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Voici deux photos qui font plaisir à voir envoyées à quelques jours d’intervalle par des lecteurs de Lutte En Nord. L’une a été prise à Bruay, l’autre à Lille.

Bloc "antifa" sur la rocade minière de Bruay-La-Buissière

Bloc "antifa" à Lille Moulins


Voici le tract dénonçant l’ouverture du local fasciste « la maison des ouvriers » qui a été distribué hier dans la ville de Bruay-la-Buissière par des militants libertaires du Bruaysis :

Le tract maquetté au format PDF

La « Maison des ouvriers » : un piège pour les exploité-e-s

Le « Front Populaire Solidariste » annonce l’ouverture prochaine d’un local dans notre ville de Bruay-la-Buissière. Mais d’où sort cette organisation inconnue jusqu’aux récents articles dans la presse régionale ?
Le « Front Populaire Solidariste » est un regroupement des organisations les plus radicales de l’extrême-droite française fondé par Serge Ayoub à l’occasion de la manifestation fasciste du 8 octobre 2011 à Lille. Ce rassemblement avait regroupé quelques 400 nervis d’extrême-droite aux vêtements et aux tatouages explicites venus de tout l’hexagone et de Belgique. Plus de 2000 lilloisES s’étaient alors mobiliséEs pour rappeler que le Nord Pas-de-Calais est une terre d’accueil, populaire et métissée, où le racisme, le fascisme, la xénophobie, le sexisme et l’homophobie n’ont pas lieu d’être.
Notre région est une terre de lutte, nous travailleurEs, chômeurEs, filles et fils de mineurs, exploitéEs depuis tant de générations, nous ne sommes plus dupes ! Nous avons appris que depuis toujours c’est la bourgeoisie qui finance les groupuscules fascistes, c’est la bourgeoisie qui cherche à tromper les exploitéEs en leur faisant croire que l’ennemi est l’étranger qui « volerait leur travail » alors que l’ennemi c’est le patron qui vit grassement grâce au travail de ses salariéEs d’ici et d’ailleurs, l’ennemi c’est l’État qui, via ses lois, sa police et sa justice, permet aux générations successives de bourgeois d’être toujours plus riches pendant que le peuple est toujours plus pauvre.

Face à l’exploitation nous devons développer la solidarité de la classe laborieuse, nous devons nous organiser en tant que travailleurEs pour défendre nos intérêts et en dehors de partis politiques corrompus. Nous exigerons la répartition égalitaire des richesses et imposerons que les décisions soient prises par le peuple, pour le peuple, sans « élus » ni bureaucrates pour nous confisquer le pouvoir.
Nous devons rejoindre les organisations autogestionnaires de la classe ouvrière telles que les syndicats de lutte (CNT, SUD, CGT lutte de classe) qui existent sur nos lieux de travail et les groupes libertaires ou autonomes de nos villes (Le Cri du Coron, Turbulences Sociales, SCALP, Fédération Anarchiste, CGA…). Si ces structures n’existent pas, il nous faut les créer ! Ce n’est qu’en étant nombreuxSES, structuréEs et organiséEs que nous arriverons à reprendre ce qui nous appartient, à faire plier les patrons et l’État responsables de notre misère.
Face au racisme et à la violence des nazillons du « Front Populaire Solidariste » nous devons nous battre pour dénoncer l’imposture sociale qu’est cet organe de la bourgeoisie. Nous devons saper leurs tentatives d’implantation en boycottant leurs locaux, en arrachant leurs affiches, en excluant leurs militants de nos rues, de nos quartiers, de nos soirées. Nous devons constituer des groupes de défense pour empêcher les nervis fascistes d’exercer leur violence et leur rappeler que nous ne laisserons pas la peste brune gagner du terrain.

Petit tour d’horizon des composantes du « Front Populaire Solidariste » et de leurs méfaits

Troisième Voie / Jeunesse Nationalistes Révolutionnaires

C’est l’organisation d’origine de Serge Ayoub, leader du « Front Populaire Solidariste ». Dans les années 80 Serge Ayoub alias « BatSkin » (pour son amour des battes de base-ball) était le chef des skinheads néo-nazis parisiens réputés pour leur ultra-violence. Ses fréquentations sont restées les mêmes. Troisième Voie et les Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires (son organisation de jeunesse) sont principalement composées de skinheads néo-nazis et de hooligans (LOSC Army, indépendants du RC Lens ici dans le Nord Pas-de-Calais). Ils sont responsables de nombreuses agressions envers des personnes « d’origine étrangère » ainsi que des militantEs syndicaux et politiques marquéEs à gauche. Rien que depuis un an dans notre région ils ont déjà attaqué un bar lillois accueillant régulièrement des conférences-débats sur la thématique du racisme, un local syndical, et des concerts.
Le slogan de Troisième Voie est « croire, combattre et obéir », une adaptation du slogan mussolinien « croire, obéir, combattre ».

La Maison Flamande / Opstaan

La Vlaams Huis ou Maison Flamande est un local fasciste implanté à Lambersart dans les faubourgs bourgeois de Lille. Financé par un riche médecin, ses chefs politiques sont le très médiatique Claude Hermant, ancien mercenaire en Afrique, ancien membre du service d’ordre du Front National et Luc Pécharman, patron d’une boutique de vêtements et d’armes destinés aux militants d’extrême droite à Lille.
D’abord passés par le Bloc Identitaire (parti d’extrême droite xénophobe se positionnant à la droite du Front National), puis par le « régionalisme flamand », les militants de la Maison Flamande ont rallié le « Front Populaire Solidariste » de « BatSkin » Ayoub depuis cet automne.
Ce sont ces mêmes gens qui ont tenté d’implanter un local fasciste à Auchel l’année passé, projet qui semble avoir échoué face à la mobilisation des habitantEs, des organisations syndicales locales, du Parti Communiste et des militantEs antifascistes.
On se rappellera que les nervis de la Maison Flamande ont attaqué cet été une manifestation de la CGT sur le marché d’Auchel. Ils sont également responsables de l’agression de jeunes lycéens maghrébins à la sortie d’un lycée lillois lors d’une distribution de tracts et on ne compte plus les jeunes skinheads fréquentant la Maison Flamande ayant agressé des passants, généralement basanés, dans le secteur de la gare Lille-Flandres à Lille.
Parlons un peu du bilan de la Maison Flamande en terme de défense des travailleurs, soit disant leur priorité depuis leur adhésion au « Front Populaire Solidariste » : il est inexistant ! La défense des acquis sociaux par l’extrême droite est une vaste blague. Aucune action à porter à leur crédit. En fait si, une seule : lors du grand mouvement de grève de l’automne 2011 pour la défense de nos retraites, Opstaan organisa un rassemblement… « contre les casseurs » pour réclamer une répression du mouvement social encore plus féroce à l’État et aux patrons.

Nation

Organisation d’extrême droite de la Belgique francophone, leur chef Hervé Van Laethem est un nazi pure souche : militant d’extrême droite depuis toujours, défenseur des négationistes (qui nient ou minimisent le génocide des juifs par les nazis dans les camps de la mort), fondateur du groupe néo-nazi « l’Assaut » (descendant revendiqué des Jeunesses Légionnaires, milice pro-nazi pendant l’occupation de la Belgique par le IIIème Reich, dont le journal portait le même nom).
Les skinheads néo-nazis membres de Nation n’hésitent pas à prêter main forte aux membres de la Maison Flamande pour faire le coup de poing. Ils assurent également le service d’ordre des rassemblements catholiques intégristes xénophobes et/ou opposés au droit à l’avortement tels que ceux appelés par Civitas.

Le Front Comtois, les Nationalistes Autonomes, Lyon Dissident…

Le « Front Populaire Solidariste » est une organisation nationale. Elle fédère de nombreux groupuscules fascistes présents partout en France.
Ce sont partout les mêmes recettes : haine des étrangers, sexisme, homophobie, islamophobie maquillés par un discours social critiquant les méfaits du capitalisme.

Lyon est un triste exemple du développement de cette frange radicale de l’extrême droite. Après s’être structurés et avoir ouvert des locaux, les nervis fascistes sont passés à l’action : attaques de rassemblements contre l’homophobie, de manifestations pour le droit des femmes à disposer de leurs corps, de militantEs syndicaux à la sortie de leurs réunions, de concerts, d’étrangers bien-entendu… L’extrême droite lyonnaise fait régner un climat de terreur.

Ne laissons pas la vermine fasciste se développer à Bruay ni ailleurs !

Un deuxième tract a été distribué par des groupes autonomes antifa du bassin minier.


La Maison des « ouvriers » a du soucis à se faire.


Nous, militants de la CGT, serons à Lille le 08 octobre pour empêcher la parade des nationaux-socialistes identitaires.

Les Unions Locales CGT de l’arrondissement de Béthune (5 ULs) ont pris leur responsabilité pour faire face à la menace fasciste qui hante notre histoire locale depuis mai 1941 quand les mineurs ont déclenché la 1ère grève qui sera le premier face à face entre les ouvriers en lutte et les forces d’occupation.

Cette grève historique menée par des mineurs de dizaines de nationalités différentes, unies dans la lutte antifasciste, sera la pierre angulaire de la création des FTP-MOI.

Du 26 juillet dernier à Auchel où nous avons démasqué la bête immonde et jusqu’à la dissolution des groupuscules identitaires et fascistes et de leur association perverse, notre combat se poursuivra tant dans les écrits et l’explication que sur le terrain.

Nous, adhérents, militants, sympathisants de la CGT, sommes des antifascistes nés, et notre confédération CGT l’a rappelé au printemps dernier par l’exclusion d’individus d’extrême-droite infiltrés dans nos rangs et par un 11 pages intitulé « FN l’imposture sociale ».

Nos Unions Locales CGT regroupées en union de luttes dites les « 5 ULs » unies sur tous les fronts de luttes et dans tous les combats sociaux et pour la dignité humaine qu’ils soient locaux, départementaux, régionaux, nationaux et internationaux…appellent l’ensemble des camarades de la CGT et sympathisants, à se joindre à la contre manifestation du 8 octobre à 15h00 à Lille Wazemmes.

Comme l’ensemble des signataires de cet appel, nos Unions Locales CGT refusent la présence malsaine, identitaire, raciste et xénophobe de la droite de l’extrême-droite qui est en fait le bras armé du FN et de l’extrême-droite européenne, celle présente à Arras en avril 2009.

Nous serons présents à Lille le 8 octobre car la classe ouvrière et la CGT ne peuvent laisser s’installer la terreur, la violence et la haine dans un moment où l’unité de classe est indispensable pour faire face à l’austérité imposée par les marchés boursiers et le capital international.

Nous ne laisserons pas la bourgeoisie nationale identitaire française recréer, comme dans les années 1920-1940, des armées secrètes et des groupes identitaires d’extrême-droite violents, haineux et racistes, destinés à défendre leurs intérêts de classe et leur part du gâteau, celle que le capital international entend s’approprier pour résoudre la crise sans perdre un dollar.

L’anti-islamisation n’est qu’un prétexte, comme l’étaient « les juifs, les francs*maçons, les homosexuels ou les communistes » en 1933.

Il faut bien le comprendre que la guerre est déclarée entre la bourgeoisie nationale (celle de Raffarin) et le capital international (celui des multinationales et de Fillon), et nous sommes au milieu pour en subir les conséquences désastreuses….et la fin de l’histoire si nous ne l’abrégeons pas de suite, c’est le pire des scénario.

Camarades CGT, nous serons à LILLE le 8 Octobre à 15h00 à Wazemmes, toujours UNIS-DEBOUT-DÉTERMINÉS !


Auchel 23 septembre 2011

Bonjour les camarades,
Une première victoire contre les manifestations fascistes est à enregistrer. En effet, suite au courrier ci-joint du Maire d’Auchel au secrétaire de l’union locale CGT d’Auchel, « Toute manifestation ou rassemblement pouvant dégénérer en violences potentielles provoquera la réquisition de la force publique » et donc, par conséquent et légalement, la dissolution de l’association organisatrice.
L’union locale CGT d’Auchel n’ayant pas déposée de demande de manifestation, bien que pacifiste, les 5 Uls demandent à toutes les organisations syndicales CGT de ne pas se rendre à Auchel le 23 septembre 2011.

Communiqué : lille n’est pas à eux !

Publié: 28 janvier 2011 par luttennord dans Antifascisme, Infos
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Lille n’est pas eux !

Le 30 janvier aura lieu une marche aux flambeaux dans le Vieux Lille appelée par l’organisation « Lille est nôtre ».

Derrière cet obscur collectif se cachent en réalité la Maison Flamande de Lambersart (Vlaams Huis), ses jeunes d’Op-staan et la branche lilloise des Jeunesses Identitaires (Insula), soit la fine fleur de l’extrême droite radicale, bien loin des vraies valeurs lilloises, d’ouverture et de générosité.

Comme d’habitude, sous des prétextes folkloriques ou culturels, l’extrême droite avance masquée pour stigmatiser un bouc-émissaire et distiller son poison identitaire sclérosé et pseudo-social. Comme le FN avec Jeanne d’Arc ou les identitaires niçois avec Catherine Ségurane, les identitaires lillois se servent d’une figure locale (qui ne leur avait rien demandé) pour incarner leur vision paranoïaque et nauséabonde d’une pseudo résistance.

Face à leurs fantasmes de repli sur soi raciste et d’identité lilloise qui confine à la consanguinité et à la naphtaline, nous prônons les vraies valeurs de la Résistance, antifasciste, solidaire, éprise de justice sociale et d’égalité des droits.

Nous ne laisserons pas leurs « idées » polluer l’espace public.

Collectif antifasciste de Lille

 



Comme prévu, nous étions présent-es, ce samedi 4 décembre, dès 16h30, au métro Pont de Bois, pour montrer à tous-tes que le fascisme n’est pas le bienvenu à Lille 3, comme ailleurs.

Dans toutes les universités, les lycées, les écoles, dans toutes les villes, nous serons toujours là : fascisme hors de nos vies, hors de nos rues.
Mais les militant-es d’Opstaan et de la Vlaams Huis, bien loin d’assumer leurs idées face à nous, ont avancé de plusieurs heures leur rassemblement. Plutôt que d’être présent-es, comme ils l’avaient annoncé sur leurs sites et dans les médias, à 17h, ils ont lâchement préféré se réunir à vingt sur une passerelle sans passage, un samedi à 12h.
Pitoyable, et tellement réconfortant : aujourd’hui, et grâce à tous-tes ceux et celles qui se mobilisent contre l’extrême-droite, les fachos ont eu peur.
Qu’ils prennent donc Jean Jaurès comme exemple, mais comment être crédible quand on n’a même pas le courage de faire un rassemblement à heure dite ?
Qu’ils clament donc leur liberté, leur intégrité, mais comment oser se revendiquer comme « avant-garde éclairée » (car c’est bel et bien ce qu’ils croient être, il y a de quoi rire !) quand on est même pas capable d’affronter les oppositions ?
Qu’ils continuent donc de faire ce genre de manifestation privée, d’avancer leurs rendez-vous de plusieurs heures, de choisir des lieux de rassemblement invisibles : encore une fois, ils sont la preuve vivante de leur inutilité.
Ils sont des nuisibles, et ils l’ont eux-mêmes compris.


La vlaams huis hurle avec les loups !

En cette période de lutte sociale intense, l’extrême droite lilloise a encore une fois choisi le camp du patronatet du système contre les travailleurs.

En effet, depuis quelques jours circule sur internet un appel à se rassembler devant le palais de justice de Lille contre « la racaille et pour la justice », à l’initiative de la maison flamande, des jeunes identitaires d’opstaan et de la nouvelle droite populaire.

A l’heure où des syndicalistes, des travailleurs, des chômeurs, des lycéens et étudiants se retrouvent devant la justice pour avoir usés de leur droit de grève ou s’être révoltés contre ce système en bloquant l’économie capitaliste, les fascistes choisissent le camp du pouvoir en appelant la justice bourgeoise à faire preuve deplus de sévérité.

Qui sont les vraies racailles ? Le peuple en lutte ou les patrons qui exploitent et licencient ?

Qui sont les vraies racailles ? Le peuple qui manifeste ou la police qui gaze et matraque ces manifestants ?

En réclamant l’appui de la justice de classe, l’extrême droite se fait une nouvelle fois le suppôt du pouvoir !

Ne leur laissons pas la rue !

Contre les fascistes, alliés du MEDEF et du gouvernement, rassemblons nous devant le palais de justice de Lille pour dénoncer la criminalisation du mouvement social et sa récupération par l’extrême droite

Vendredi 29 Octobre 2010 à 18h00 précises devant le palais de justice de Lille