———————————————————————————————–
Vendredi 8 Avril avait lieu à l’IEP une conférence sur le nucléaire en présence de la directrice marketing d’AREVA, venue promouvoir les bienfaits de cette énergie mortifère. Attention, tout le monde n’était pas convié, il fallait montrer patte « très » blanche . Pour s’opposer à cette conférence, une cinquantaine de personnes était présente, attendu par un dispositif policier démesuré : 5 cars de flics anti-émeutes, 3 flics de la BAC et le trio de choc de la BIVP (Brigade d’Information de la Voie Publique) aussi appelés chewing gum, blondinet et écharpe violette.

Extrait de la vidéo : chewing gum et écharpe violette

Flics de la bac
Le rassemblement très calme s’est soudainement agité en assistant au contrôle d’identité au faciès d’un passant par la CDI59 (Compagnie Départementale d’Intervention), postée là pour surveiller les manifestants. Ces derniers se sont interposés et l’un d’eux a filmé la scène à environ 50 mètres de distance. Mais visiblement, la présence de la caméra a mis en rage un des flics. Le camarade s’est alors vu interpellé et littéralement passé à tabac par un membre de cette compagnie puis par trois autres de ses collègues. Au passage, d’autres camarades sur place ont aussi essuyés des coups et autres insultes. Sans doute un moyen bien républicain de maîtriser les témoins gênants. Le but était d’effacer les preuves, de censurer une fois de plus leur méprisable chasse aux pauvres et aux sans papiers, ainsi que leur insolente impunité.

Extrait vidéo ; contrôle au faciès

Extrait vidéo : policier de la CDI qui a interpellé le camarade

Extrait vidéo : CDI équipé d’un LBD (lanceur de balles de défense)
Maintenant, nous allons nous adresser a toi, policier qui a interpellé notre camarade. Les vidéos et les images de ton travail te posent un problème de conscience ? Peur que d’autres personnes découvrent la face cachée du maintien de l’ordre public ? Pourquoi étais-tu si pressé d’effacer la vidéo ? D’insulter et réprimer un militant qui s’oppose au contrôle au faciès ?

En 2008 tu as été pris en photo mais tu n’étais pas encore trop gradé, un anonyme parmi d’autres, un simple flic dont le grade était accroché sur un scratch made in China. Tu trônais fièrement avec tes collègues aux barrages lors des manifs. Tu n’étais que gardien de la paix.

En 2009, tu as évolué et tu as eu une promotion. Tu es devenu Sous brigadier. Bravo !
Puis est venu 2011 ou tu as encore reçu une promotion. Tu a été nommé brigadier. Encore BRAVO, quel prouesse ! Il semblerait qu’au sein de la CDI, on évolue au rythme des tabassages et des contrôles…
LES FOUS DE L’ATOME VEULENT NOTRE MORT, LA POLICE LES PROTEGE !
*citation d’un BIVP (nommé écharpe violette)
———————————————————————————————–
Le 8 avril, il y avait bien la directrice marketing d’AREVA à l’IEP. Une cinquantaine de personnes, une banderole, des tracts et l’interdiction de rentrer dans les locaux. Ils étaient bien gardés par les flics, sous la coupe toute coopérative du directeur de cette fabrique à élites bureaucratiques, Pierre Mathiot, apprenti notable d’une ville de province.
C’était complètement pitoyable.
On a eu droit aux quatre fouille-crottes de la BIVP qui se prennent pour des super-flics à encadrer un rassemblement de cinquante personnes (M. Chewing Gum et ses nouvelles pompes en croco ridicules, le petit blondinet nerveux qui a l’air aussi intelligent qu’un bulot, le brun aux cheveux longs qu’on dirait un chanteur de pop pour gamin-es, et un photographe). Peut-être qu’ils s’imaginent avoir une vie trépidante pleine de rebondissements quand ils vont « sur le terrain ». Alors que concrètement, à Lille, c’est quoi l’opposition politico-terroriste propre à faire peur à qui que ce soit ? Ils font juste pitié.
On avait aussi trois agents de la BAC payés pour leur tour de biceps plus que pour leur fulgurance intellectuelle. Et une dizaine de CRS dressés comme des toutous pour taper à la matraque. D’ailleurs ils ne se sont pas gênés (les preuves en image dans un autre post).
Tout ça pour quoi ? Pour laisser parler une connasse d’AREVA devant dix péquenauds de fils et filles à papa qui de toute façon ne comprennent rien à ce qui est en train de se passer.
Alors que pendant ce temps-là, à Fukushima, on a arrêté de jouer avec son caca. Les japonais sont en train de crever à cause de ce putain de combustible MOX vendu par AREVA et de cette putain de technologie nucléaire juste bonne à nous empoisonner, fabriquer des bombes, faire tourner des escalators, des écrans plats, des iPhone et toute une panoplie de gadgets à la con.
Tout ceci n’a absolument aucun sens
WordPress:
J’aime chargement…