Archives de avril, 2009

Ce soir c’est Oi au détour !

Publié: 29 avril 2009 par luttennord dans Rendez vous

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Violence policière sur mineur : le rapport de la CNDS

Publié: 28 avril 2009 par luttennord dans Infos

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Les violences des forces de l’ordre sur les mineurs recensées pour la première fois

La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) publie mardi avec son bilan 2008 sa première étude recensant des exemples de « violences illégitimes » des forces de l’ordre envers les moins de 18 ans, bébés, enfants ou adolescents.

Recours « excessif » à la force lors d’une interpellation, fouille de sécurité « injustifiée » ou placement en rétention administrative comparable à de la « maltraitance » : la Commission a traité depuis sa création en 2000 soixante-cinq dossiers concernant des mineurs (environ 10% du total), « dont 50 ont fait apparaître un ou plusieurs manquements ».

Mais, souligne-t-elle, « la répétition de certains manquements donne à penser qu’ils sont beaucoup plus répandus que les chiffres ne le laissent supposer ».

Sur la garde à vue, il est rappelé qu’elle ne peut concerner un mineur qu’à condition d’en informer immédiatement le procureur, et qu’un examen médical doit être demandé « en urgence » en cas de blessure.

En 2005, un jeune homme qui venait d’être violemment plaqué au sol par un policier d’Evry l’interpellant pour outrage et rébellion a été placé en garde à vue « au lieu d’être transporté immédiatement à l’hôpital alors qu’il était incapable de s’alimenter du fait de fractures aux dents et au nez », cite en exemple la Commission.

Face à un mineur, recommande la CNDS, « un policier ou un gendarme doit avant tout éviter toute confrontation violente ». « Vulnérables », « fragiles psychologiquement », les mineurs sont aussi « susceptibles de réactions moins maîtrisées que les adultes », et dans bien des cas une convocation au commissariat serait préférable à une interpellation.

La CNDS critique aussi le placement de familles entières, enfants y compris, dans des centres de rétention administrative (CRA), notamment à Pamandzi (Mayotte) –où « les conditions d’hébergement sont inacceptables »– ou à Cayenne (Guyane).

Depuis que certains CRA sont habilités à accueillir des familles, relève la Commission, « la rétention (qui n’est pas une peine mais en a tous les effets) et l’expulsion de mineurs se banalisent en France malgré les souffrances psychologiques et physiques graves qu’elles peuvent leur causer ».

The Last Border Sound le 09 mai à St Sylvestre CAPPEL

Publié: 28 avril 2009 par luttennord dans Infos, Rendez vous

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c’est une soirée d’information, de discussion et de soutien aux migrants et aux associations…

18h. : projection / débat pour comprendre la situation des migrants « De l’Erythrée à l’Angleterre en passant par Steenvoorde », avec participation des associations

20h30 : concert Les Fumiers (ska punk), Dead Zone (dub punk ska), Brout’chouille (street punk) Burning Lady (punk’n’roll) –

3€   Tout ça se passe le 9 mai 2009 à la salle des fêtes de Saint-Sylvestre-Cappel (entre Hazebrouck et Steenvoorde).

Faut-il interdire Orelsan ?

Publié: 27 avril 2009 par luttennord dans Infos
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Faut-il interdire Orelsan ?

Depuis quelque temps la campagne contre le rappeur Orelsan rappelle de biens mauvais souvenirs. Contre le révisionnisme nous avons eu Gayssot ! Contre le voile, l’UFAL…, par exemple. Souvent le remède incarné par une campagne d’interdiction est pire à long terme que ce qui est dénoncé, et souvent, qui plus est, ne fait qu’en faire la promotion.

Cette recherche du pouvoir d’interdire est aussi malsaine, quant au fond, que les lignes du rappeur. Il y a derrière ces chastes sentiments offusqués comme un parfum de puritanisme. Mais c’est toujours pareil, les puritains s’offusquent sur la scène mais, en fait, font de la propagande au « mal », leur plaisir étant de le voir partout pour en jouir en coulisse, plus largement, en toute bonne conscience. Pourquoi demain ne pas interdire Breillat, Millet ou Houellebecq, comme le dit le texte ci-dessous, mais aussi, la liste est longue, les Robbe-Grillet, la cinéaste Cavani, Sade et… Nietzsche (sans doute l’un des écrivains les plus machiste qui soit). Bref ces pétitionneurs de l’interdiction nous font froid dans le dos ! Qu’est-ce que ça serait s’ils accédaient au pouvoir ! Ils ne nous lacheraient plus, légifieraient, trieraient, nommeraient un ministère de la bienscéance et du politiquement correct, condamneraient…

Orelsan est un poète (ce n’est pas en soit une qualité !), là où certains lapident la femme infidèle, lui il l’avorte à l’opinel. Rien de bien neuf, juste un zest d’imagination pour renouveler la technique du châtiment. Reconnaissons, à ce zélateur de la pensée dominante le droit de chanter ses couplets aussi abjectes soient-ils, et à nous celui de nous donner concrètement les moyens de mener une lutte idéologique et non institutionnelle : les tomates et des sifflets ça existe !

C’est dans cet esprit que nous avons trouvé le texte d’une MJC de Rennes se refusant d’annuler le programme prévu, intéressant et justifié. Il se trouve sur http://oclibertaire.free.fr/ OCL

Appel pour un camp No border à Calais

Publié: 26 avril 2009 par luttennord dans Infos
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Appel pour un camp no border à calais

Le camp No Border de Calais est un projet mené par des militantEs françaisES et belge, et des groupes de soutien français en coopération avec le réseau No Borders britannique. Il vise à mettre en lumière la situation à Calais et dans le nord de la France, construire des liens avec les communatés de migrantEs, contribuer à développer les liens entre les groupes qui les soutiennent, et enfin défier les autorités sur le terrain pour protester contre la répression croissante contre les migrantEs et les militantEs de la région.

Le camp revendique la liberté de circulation pour tous et toutes, la fin des frontières et des contrôles migratoires. Nous appelons à un mouvement radical contre les systèmes de contrôle qui nous divisent entre citoyenNEs et non-citoyenNEs, entre avec et sans papiers. Pourquoi Calais ? Nous avons choisi Calais pour deux raisons essentielles. C’est un lieu important dans l’histoire du développement des contrôles migratoires et depuis longtemps un goulet d’étranglement pour celles et ceux qui cherchent à se rendre en Grande-Bretagne. C’est surtout un lieu d’affrontement entre ceux qui veulent stopper toute migration vers l’Union Européenne et ceux qui luttent pour détruire les barrières entre les peuples, les frontières qui empêchent la liberté de circulation pour tous et toutes, et non pour quelques privilégiéEs.

Depuis le milieu des années 90, des dizaines de millier de migrants ont vécu à Calais sans aucune ressource, contraints de dormir à la dure dans la “jungle” dans l’espoir de pouvoir un jour traverser la Manche vers l’Angleterre. En 1999 la Croix Rouge a ouvert un centre dans la ville voisine de Sangatte, mais celui-ci a du fermer sous la pression conjuguée de la France et de la Grande-Bretagne. Depuis, une présence policière et une répression renforcées obligent des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants à errer dans la région de Calais et le long des côtes du Nord de la France, de la Belgique et des Pays-Bas.

Ils et elles sont régulièrement brutaliséEs par la police, victimes de gaz lacrymogènes, battuEs, arrêtéEs et enferméEs régulièrement au Centre de Rétention Administrative (CRA) de Coquelles. La police brûle régulièrement leurs abris et les maigres possessions qu’ils contiennent. Les groupes qui les soutiennent en leur fournissant des repas et de l’aide humanitaire subissent une répression croissante par la police et plusieurs militantEs ont été arrêtéEs ces derniers mois. Pendant ce temps, le ministre de l’immigration Phil Woolas a appelé à la construction d’un centre de rétention permanent à l’intérieur du Port de Calais. La partie la plus visible de l’iceberg Calais n’est pourtant qu’une petite partie de l’ensemble des contrôles migratoires européens, une frontière interne majeure au sein du système hi-tech des frontières européennes. Depuis le début des années 2000, l’UE s’emploie à construire “l’Europe Forteresse” en externalisant ses frontières en Asie et en Afrique avec des patrouilles frontalières en Méditerranée, en Lybie et sur la côte Ouest de l’Afrique grâce à l’agence Frontex (Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures), et via sa politique extérieure qui permet de payer des Etats, de l’Ukraine jusqu’au Maroc, pour effectuer à sa place le travail de prévention de l’immigration.

Les droits des migrants sont aussi ceux des travailleurs A travers ce système de contrôle aux frontières, les autorités créent deux sortes de migrants : une minorité de migrants “qualifiés”, considérés comme “utiles” à l’état, et une majorité de travailleurs sans papiers, à laquelle aucun droit n’est garanti et qui se retrouve donc exploitée à loisir sur le marché du travail. C’est pourquoi notre combat pour la liberté de circulation est également un combat pour les droits de tous les travailleurs. La solidaité transnationale marche ! Etablir des liens en travaillant ensemble nous permet d’échanger de l’information à un niveau transnational, et ainsi d’exploiter les failles et les fissures de cette “Europe Forteresse”. En novembre dernier, c’est en partie grâce à un effort de solidarité transnationale que la déportation organisée de réfugiés afghans de Calais à Kaboul a pu être empêchée. Camper et Faire Campagne contre les Frontières Ce camp s’inscrit dans la tradition des camps No Border organisés à travers le monde depuis les années 90. Comme le camp de Lesbos au mois d’août prochain, ce sera un espace pour partager des informations, des compétences et des expériences, un espace pour préparer et réaliser des actions contre le système des frontières qui nous divise tous et toutes.

Depuis des siècles, les puissances impérialistes européennes exploitent la terre, les ressources et les populations de la majorité de la planète pour s’enrichir et devenirs plus puissantes, semant sur leur passage la guerre, la destruction de l’environnement et des inégalités criantes. Tenter le voyage vers le Royaume Uni, c’est lutter contre cette injustice. La situation calaisienne est une conséquence de la politique d’immigration britannique et nous appelons les groupes, réseaux et individus à agir à travers la Manche pour participer au mouvement global de solidarité qui défend leur droit qui défend leur droit à la circulation à travers les frontières.

Egalité des droits pour touTEs ! Personne n’est illégal. Liberté de circulation et d’installation pour touTEs ! http://calaisnoborder.eu.org/

http://london.noborders.org.uk/cala… Contact à Calais : noborder-groupelocal-calais at hotmail.fr

Infos à propos du camp No Border de Lesbos : contact : noborder.lesvos.2009 at gmail.com

Les séquestrer ou bien se passer d’eux ?

Publié: 24 avril 2009 par luttennord dans Infos

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LES SÉQUESTRER, OU BIEN SE PASSER D’EUX ?

« Oui, il y a une forte colère qui s’exprime dans notre pays, oui, il y a un risque révolutionnaire en France ». Ces mots auraient pu être prononcés en 1788 par un ministre de Louis XVI, ou en 1870 par Michel Bakounine, mais ils sont on ne peut plus actuels, en effet leur auteur n’est autre que De Villepin, qui s’y connaît en matière de fraternité avec les classes laborieuses, puisqu’il avait voulu refiler le CPE à la jeunesse de ce pays. Ceci dit, comme observateur de la vie sociale, il ne fait qu’enfoncer des portes ouvertes, car la réalité est bien pire que ce que veulent bien nous laisser croire les grands médias : ça pète de partout. Ce sont plus de mille conflits sociaux qui se déroulent actuellement en France, soit des dizaines de milliers de travailleurs du privé comme du public ; on connaît les plus emblématiques : SBFM à Caudan, Continental à Clairois, Molex, 3M, Sony, Heuliez, Caterpillar à Grenoble ; on sait que les constructeurs automobiles et leurs sous-traitants sont au cœur de la tourmente, et que les fonds publics ne servent qu’à préparer une productivité toujours croissante, alors que dans le même temps on prépare psychologiquement tous les chômeurs, les lourdés et ceux qui ne le sont pas encore à devoir accepter des baisses de rémunération de 30%, on les amène en douceur à se faire à l’idée de devenir auto-entrepreneur, c’est-à-dire une forme actualisée de la condition de journalier.

Dans ces conditions, on comprend que les crispations deviennent la règle, que revienne le temps joyeux des séquestrations de dirigeants d’entreprise, des occupations, voire même des saccages de sous-préfectures, la Fédération anarchiste y voit des actions de légitimes défense : ceux qui sont violents, ce ne sont pas les ouvriers de Caterpillar qui bloquent leur taule, mais bien ceux qui foutent sur le carreau plus de 700 d’entre eux.

Au demeurant, si la situation actuelle a une vertu pédagogique, c’est bien de montrer quel rôle joue l’Etat dans la vie sociale : ce sont des jugements en faveur des patrons, des promesses de répression (décret anti-cagoule en manif, Sarko nous veut transparents et dociles) ; tous ceux qui pensent que l’Etat est un gentil régulateur des conflits sociaux habité par un fort sentiment d’équité en sont pour leurs frais, les cognes frappent sans discernement. Gageons que la brutalité policière de Strasbourg pendant le sommet de l’Otan n’est qu’un faible aperçu de ce qui peut nous tomber dessus…

Face à la barbarie du Capital et au comportement autoritaire- le masque tombe- de l’Etat, les forces politiques parlementaristes offrent un spectacle pitoyable : c’est un PS, à l’instar de la CFDT, qui a pour toute ambition de rechercher les meilleurs reclassements possibles et qui pas un instant ne remet en cause la pertinence des licenciements, pas plus qu’il ne se rappelle qu’il a pu avoir été opposé à la propriété privée des moyens de production. Plus à gauche, que font le PCF, le Parti de Gauche, le NPA, LO, le POI, en demandant l’interdiction des licenciements, si ce n’est demander de bons patrons pour la classe ouvrière, qui accepteraient d’abandonner quelques miettes pour que tout continue comme avant, l’Etat représentant pour eux le nec plus ultra en matière d’employeur !

De leur côté, les hiérarchies syndicales ont accouché pour toute réponse à la gravité de la situation d’un « premier mai offensif » , le patronat tremble dans ses escarpins et le pouvoir fait dans son froc ! A qui fera-t-on croire à l’efficacité d’une telle sornette ?

Nous sommes à un tournant de l’histoire : le capitalisme montre désormais clairement qu’il est une machine à fabriquer la misère, l’exploitation, l’aliénation, mais il réussit encore à faire croire qu’il est le seul système possible… Et pourtant, des lieux de production qui fonctionnent sans patron, sur le mode de la gestion directe, comme en Espagne en 1936, ou plus récemment en Argentine, ne peuvent pas faire pire que ce qui se fait actuellement ! Et pourtant, débarrassés des parasites qui prélèvent les profits, et de la pieuvre qui prélève les taxes pour entretenir les flics et l’armée, ceux qui n’ont rien pourraient vivre décemment, mettre sur pied des services publics gratuits et des solidarités égalitaires !

Bien évidemment, les puissants de ce monde ne se laisseront pas déposséder sans réagir de l’immensité de leur richesse, et seul un mouvement social généralisé, expropriateur, gestionnaire et international est à même de faire bouger les choses, alors, si au lieu de séquestrer les patrons, on les foutait à la porte ?

Fédération anarchiste

le 22 avril 2009

http://public.federation-anarchiste.org/spip.php?article3910


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21 avril 2009, Moscou

Pas de justice Rien que la police

Aujourd’hui à Moscou, on attendait le verdict dans le procès fait à un antifa, Olesinov, jugé deux fois pour la même affaire, une première fois au tribunal administratif, et une deuxième fois, pour les mêmes faits, pour «  Hooliganisme ».

Arrêté pour une embrouille devant un club, ce militant de la scène Antifasciste de Moscou est en prison depuis le 6 novembre 2008 ; ce qui lui est reproché, ça n’est pas tant la bagarre qui a suivi l’embrouille devant le club, mais son activité militante d’antifasciste radical, qui n’hésite pas à aller au contact des néo-nazis dans la rue. Bien plus que les faits qui ont permis aux flics de l’arrêter, c’est son activisme qu’on lui reproche et qui ont permis au procureur de construire cette affaire. Le verdict devait être rendu la semaine dernière, puis il a été finalement reporté dans un premier temps… au lundi 20 avril, jour-anniversaire de la naissance de Hitler et journée de prédilection pour les fachos en Russie. Le juge s’est rendu à l’évidence et a finalement reporté le verdict à aujourd’hui.

Pas de justice

Dans la station de métro, une vingtaine de flics anti-émeute, un casque et une matraque dans les mains, nous attendent : en haut des escalators, même chose. L’armement est léger, idem pour la protection, mais on sent qu’ici, les flics ne sont pas forcément là pour le maintien de l’ordre.

Devant le tribunal, nous retrouvons une trentaine d’antifas, et au fur et à mesure que le temps passe, la foule devient plus dense. Certains ont le visage masqué (deux civils, qui ne sont d’ailleurs pas des flics, nous apprend-on, mais des volontaires civils, la plupart du temps des fachos, filment sans discontinuer).

Après une demi-heure de tractations, en vain, seuls les journalistes accrédités et quelques représentants d’organisations de défense des droits de l’homme peuvent passer le barrage pour assister à cette audition pourtant publique. Les deux flics qui nous barrent le passage ironisent sur notre ignorance du Russe et concluent par un «Seulement pour les Russes » très compréhensible.

Bilan, seule une dizaine de personnes peuvent pénétrer dans le tribunal, et seulement 3 ou 4 dans la salle, emmenées par l’avocat d’Olesinov, celui qui, au pied levé, a accepté de remplacé Stanislav Markelov, assassiné en janvier dernier dans une rue Moscou, en pleine journée.

Au bout du compte, nous apprenons que Olesinov a été condamné à un an

de prison ; avec ce qu’il a déjà purgé en préventive, il lui reste deux mois à faire. « On s’attendait à bien pire ! » nous disant les copains soulagés. Certes, le procureur avait requis 5 ans… « Pourtant», conclut une copine, « s’il a été jugé coupable, pourquoi la peine est-elle si réduite, et s’il est innocent, alors pourquoi le condamner ? »

Une fois la première réaction de soulagement passée, tout le monde s’organise : pas question de laisser passer le verdict et le maintien en détention d’Olesinov sans rien faire. Un rendez-vous est donné, le soir, à une station de métro.

La police

Nous sommes à l’heure dite à la station de métro, et petit à petit, les antifas arrivent, par petits groupes, plus ou moins visibles. Au bout d’une demi-heure, nous sommes déjà plus d’une centaine. Puis arrivent les consignes, nous sautons dans un métro, descendons quelques stations plus loin, sommes rejoints par une autre centaine d’antifas, et sortons du métro. La plupart sont masqués, car les caméras sont là, et aux endroits stratégiques, certains restent pour orienter les petits groupes.

À peine sortis du métro, dans le froid et la nuit, les antifas déplient les banderoles, sortent les fumigènes… Les slogans fusent, le cortège se met en route : « No Pasaran ! Antifa ! Le fascisme ne passera pas ! Liberté pour Olesinov ! » Le cortège avance au pas de course, se fraye un passage sur la chaussée, stoppant les voitures qui roulent normalement à une allure folle : l’effet est saisissant, plein de force et de rage. Les premiers flics regardent la manif sauvage bouche bée, mais pas longtemps.

En effet, au bout de quelques minutes, alors que le cortège fait demi-tour, les bagnoles de flics arrivent à grand renfort de crissements de pneus. Nous sommes dépassés par une voiture banalisée d’où sortent des civils, qui ne sont pas de la police, d’après ce qu’on nous explique… Et ces mêmes types, l’allure athlétique, le cheveu ras et a priori sans armes, se mettent à chasser la queue de la manif, poussant le cortège à obliquer dans une rue moins fréquentée. Ils attrapent même l’un des antifas, que les autres viennent libérer, mais réitèrent plusieurs fois leurs attaques hyper rapides contre le cortège. Et puis, tout s’enchaîne très vite : pas question de maintien de l’ordre, de discussion, d’atermoiement, pas de gaz lacrymos, pas de sommation. Les voitures de flics arrivent les unes après les autres, et le cortège se fait charger. Un car de flics est arrivé à la rescousse. Les manifestants qui ne se sont pas fait attraper et tabasser à la première charge s’éclatent dans les rues adjacentes, s’enfuient dans les cours des immeubles…

Pendant ce temps-là, nous voyons arriver deux autres cars de flics, puis ensuite trois énormes camions d’OMON en camouflage urbain… À partir de ce moment-là, la chasse commence : en plus des 35 arrêtés et détenus depuis maintenant plus de deux heures au commissariat, il semblerait qu’au moins autant se soit fait attraper dans les cours d’immeubles et tabasser loin des regards. Les gens qui restent aux alentours doivent montrer leur passeport et expliquer leur présence dans le quartier aux OMON qui semblent prêts à embarquer tout ce qui bouge.

Il faut alors activer les avocats, s’enquérir des uns et des autres… À l’heure qu’il est, tout semble être encore très chaotique, et on ne sait même pas si tout le monde va bien : une chose semble sûre, c’est que les antifas, qui représentent une force d’opposition au gouvernement, se sont vus dénier ce soir très clairement, et avec la plus grande brutalité, tout droit d’expression et de manifestation à Moscou.

Tina, SCALP-REFLEX

Aujourd’hui, deux jours après la manif, certains antifas sont encore dans les mains de la police : normalement, dans ce genre de situation, les flics ne peuvent retenir des interpellés que quelques heures, sans faire de prise d’empreintes ni de photos, mais bien souvent, ce cadre (pas bien fixé) n’est pas respecté. Quoi qu’il en soit, il est question deux jours après la manif de militants toujours Détenus, et de certains qui vont passer en procès aujourd’hui.


FRANCE/

COMMUNIQUE DU COLLECTIF DES ENSEIGNANTS MOBILISES DE LILLE 2 22/04/09 NOUS NE CEDERONS PAS AUX INTIMIDATIONS !

La stratégie gouvernementale de pourrissement, de division et d’intimidation à l’égard des enseignants et des chercheurs opposés aux contre-réformes Pécresse et Darcos fait des émules dans les universités. A l’université Lille 2 Droit et Santé, le président vient ainsi de passer d’une campagne d’intimidation à la mise en œuvre de représailles.

Comme dans de nombreuses facultés et UFR, l’assemblée générale des personnels de la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Lille 2, avait voté, début janvier, le non transmission des notes d’examens à l’administration en signe de protestation contre les projets ministériels et pour la satisfaction de revendications locales. La plupart des jurys d’examen du premier semestre n’ont donc pas pu se tenir. Prenant acte de ce mouvement, d’ampleur nationale, le conseil de faculté du 2 février a décidé le report des délibérations au mois de juin.

Passant outre cette décision, le président de l’université a adressé le 8 avril aux grévistes une première lettre recommandée avec A/R, les mettant en demeure de rendre leurs notes avant le vendredi 17 avril, sous peine de « mesures administratives considérant la rétention des notes comme service non fait ». Les enseignants mobilisés destinataires de la lettre, ont répondu collectivement au président, en lui proposant de le rencontrer pour « envisager les modalités selon lesquelles il pourrait être mis fin à cette action ».

Ignorant cette réponse, le président leur a envoyé le 20 avril (début des vacances universitaires !) un second courrier RAR annonçant qu’à compter de ce jour, « il procède à une retenue sur salaire de 1/30ème par jour de retard dans la remise des notes pour service non fait » et les menaçant « de les traduire en conseil de discipline pour manquement grave à leurs obligations d’enseignants- chercheurs ».

A notre connaissance, c’est la première fois que dans le cadre de ce mouvement de telles mesures ou sanctions sont mises en œuvre. Nous ne céderons pas aux intimidations. Au contraire, de tels procédés caractéristiques de « la gouvernance » à la mode LRU, ne peuvent que renforcer notre détermination à poursuivre notre combat.

Ci-après, copie des différents courriers mentionnés dans ce message. Le collectif des enseignants mobilisés de Lille 2 collectif_enseignan ts_lille2@ yahoo.fr

Annexes 1.

Lettre RAR du président en date du 8 avril 2009 :

Monsieur, J’ai été saisi à plusieurs reprises la semaine dernière de demandes d’étudiants inquiets du devenir de leurs notations du 1er semestre. Certains par exemple me disent qu’ils sont ou seront bientôt dans l’incapacité de préparer leurs dossiers d’inscription pour des masters 2 dans d’autres établissements dans les délais impartis. Quelles que soient vos motivations, je vous prie de tenir compte de leur désarroi actuel et de retourner leurs notes à l’administration de la faculté avant la fin de la semaine. Comptant sur votre sens des responsabilité s et espérant ne pas devoir mettre en œuvre les mesures administratives considérant la rétention de notes comme un service non fait, je vous prie de croire, Monsieur, en l’expression de mes sentiments les meilleurs. Christian SERGHERAERT 2.

Lettre collective en réponse des enseignants, réceptionnée par la secrétaire du président le 16 avril

Monsieur le Président, Pour faire suite à votre courrier du 8 avril 2009 relatif à la remise des notes du premier semestre à la Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales, nous souhaitons attirer votre attention sur les éléments suivants. Comme vous le savez sans doute, cette question a été abordée, lors de la séance du Conseil de Faculté du 2 février, lequel a décidé à l’issue d’un débat nourri et constructif, de prendre acte de la non transmission de notes à l’administration et de reporter toutes les délibérations du premier semestre au mois de juin (Cf. ci-dessous copie du message électronique adressé par Mme P. Machu aux enseignants, faute de PV publié de cette séance) Il a en outre été décidé d’inviter l’ensemble des enseignants à communiquer les notes aux étudiants, soit directement, soit par voie d’affichage avec le concours du service de scolarité. Il a également été convenu que la formule de calcul de la moyenne du semestre serait fournie aux étudiants. Les services administratif et technique ont aussitôt, grâce à un travail remarquable, mis en œuvre un programme informatique permettant aux étudiants d’éditer un relevé de notes provisoire pour le premier semestre. Pour les notes ne figurant pas sur ce relevé, les enseignants concernés se sont engagés à attester sur l’honneur et par écrit les notes attribuées aux étudiants dans leur matière respective. La plupart d’entre nous ont ainsi délivré des attestations à des étudiants. La démonstration a ainsi été apportée que la rétention des notes, effectuée dans le cadre d’une consigne syndicale nationale de grève administrative visant à protester contre des projets ministériels de réforme du service public d’enseignement supérieur, n’avait pas pour but de nuire aux étudiants. Nous sommes disposés à vous rencontrer afin de vous exposer plus en détail les arguments qui nous conduisent à estimer que la gêne causée aux étudiants, notamment ceux de M1, est minime, ainsi que les modalités selon lesquelles il pourra être mis fin à cette action de rétention des notes. Nous vous prions, Monsieur le Président, de croire en notre attachement au service public et au bon fonctionnement de notre université. PJ : la copie du message adressé aux enseignants de la FSJPS le 5 février par le secrétariat du Doyen : Objet: communiqué

De: « Patricia Machu » Date: Jeu 5 février 2009 11:26 À: droit.enseignant@ listes.univ- lille2.fr Priorité : Normale

Monsieur le doyen me charge de vous transmettre le communiqué adressé aux étudiants : Décision votée par le conseil de faculté du lundi 2 février 2009 Pour cette année universitaire 2008/2009, les délibérations des semestres impairs auront lieu en même temps que celles des semestres pairs, en fin d’année universitaire. Dans l’attente de ces délibérations, les étudiants sont autorisés à consulter les notes du semestre impair qui seront affichées aux lieux habituels à partir du jeudi 5 février 2009. Les étudiants en situation d’AJAC sont autorisés à poursuivre dans le semestre pair (Inscription aux TD et passage des examens). — Mme Patricia MACHU Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales Secrétariat du Doyen tél : 03.20.90.74. 21 fax : 03.20.90.77. 22 3.

Lettre RAR du président en date du 20 avril Monsieur, Par lettre en date du 8 avril 2009, je vous ai adressé un courrier recommandé vous demandant la remise des notes de vos étudiants. N’ayant à ce jour pas reçu de réponse de votre part, je vous informe qu’à compter de ce lundi 20 avril, je procède à une retenue sur salaire de 1/30ème (par jour de retard dans la remise des notes) pour service non fait. J’ajoute que je serai en droit si cette situation persistait de vous traduire en conseil de discipline pour manquement grave à vos obligations d’enseignant chercheur. Je vous prie de croire, Monsieur, en l’expression de mes salutations les meilleures. Christian SERGHERAERT


Des gens qui souffrent, c’est du pain béni pour le Front National et sa récupération puante…Le plus inquiétant dans ce reportage c’est l’attitude du « camarade » de la GGT qui accueille Marine Le Pen… sans aucune animosité  !

Comment un syndicat de classe peut-il accepter de laisser l’extrême droite récupérer ainsi le désarroi des salariés, comment peuvent-ils laisser s’exprimer ceux et celles qui divisent la classe ouvrière au grand bénéfice des patrons !

La question est posée, la CGT a t-elle oublié qui elle était ?

Rafle a calais besson pire que hortefeux

Publié: 21 avril 2009 par luttennord dans Infos

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Calais 300 policiers ont raflés 150 réfugiés ce matin depuis 7h15

300 policiers et gendarmes ont mené cette rafle de grande ampleur à Calais (on avait plus vu ça depuis l’expulsion du squatt des milles à Cachan, 150 réfugié-es d’entre eux se sont fait embarqués, il y a de nombreuses personne qui sont en garde a vue selon la préfecture du Pas-de-Calais qui se vante de cette opération.

Cette opération a été menée « sur réquisition du procureur de Boulogne-sur-Mer », or on apprend « hasard » que une visite de Eric Besson est prévue jeudi de cette semaine, un Eric Besson qui entend selon les informations qu’il a donné aux médias « faire part de ses analyses et de ses propositions » on en voit déjà la teneur c’est rien de moins que le nettoyage et la guerre a outrance contre les réfugié-es et les sans papiers, il fallait pour plaire a Sarkozy « faire mieux » que le sinistre Hortefeux , apparemment l’ex « socialiste »mais toujours d’après lui « homme de gauche » se surpasse dans l’ignominie et ce qu’il faut bien appeler par son nom le racisme institutionnel.

Quand aux Bobards de la préfecture ils continuent de plus belle, via cet autre communiqué laconique de celle « C’est vraiment pour démanteler les filières, c’est une opération de déstabilisation des filières, pour essayer de trouver des passeurs », a indiqué une porte-parole de la préfecture. On a recu des témoignage par mails et téléphone la zone est toujours bloquée et un « périmètre de sécurité » a été déployé sous entendez il est interdit de filmer, ou de prendre des Photos de cette rafle

Circulez l’ordre raciste règne en Sarkozye

Les vigiles gudars a Sarko…

Publié: 18 avril 2009 par luttennord dans Infos

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le canard enchaîné (pas la date) :

Tout le gratin politico-médiatico-militaire était à l’Ecole militaire de Paris, le 11 mars, pour l’annonce, pleine de suspense, du retour dans le commandement intégré de l’Otan. Outre Sarko, flanqué de ses deux lieutenants Kouchner et Morin, le secrétaire général de l’Alliance, Jaap De Hoop Scheffer, et Javier Solana avaient fait le déplacement.

Organisé par la Fondation de la recherche stratégique et, à l’origine, programmé à la Maison de la chimie, ce qui devait être un colloque savant a été retaillé sur mesure pour le Président. Côté sécurité des biens et des personnes, surprise : à l’intérieur, ni gendarmes ni flics, mais quelques portiques et, surtout, une trentaine de crânes rasés. D’où sortent donc ces bons garçons qui n’auraient pas déparé dans une manif du FN?

Renseignements pris, ces gorilles appartiennent à Vendôme Sécurité. Une entreprise de 130 salariés dirigée par un certain Axel Lousteau, lui-même héritier d’une dynastie de tontons flingueurs d’extrême droite.
Le père, Fernand Lousteau, est passé à la postérité grâce à sa société de gardiennage Normandy SA. En 1982, cet actionnaire de « National hebdo », copain de Le Pen, avait attaqué des syndicalistes dans une usine de camemberts et occupé un moment les rues d’Isigny, avec le renfort de copains de l’Union nationale des parachutistes.

Equipe remarquée
Son fiston a repris le flambeau. Ancien du GUD (Groupe union défense), il a été naguère candidat du Front national dans les Hauts-de-Seine. Dernier « détail », comme dirait leur mentor, la famille Lousteau fit à l’époque travailler Maxime Brunerie, le jeune un peu fantasque qui avait tenté de flinguer Chirac le 14 juillet 2002.

C’est la Fondation pour la recherche stratégique, organisatrice-dû colloque, qui a recruté Vendôme Sécurité. Son directeur, Camille Grand, tombe de l’armoire. « On les avait repérés parce qu’ils assuraient la sécurité du Cercle miliaire. » Et il fallait prendre quelques précautions. Car une rumeur plutôt burlesque courait chez les galonnés… Aymeric Chauprade, le conférencier d’extrême droite, viré deux semaines auparavant de l’Ecole de guerre, menaçait de se livrer à un lancer de chaussures en direction de la tribune où s’agitait Sarko.

Quelques questions à poser, avec gros sabots : pourquoi la préfecture de police, à laquelle la Fondation avait soumis la liste des agents de sécurité, n’a-t-elle pas réagi ? Pourquoi la DPSD (ex-Sécurité militaire) n’a pas été sollicitée ? Pourquoi, alors que la famille Lousteau a, aux RG, une fiche épaisse comme le Bottin, la DCRI (le nouveau « FBI à la française ») n’a-t-elle pas non plus alerté l’Elysée ?
Pourquoi, enfin, la sécurité rapprochée du Président, qui, la veille, avait reconnu les lieux, n’a-t-elle pas eu la curiosité de demander le pedigree de cette joyeuse équipe ?

Peut-être que tout ce monde ne voit pas où est le mal ?

Toyota, Simoldès…Vive la grève !

Publié: 17 avril 2009 par luttennord dans Infos

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Comme certains l’envisageaient dès hier, les grévistes de l’usine Toyota d’Onnaing, près de Valenciennes, en arrêt de travail depuis une dizaine de jours, ont mis en place un blocage total du site ce matin, vendredi 17 avril 2009.

La production du site Toyota d’Onnaing est arrêtée ce vendredi matin, plus aucune voiture ne sortant de l’usine, de source sûre.

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Par ailleurs, le front social s’étend. Une grève totale a également été déclenchée hier soir vers 22 h chez l’équipementier automobile Simoldès, également installé à Onnaing. Des feux de palettes étaient signalés ce matin sur ce site, et un constat d’huissier serait en cours.

Vive la grève !

Grève à l’usine Toyota d’onnaing

Publié: 15 avril 2009 par luttennord dans Infos
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de bruno M

« Plutôt crever que de payer les jours de chômage partiel à 100 % ! », voilà la phrase lancée par D. Leroy, PDG du site Toyota d’Onnaing, qui a mis le feu aux poudres.

Depuis lundi 6 avril les travailleurs de Toyota sont en grève pour exiger le paiement à 100 % des jours de chômage imposés par la direction (contre 60 % du brut actuellement), pour refuser tous les reculs que les patrons veulent imposer en prétextant la crise, et pour obtenir le paiement des jours de grève.

Le mépris affiché par la Direction n’a plus de bornes : après avoir osé demander aux salariés de venir travailler gratuitement les vendredis d’avril et 3 samedis sans majoration, elle compte amputer leurs payes de 200 à 300 euros avec les deux semaines de chômage annoncées pour avril. L’entreprise, qui agite l’épouvantail de la crise, a pourtant réalisé 80 millions de bénéfice en 2007, 82 millions en 2008 (soit plus de 25 000 euros de bénéfice extorqué à chaque salarié), et a largement les moyens de payer le chômage partiel à 100 %.

Depuis une semaine, le mouvement, soutenu par la CGT et FO, ne cesse de se renforcer, de s’organiser à la base avec la mise en place de comités de grève dans chaque équipe, comités comprenant 6 ouvriers-ères élus (en majorité des non-syndiqués), et l’édition quotidienne d’un « Journal de la Grève ».

311 grévistes actifs dans les ateliers lundi, 384 mardi, 452 mercredi et jeudi, la grève s’enracine, convainc les hésitants, entraîne de plus en plus d’ouvriers dans la lutte malgré les pressions et les intimidations de la direction. Vendredi 10 avril, ils étaient près de 500 (soit 1 salarié sur 5) à se rassembler pour faire entendre leur voix. Des travailleurs d’autres entreprises de l’automobile (Sevelnord, MCA, Simoldès, Mercedes, UMV, Faurecia…) mais aussi de LME, de Jeumont Electric, des travailleurs Belges de la FGTB, des enseignants, des cheminots, des retraités du Collectif de lutte du Valenciennois étaient là pour les soutenir.

Chaque jour, c’est aux cris de « Ouvriers révoltés, c’est pas à nous de payer ! », « Chômage partiel à 100 % ! » qu’ils défilent sous les fenêtres de la direction et dans l’usine pour entraîner leurs collègues non-grévistes.

Cette grève est une première sur le site. Le mouvement se poursuit, se renforce et gagne en popularité. Déjà 600 ouvriers ont d’une manière ou d’une autre participé à tout ou partie du mouvement, en se mettant en grève la journée complète ou 1 quart ou 2. C’est déjà une victoire morale pour tous les salariés de l’entreprise en butte au mépris, au harcèlement et aux brimades quotidiennes de l’encadrement. L’un d’entre eux clamait très justement ce vendredi : « C’est la première fois que je suis fier de bosser à Toyota ! ».

Reste l’étape suivante, à savoir que cette grève « devienne un mouvement de toute l’industrie automobile du pays » car, comme l’ajoute Eric Pecqueur, délégué CGT de Toyota, « C’est pas parce qu’on n’a pas les mêmes patrons qu’on n’a pas les mêmes intérêts ».

Il est possible de gagner, d’imposer nos propres règles du jeu, à condition de s’y mettre tous ensemble, de suivre l’exemple des salariés de Toyota et d’engager une véritable épreuve de force.

Les autonomes de 2009 version France2

Publié: 15 avril 2009 par luttennord dans Infos, Vidéos

Le grand criminologue (sic) Alain Bauer nous fait une superbe déclaration à en pleurer…

Jouet de N. Sarkozy, conseiller en matière de sécurité pour N. Sarkozy et grand vizir des Francs-maçons pour le compte de Nicolas Sarkozy, Mr Bauer nous démontre en 15 secondes avec une logique et une objectivité implacable que les « anarcho-autonome » sont de retour, tel un bon film de science fiction …

À la fin de l’été 2007, il achète une quarantaine d’exemplaires de l’ouvrage anonyme L’Insurrection qui vient (La Fabrique, 2007), y voyant la trace d’un « processus intellectuel qui ressemble extraordinairement aux origines d’Action directe » et les donne un au directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, accompagné d’une note[1]. L’ouvrage a par la suite été attribué par la police, sans preuves[2], à Julien Coupat, l’un des inculpés de Tarnac à l’automne 2008[1].

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Notes :

[1] Isabelle Mandraud, L’obsession de l’ultragauche [archive], Le Monde, 3 décembre 2008. (http://www.lemonde.fr/societe/artic…) [2] Chloé Leprince, Autonomes et sabotages : retour sur une enquête très médiatique [archive], Rue 89, 3 décembre 2008.(http://www.rue89.com/2008/12/03/aut…)

Nous sommes toutes des incontrôlables

InsurgeEs (insurgeesatno-log.org)

08/09 mai à Paris : Week end Antifa !

Publié: 15 avril 2009 par luttennord dans Infos, Rendez vous
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8 Mai : Concert à la CIP : avec Hors Controle, Zartako, K Listo, Time Bomb et Crâne d’Obus. L’intégralité des bénéfices seront en soutien aux Sans Papiers.

9 Mai : Samedi 9 Mai :Meeting « L’Antifascisme Aujourd’hui » (après-midi) et Manifestation le soir contre le traditionnel défilé de l’extrême droite radicale (Plus d’infos à venir).
Organisé par le SCALP-REFLEX, La CNT, RLF-MLV, la FÉDÉRATION ANARCHISTE, ALTERNATIVE LIBERTAIRE, SUD ÉTUDIANT.

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