calais et sa région et d’autres villes, militantEs,venus d’Angleterre, de Belgique et d’Allemagne ont manifesté à Calais. C’est la plus grosse mobilisation sur ce sujet ayant eu lieu à Calais. Au même moment des manifestations du même type ont eu lieu à Evros à la frontière entre la Grèce et la Turquie et à Lampedusa.

Malgré quelques provocations, très peu nombreuses, de l’extrême-droite, la manifestation a eu le visage de la détermination et de la solidarité.

La confiance transmise par cette magnifique manifestation a amené des centaines de migrants à décider d’obtenir ce qu’ils revendiquent légitimement, leur liberté de circulation. Après la fin de la manifestation, débordant les forces de police ils ont manifesté jusqu’au port pour tenter d’embarquer sur un bateau. Plusieurs dizaines ont même réussi à entrer sur un ferry à quai.

Suite à cette action la police a arrêté au moins 11 personnes solidaires et 24 migrants. La manifestation a été la démonstration que la solidarité est un projet de société qui a bien plus d’avenir que les politiques menées actuellement, qui font de Calais une ville sinistrée et barbelée.

Nous exigeons donc la libération immédiate de touTEs les manifestantEs arrêtéEs quels que soient leur statut ou leur nationalité et le retrait de toutes les charges.

Le collectif unitaire d’organisation de la manifestation (ATMF, CNT-RP, CISPM, CSP 75, Droits Devant !!!, NPA)

 

Par ailleurs, suite aux arrestations ayant eu lieu ce samedi, un nouveau rassemblement est organisé aujourd’hui à 13h30 à Boulogne-sur-Mer :

Lundi 25 janvier à 13h30, un rassemblement de soutien est organisé devant le TGI de Boulogne-sur-Mer pour soutenir six habitants du bidonville et deux militants associatifs poursuivis suite à l’occupation d’un ferry dans le port de Calais après la manifestation du 23/01.

D’autre part, trois militantes italiennes présentes samedi à Calais ont été placées au CRA (centre de rétention administrative) de Lesquin avec une OQTF (obligation de quitter le territoire français).

CNT Lille

 

L’Action Antifasciste NP2C et la CNT Lille ont également publiés des communiqués suite au fusil brandit par un groupe d’extrême-droite contre les manifestants – dont personne ne parle – et au tag « Nik la France » sur la statue de De Gaulle – qui, en revanche, est condamné uninanimement par le système (de l’extrême-droite institutionnelle à la « gauche » de gouvernement) :

Tag "nik la France" sur la statue de De Gaulle

Depuis quelques jours un emballement médiatique sans précédent se produit autour d’une simple photo d’un tag. Toute la classe politique se déchaîne suite à cette manifestation de solidarité avec les migrants. Pour une simple inscription à la peinture sur une statue de l’ancien président De Gaulle.
Il nous semble donc bon de faire une mise au point puisque nombre de nos militants étaient présents à cette manifestation comme souvent dans les mobilisations calaisiennes que nous soutenons activement.
Rendons d’abord à César ce qui lui appartient : nous ne sommes malheureusement pas à l’origine du tag « nik la france » sur la statue du général. Pour autant, n’attendez pas de nous une seconde que nous condamnions celui-ci.
Tout d’abord il s’agit d’une simple inscription sur une statue, rien de plus. Par ailleurs, nous vomissons intégralement ce personnage et tout ceux de Philippot à Morano qui s’en revendiquent. De Gaulle est l’homme qui massacrait à Paris des centaines d’Algériens en 1961, et cent fois plus de nos frères et soeurs revolutionnaires qui, en Algérie, combattaient pour leur légitime libération nationale. De Gaulle est l’homme qui a largement construit la Françafrique, ce système de domination qui permet depuis 50 ans à la France de piller les pays d’Afrique et d’empêcher leur auto détermination par, notamment, la mise en place de dictateurs criminels. De Gaulle et son système entièrement dévoué à l’enrichissement de la bourgeoisie est à l’origine de millions de morts à travers le monde.
Cet homme est une honte, toutes ses statues mériteraient d’être détruites.

Cette anecdote permet encore une fois à l’intégralité de la classe politique de montrer son incroyable niveau de bêtise. Depuis la fermeture de Sangatte, la situation des migrants est désastreuse, ces hommes et ces femmes quittent les guerres dont NOS pays sont à l’origine : Afghanistan, Irak, Lybie, Syrie… Ils fuient les bombardements, les massacres, la misère. Dans leur volonté de s’en sortir ils affrontent la mort quotidienne dans des bateaux de fortune. Ils subissent ensuite les insultes, les violences policières, la misère et les maladies au sein même de nos « grands pays développés riches et aux valeurs universelles ».
Samedi la manifestation avait pour but de réclamer – notamment – des conditions de vie décentes pour les migrants, l’ouverture des frontières, le respect et la dignité. Des valeurs pourtant largement mises en avant par la République Française.
Au cours de la manifestation, un militant néo-nazi qui pose en photo devant des drapeaux SS a brandi un fusil sur la manifestation. Cet événement a largement été ignoré par la même caste qui s’est tant indigné d’une simple inscription inoffensive.

Tous les mois, des migrants meurent à Calais.
Tous les jours, les bombardements de la coalition tuent pèle-mêle des civils syriens et kurdes. Ces derniers sont pourtant ceux qui combattent en première ligne face à Daesh. Tout ça, dans le silence complet de la classe politique et des médias qui se sont pourtant déchaînés pour ce simple tag déjà effacé.
A tout ceux là et à tous les citoyens toujours impassibles qui font les effarouchés : vous faites preuve d’une hypocrisie sans nom.

Quand à nous, nous choisirons toujours le camp des oppressés, des victimes de la violence bourgeoise et étatique. Au côté des migrants, des rroms, des musulmans, des chômeurs, des ouvriers qui séquestrent leurs patrons, des jeunes face à la police.

Quitte à être ultra minoritaire nous tiendrons la ligne de nos positions car elles sont justes et légitimes : liberté de circulation, dissolution des forces policières, dignité et justice pour les victimes des violences de l’Etat et de la bourgeoisie.

Avant de finir nous voulions vous rappeller cette citation de l’ancien président, cette ordure : « Voulez-vous être bougnoulisés ? Voyons, Dronne ! Donneriez-vous votre fille à marier à un bougnoule ? » ‪#‎SansCommentaires‬

A bientôt dans les luttes et dans la rue. La où nous sommes quotidiennement.

Action Antifasciste NP2C

 

Dans un article publié le 24 janvier 2016 sur son site internet et le lendemain dans son édition papier, la Voix du Nord écrit que la statue de Charles de Gaulle – située place d’Armes à Calais – a été taguée « par ce qui semble être des militants de la Confédération nationale des travailleurs ». Quel que soit le mal qu’elle pense du général de Gaulle, la CNT dément cette information inexacte et décline toute responsabilité concernant ce graffiti.

Dans le même article, la Voix du Nord évoque la personne qui, samedi après-midi, a menacé les manifestants et les migrants avec un fusil. Les journalistes parlent « d’une famille de Calaisiens, pris à partie par des manifestants » et d’une vidéo dont les « images ne montrent pas qui est à l’origine de cet affrontement ».

Plusieurs témoignages sont pourtant très clairs. Exemple :

« Cette famille se trouvait dans une rue perpendiculaire à la manifestation. Elle est sortie de chez elle en insultant et en agressant à tout va les manifestants et migrants. Quand ceux-ci sont allés leur demander de ne pas réagir comme cela et de rentrer chez eux, c’est à ce moment que l’arme a été sortie ». Autre témoignage : « Lorsque le cortège arrive au coin d’une petite rue pavillonnaire, deux hommes sortent de leur jardin pour invectiver et provoquer les réfugiés. Un groupe s’approche alors de la maison. Les deux hommes continuent les insultes et les doigts d’honneur. Va alors commencer une partie de ping-pong d’insultes.

Almamy Kanouté, militant associatif de la banlieue parisienne, va très vite intervenir pour tenter de calmer le père de famille en lui demandant de rentrer chez lui pour éviter que ça ne dégénère d’avantage. L’homme refuse, reste dehors. Sa femme le supplie de rentrer mais il préfère rester, et est visiblement prêt à en découdre. C’est à ce moment que le jeune, qui semble être son fils, rentre dans la maison et ressort quelques secondes plus tard armé d’un fusil et le dirige vers la foule puis en l’air ».

Et puis, cette famille n’est pas une famille lambda. Elle milite activement dans l’extrême-droite radicale calaisienne. Cela, la Voix du Nord ne le dit pas.

CNT Lille


L’association Cause Animale Nord a fait parler d’elle en septembre après l’agression raciste qu’elle a perpétré à l’encontre d’un SDF étranger à Paris.

Son président Anthony Blanchard et plusieurs de ses adhérents ont volé le chien du SDF en faisant preuve d’une extrême violence. Voici la vidéo de l’attaque :

Cause Animale Nord est également connu pour ses écrits xénophobes et ses liens avec l’extrême-droite radicale (entre-autre avec Troisième Voie, groupuscule néo-nazi interdit suite à l’assassinat de Clément Méric).

Hier, quelques militants de Cause Animale Nord – dont Anthony Blanchard – ont ditribué des tracts rue de Béthune à Lille. L’accueil du public a été plutôt houleux :

Cause Animale Nord

Problème : comme trop souvent avec Cause Animale Nord, cette version est totalement mensongère. Plusieurs lecteurs de Lutte En Nord témoins de la scène nous ont contacté afin de rétablir la vérité.

Alors que l’association raciste pavanait rue de Béthune, des passants les ont reconnu puis pris a parti à propos du vol du chien. Le ton est monté est il a été demandé à Blanchard et ses amis d’extrême-droite de partir. Les différents témoignages que nous avons reçus sont unanimes : l’atercation n’a duré que quelques secondes, et, Blanchard étant beaucoup moins démonstratif que sur la vidéo ou il agresse un SDF sans défense, aucun coup n’a été porté.

On est bien loin donc de « l’agression très brutale » dont parle le mythomane raciste. Blanchard avait déjà été pris en flagrant délit d’affabulation lorsqu’il affirmait que les papiers de la chienne volée étaient des faux, il récidive.

Lorsque vous croisez les adhérents de Cause Aniamle Nord, n’hésitez pas à faire comme ces passants : signifiez leur que les racistes – qu’ils prétendent défendre la cause animale ou non – ne seront jamais tolérés à Lille !

Vous pouvez également dire à Cause Animale Nord ce que vous pensez de leurs méthodes sur leur page Facebook, par téléphone (06 88 19 86 96) ou en leur écrivant :

Cause Animale Nord
52 bis Boulevard Carnot
59000 LILLE


CNT : le fascisme c'est la gangrène

Texte publié par la CNT à propos du collectif Alternatiba Lille :

Un festival des alternatives sociales, économiques et écologiques dénommé « Alternatiba » est en cours de préparation à Lille. Ce festival est prévu pour les 4 et 5 octobre 2014. De nombreuses personnes et organisations lilloises ont été sollicitées pour y participer.

Dans un premier temps, l’union locale CNT de Lille et le syndicat CNT éducation 59/62 s’étaient montrés intéressés par le projet.

Mais, dans un second temps, ayant été alertée de la présence au sein du collectif de coordination d’Alternatiba-Lille de plusieurs membres d’un mouvement proche de l’extrême droite (et l’assemblée plénière extraordinaire d’Alternatiba organisée suite à cette alerte ayant refusé de s’en défaire), la CNT a décidé de se désengager totalement du projet.

D’autres personnes et organisations initialement parties prenantes ont fait le même choix. Une campagne de boycott du festival (s’il a lieu) est à l’étude. Plus d’infos ici prochainement…

Quelques précisions en attendant la rédaction d’un dossier plus complet…

Le projet « Alternatiba-Lille » est infiltré par un groupe intitulé « Les Gentils Virus » (GV), mouvement fondé au niveau national par Étienne Chouard, un personnage qui entretient depuis longtemps – sur le mode confusionniste – des passerelles avec divers acteurs et organisations de l’extrême droite française et européenne (voir ci-dessous les liens n° 1 et n° 2). D’autre part, le 5 avril 2014 à Lille, plusieurs membres des GV ont participé à « Jour de colère », une manifestation organisée par différents groupes réactionnaires et d’extrême droite dans le sillage du mouvement homophobe « La manif pour tous » (cette participation ayant soit disant pour but de ne pas laisser le monopole de la colère à l’extrême droite et de porter une parole différente au sein de cette manifestation… une argumentation fallacieuse quand on sait ce qui s’est réellement passé le 5 avril à Lille et quand on connaît la sensibilité politique de certains membres des GV !).

Bref, il est clair que les GV ne sont pas les gentils alternativistes qu’ils prétendent être. L’influence des GV au sein d’Alternatiba-Lille semble tellement importante qu’il y a quelques mois un membre du projet s’étant montré critique à leur égard a été exclu par le collectif de coordination (voir ci-dessous le lien n° 3). Cette influence s’est vérifiée lors de la réunion plénière extraordinaire qu’Alternatiba-Lille a organisée le 22 juillet 2014 à la demande de plusieurs membres du projet. En effet, lors de cette AG (à laquelle ont participé 4 militants de la CNT) et bien que la majorité des gens présents ait pris conscience du problème, les GV et leurs soutiens ont réussi à faire en sorte qu’aucune décision ne soit prise à leur encontre, cela en proclamant leur attachement aux valeurs humanistes du projet, en faisant passer leurs détracteurs pour de méchants intolérants, en faisant du chantage affectif et en laissant entendre que leur départ provoquerait un effondrement du projet – cf. le poste clé qu’occupe l’un d’entre eux sur le plan technique (dépôt du dossier « Alternatiba » auprès de la mairie de Lille).

La présence des GV dans Alternatiba est renforcée par la naïveté de certains membres du projet qui ne comprennent pas que les fascistes puissent avancer masqués (phénomène pourtant typique de la nouvelle extrême droite – cf. les mouvements « Riposte Laïque », « Égalité & Réconciliation », etc.) et/ou qui pensent qu’ « on peut parler avec tout le monde » (au nom de la démocratie, de la liberté et de la tolérance !).

Pour la CNT, une chose est claire : l’extrême droite – quels que soient les formes ou les déguisements sous lesquels elle se présente – n’est pas un courant politique avec qui on peut dialoguer ou composer ! Son infiltration dans les associations écologistes, le mouvement des indignés, les syndicats, les manifestations de solidarité avec le peuple palestinien, les collectifs de défense de la laïcité, les cercles de réflexion pour une démocratie directe, etc… doit être surveillée avec vigilance, démasquée sans état d’âme et combattue vigoureusement.

Liens :

1) Sur les agissements d’Étienne Chouard et sur la nécessité de dire stop aux manipulateurs qui jouent les passerelles avec les nationalistes et les négationnistes

2) Liens entre Étienne Chouard et l’extrême droite

3) Appel aux militants francophones d’Alternatiba sur le virus rouge-brun qui nous menace


22/02 : A lire aussi, Sauvons Calais : les miliciens sont dans la rue

Communiqué de camarades du calaisis à propos de « Sauvons Calais », un groupe xénophobe et raciste qui s’en prend aux migrants et aux militants No Border.

Des news du calaisis :

Des personnes ayant un besoin urgent de se loger ont ouvert un squat dans une maison inhabitée depuis des années dans la commune de Coulogne (ville voisine de Calais).
Il n’en fallait pas plus pour que les paranos du collectif « Sauvons Calais » (de l’immigration… et des No Border) ramènent leurs tronches d’adolescents pré-pubères pour crier au scandale !

En effet et selon eux cette maison serait occupée par et pour des migrants !
Nous allons ici surtout nous arrêter sur les propos de leur « chef » (et quel chef !!! Quel charisme !! ^^) : le bien nommé KEVIN RECHE…
Kevin déclare haut et fort à la presse et à qui veut l’entendre qu’il n’est pas raciste ni proche du FN et encore moins néo-nazi…

Eh bien mon petit Kevin, il me semble qu’en plus d’être parano tu sois un brin schizophrène… la preuve par l’image :

Kevin Reche Nazi

Kevin est ici au milieu entouré d’un chasseur et d’un mec qui revendique son année de naissance avec fierté.

Kevin Reche Croix Celtique

Kevin a aussi un tatouage celte !!! Pourquoi ? car dans une de ses vies Kevin a des origines bretonnes !!

Kevin Reche Front National

Kevin n’a rien à voir avec le FN… Comme vous pouvez le voir, notre bon Kevin assume ses idées… (enfin avec ses copains…)


Communiqué de SUD Etudiant-e Lille.

SUD Étudiant-e Lille condamne l’agression par trois individus issus de la
mouvance d’extrême droite identitaire de l’un de ses camarades.

Cet étudiant de Lille 3, impliqué dans le syndicat, a été agressé Lundi par
trois personnes, l’une des trois ayant été reconnue comme étant impliquée
dans plusieurs manifestations appelées par l’extrême droite lilloise. Ces
personnes ont sonné à son domicile, et, sans s’exprimer, l’ont roué de coups.

Nous condamnons cette agression, comme toutes celles perpétrées
depuis des dizaines d’années par l’extrême droite française.

Nous recommandons aux militant-e-s de gauche la plus grande prudence.

SUD Étudiant-e Lille continuera malgré la violence de ces courants
nauséabonds à militer contre l’extrême droite et à s’impliquer dans toutes les
luttes antifascistes, antisexistes et contre toutes les oppressions.

SUD Étudiant-e Lille



Refusons l’odieuse récupération politique de la misère

Par l’extrême droite !

Cette semaine à Lille la maison flamande, par le biais de l’association « Jeanne de Flandres », est allée à la rencontre de personnes sans chez soi et leur a distribué de la soupe.

 La maison flamande (ou Vlaams Huis) est un repère de fascistes, racistes et xénophobes de tous poils, basée à Lambersart. Elle regroupe en son sein tout ce que l’extrême droite comporte de plus radical et violent ; allant des identitaires au nationalistes révolutionnaires, en passant par la nouvelle droite populaire.

Alors que le secteur de l’hébergement social connaît de plus en plus de difficultés dues à des baisses importantes de budget et à une augmentation des personnes en situation d’exclusion, que le SAMU social est confronté à des difficultés de plus en plus grandes pour proposer un hébergement digne et durable et qu’un récent rapport parlementaire confirme cet état de crise, l’extrême droite entend profiter de la situation et se servir des exclus à des fin politiques.

Leurs discours est clair : « Les nôtres avant les autres ! » et des places d’hébergement en priorité pour les français de souche … Ce raisonnement est odieux et nous ne pouvons le tolérer !

Ne les laissons pas utiliser la détresse des plus démunis pour servir leur cause ignoble !

Leur discours est raciste, discriminant et populiste !

  •  Nous continuerons à nous battre pour un accueil inconditionnel, quelle que soit la nationalité ou la situation administrative, des personnes hébergées !

 

  • Nous réclamons l’ouverture de places supplémentaires dans des accueils dignes et des moyens supplémentaires pour l’accompagnement social !

 

  • Nous réclamons une réelle politique d’accès au logement pour toutes et tous et l’arrêt des expulsions locatives !

 

  • Nous réclamons l’application de la loi DALO et de la loi de réquisition !

  C’est toute l’année que la rue tue ! Le plan d’accueil hivernal doit cesser !

C’est toute l’année que l’État doit fournir des places d’hébergement stable et durable !


Christian Vanneste, député UMP du Nord, et Xavier Lemoine, maire UMP-PCD de Montfermeil, étaient les invités de Paul-Marie Coûteaux sur la radio d’extrême droite Radio Courtoisie (6/10/10).



http://www.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/03/09/les-cyberactivistes-d-extreme-droite-ont-fait-d-internet-leur-nouveau-terrain-de-jeu_1316568_1293905.html

Les « cyberactivistes » d’extrême droite ont fait d’Internet leur nouveau terrain de jeu

Ils appellent cela « la revanche des périphéries sur le centre ». Pour les milieux d’extrême droite, Internet est une aubaine. Se vivant comme des proscrits des grands médias d’information, ils misent sur le Net et ses effets démultiplicateurs pour sortir de leur marginalité politique et gagner la « bataille culturelle ».

« La meilleure nouvelle, sinon la seule, depuis quarante ans, c’est Internet qui rebat les cartes », se félicite Jean-Yves Le Gallou, ancien cadre du FN et du MNR de Bruno Mégret. Et il ajoute : « Sans le Net, le débat sur l’identité nationale n’aurait pas été le même. Il serait resté beaucoup plus convenu. »

Jean-Yves Le Gallou est l’un des penseurs stratégiques de cette mouvance. Celui qui a inventé pour le FN le concept de « préférence nationale » est l’auteur d’un véritable manifeste de l’activisme sur la Toile, intitulé « Douze thèses pour un gramscisme technologique » – en référence au communiste italien, Antonio Gramsci, pour qui il n’y a pas de victoire politique possible sans au préalable une victoire culturelle.

Dans le manifeste de M. Gallou, Internet est promu comme un élément majeur « de mobilisation de la majorité silencieuse » contre « les élites », un « moyen de contourner la diabolisation ». Ainsi, Internet permet « l’extension de la parole privée, plus libre que la parole publique ; l’usage du pseudonyme pouvant encore renforcer cette attitude ». « Les moteurs de recherche n’ont pas de conscience politique, ils sont neutres », écrit M. Le Gallou, qui estime que son « camp » doit multiplier les interventions sur le Net.

Et c’est ce à quoi s’emploie une partie de la mouvance. Déjà, elle a forgé un lexique. Nicolas Sarkozy voit ainsi systématiquement son patronyme être orthographié « Sarközy », pour en souligner les origines hongroises, donc étrangères. Les jeunes issus de l’immigration sont ironiquement appelés des « CPF » – Chances pour la France – en opposition aux « FDS » pour Français de souche. Le terme « dhimmitude » sert à dénigrer ceux qui refusent l’affrontement avec l’islam et sont donc considérés comme « soumis » à cette religion. Une pratique relevée par le MRAP, association antiraciste, dans un rapport de novembre 2009 intitulé Internet : enjeu de la lutte contre le racisme.

Issu de la dissolution d’Unité radicale en 2002 après qu’un de ses militants, Maxime Brunerie, a tiré sur Jacques Chirac, le Bloc identitaire a opté pour le développement sur la Toile. En quête d’une nouvelle image, il a fait de l’esthétique très léchée de ses sites un argument politique.

Son président, Fabrice Robert, est consultant multimédia. Il s’est très largement inspiré du site de… Barack Obama pour faire celui de son parti. « Un site, c’est une permanence politique 7 jours sur 7. Ça permet de lancer des actions de lobbying contre les adversaires », remarque Fabrice Robert.

Le Bloc identitaire a multiplié ses sites. « C’est devenu une stratégie visant à chaque fois des publics précis. Il y a ceux qui s’intéressent aux produits du terroir, ceux qui sont branchés par une esthétique un peu « Fight club »… Ça permet de créer l’illusion du nombre, de la puissance », note Rémi, 24 ans, ancien des Jeunesses identitaires et fin connaisseur du milieu.

Par son métier, Fabrice Robert maîtrise les techniques de référencement sur Google, ce qui procure une visibilité maximum. « Lors du campement des Enfants de Don Quichotte, le premier site qui apparaissait sur Google lorsque l’on tapait « SDF « , était celui de l’association que nous avions créée, Solidarité des Français. » Il en a été de même lors de la votation suisse sur les minarets. Surtout, le Bloc identitaire s’est doté d’une équipe chargée d’investir les forums des journaux. Des bénévoles qui « doivent lancer des débats, amener du trafic vers nos sites », explique M. Robert. D’autres « cyberactivistes » prisent particulièrement les forums grand public de l’émission de Laurent Ruquier sur France 2 et doctissimo. fr, consacré à la santé.

Le MRAP s’étonne de la fréquentation élevée des sites d’extrême droite. D’après ses estimations de février 2009, le blog fdesouche, presque exclusivement consacré aux liens immigration-insécurité et à l’islam, se rangeait devant les sites du PS et de l’UMP.

Avec très peu de moyens, se créé ainsi une contre-culture de droite radicale avec ses codes, ses débats. Laquelle se vend auprès des jeunes comme la « vraie rébellion », n’hésite pas à investir des genres musicaux comme la musique industrielle, le black metal et développer aussi un esthétisme viril de dandy antimoderne. Cet outil, souligne en tout cas Rémi, permet aux jeunes militants de sortir de l’isolement. « C’est pas évident de marcher dans la rue et de dire à quelqu’un : toi aussi, t’en es ? Le Net, c’est un moyen de se retrouver. C’est un peu le Bottin mondain du faf. »

Pour achever de convaincre ses amis, Jean-Yves Le Gallou écrivait, fin 2008 : « Je ne peux m’empêcher d’établir un parallèle entre l’arrivée d’Internet dans les années 1995 et la montée progressive des mouvements populistes en Europe. Les 16/18 ans sont ceux qui passent (…) le plus de temps sur Internet : or ils ont voté à plus de 50 % pour deux partis populistes en Autriche en 2008. »
Abel Mestre et Caroline Monnot

Qui se cache derrière les bailleulois en colère ?

Publié: 8 décembre 2009 par luttennord dans Infos
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Pour faire suite au précedent article de luttennord, voici un article de la voix du nord qui vient corroborer nos propos.

Qui se cache réellement derrière le collectif des Bailleulois en colère ?

samedi 05.12.2009, 05:03 – La Voix du Nord

 Dimanche, le collectif a bloqué l'entrée du terrain destiné à accueillir le camp. PHOTO PATRICK DELECROIX Dimanche, le collectif a bloqué l’entrée du terrain destiné à accueillir le camp. PHOTO PATRICK DELECROIX

|  ON EN PARLE |

Des Bailleulois en colère à l’approche de l’installation d’un camp de migrants dans leur ville, cela peut éventuellement s’entendre. La France reste un pays de droit et de liberté d’expression. Seulement, qui se cache réellement derrière le collectif des Bailleulois en colère – en passe de devenir une association – créé il y a deux semaines ? Riverains inquiets ou extrémistes de droite ?

PAR VIRGINIE DUBOIS
hazebrouck@lavoixdunord.fr

Cela commence par l’intrusion d’une vingtaine de perturbateurs à une réunion de bénévoles le 19 novembre, dix jours avant l’ouverture du camp d’accueil sanitaire des migrants. Ce soir-là, Claire Cleenewerck, présidente de Flandre terre solidaire (FTS), tente de nouer le dialogue. En vain.

Le groupe quitte la salle Yourcenar, à Bailleul, en hissant un drapeau flamand. Un geste lourd de sens : ce détournement régionaliste d’un symbole des Flandres marque les esprits et provoque déjà des questions. Qui sont ces gens ? Une mouvance politique ? Si c’est le cas, qui téléguide ces prétendus Bailleulois ?

« Prétendus » car en réalité, ce groupe très vite devenu collectif des Bailleulois en colère ne compte pas tant d’habitants de Bailleul que ça… Des Bailleulois pur souche ne reconnaissent pas grand monde parmi les membres du collectif bloquant l’entrée du camp, dimanche, jour de l’ouverture (retardée d’une dizaine d’heures par trente à cinquante personnes selon les moments de la journée). En réalité, ces opposants viennent surtout de communes alentour, de la métropole lilloise aussi. Et portent tous ou presque l’image du skinhead. Cheveux courts ou très courts, blousons noirs ou vestes militaires…
La Maison du peuple flamand à Lambersart

Autre bizarrerie : c’est précisément vers Lambersart que renvoie la « pétition pour un référendum local » du collectif.

Un bulletin distribué depuis une quinzaine de jours en porte-à-porte, sur le marché… et à retourner à l’adresse suivante : CBC (collectif des Bailleulois en colère, on présume), 144, rue Flament-Rebout à Lambersart. Une adresse pas anodine. C’est celle de la Maison du peuple flamand (Vlaams Huis). Une association et un lieu de rencontres clairement identitaires, régionalistes. Sur le site Internet de la Vlaams Huis, étonnamment, pas l’ombre d’une allusion au collectif. Aux camps de migrants en Flandre, oui, mais pas aux Bailleulois en colère… C’est pourtant leur adresse !

Il suffit de quelques clics pour faire le lien avec l’extrême droite. Le site de la Maison du peuple flamand, comme certains communiqués du collectif – qui inonde les boîtes mail des médias – propose des liens sans équivoque. Vers l’Association de lutte contre l’émigration clandestine (ALCEC) par exemple. Ne reste plus qu’à dérouler le fil… « Vlaams Belang – ALCEC, même combat ! », prône l’ALCEC sur le Web. Le Vlaams Belang ? Le parti nationaliste flamand d’extrême droite surtout connu en Belgique.

Sur le site de la Vlaams Huis toujours, des vidéos prônant « la démystification de la violence », des élans de soutien aux Serbes du Kosovo…

En marge du FN ?

Des liens troublants avec l’extrême droite donc. Mais lorsque Marine Le Pen annonce sa venue à Bailleul le 27 novembre pour dénoncer le camp – à quatre mois des élections régionales -, le collectif insiste dans ses communiqués : il veut se démarquer du FN, « le Front national et Marine Le Pen viennent semer le trouble en s’invitant dans le débat deux jours avant (l’ouverture du camp) ». Le 27 novembre, pas l’ombre d’un membre du collectif dans les rues de Bailleul.

Les Bailleulois en colère en marge du FN, peut-être. Mais leurs communiqués sont allégrement diffusés par d’autres mouvances, extrémistes de droite, identitaires ou régionalistes. Cela se passe notamment sur Internet. On citera par exemple le site de la prétendue agence de presse Novopress ou le blog de la conseillère régionale Marie-Paule Darchicourt (ex-FN aujourd’hui membre du groupe de Carl Lang, le Rassemblement des élus pour l’unité nationale et l’intérêt régional).

Malgré tout, le collectif continue de nier tout lien avec l’extrême droite. Malgré l’image qui lui colle à la peau, malgré ces mails aux argumentaires venimeux : « Les personnes accueillies sont loin d’être en détresse sanitaire » « Les migrants amènent de l’insécurité »… Les idées de ce collectif ne font en tout cas plus aucune équivoque. « Je suis parfaitement informé de la situation, indique Ludovic Duprey, procureur de la République au tribunal d’Hazebrouck. Et je ne suis pas dupe du caractère idéologique de l’intervention de ce collectif de Bailleulois en colère. Je serai donc particulièrement attentif à donner une réponse pénale à chacun de leurs éventuels dérapages. » Mais, et il est essentiel de le préciser, rien n’est reproché au collectif sur le plan légal : « La situation est calme. J’ai confiance dans la police de Bailleul pour garantir l’ordre public », souligne le procureur. •

Hier, le collectif a mis en ligne un site Internet