Archives de mars, 2014


Le camarade vient d’être libéré. Rassemblement annulé.

Manifestation antifasciste

Hier soir, une centaine de militants antifascistes se sont réunis et ont manifesté pour protester contre la présence de Marine Le Pen à Lille, venue soutenir Eric Dillies, candidat aux municipales. Afin de montrer aux xénophobes frontistes que l’espace public ne leur appartient pas, le cortège antifasciste a tenté d’approcher au plus près la Maison de l’Education Permanente où se déroulait la réunion publique.

Les Gendarmes Mobiles se sont interposés et ont repoussé les militants à l’aide de gaz lacrymogènes et des tirs de flashball. Peu après la dispersion du cortège, place du marché de Wazemmes, un camarade a été frappé et interpellé par les policiers de la BAC à l’intérieur d’un commerce de proximité, sans aucune raison apparente.

L’Action Antifasciste NP2C condamne avec fermeté les violences policières injustifiées qu’a subi notre camarade et exige sa libération.

Rencard devant le comico à 19h30.

On tient au jus sur cette page si ya des nouvelles d’ici là (et après)

#1312

Rassemblement Anti-FN à Lille

Publié: 12 mars 2014 par luttennord dans Infos
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Rassemblement Anti-FN à Lille

https://www.facebook.com/events/221320868075249/?ref_newsfeed_story_type=regular


Dessin de Philgreff

L’expulsion est une pratique barbare qu’il faut abolir.

Le marché immobilier n’a qu’un seul objectif : permettre à ceux qui ont déjà de l’argent d’en gagner encore plus. Le logement est un droit fondamental qui doit sortir de cette logique.

Le gouvernement actuel poursuit une politique dans la droite ligne du précédent, et l’argent qui a été donné aux banques, continue à l’être aux patrons. L’ANI et la loi de Compétitivité Emploi votées en 2013 en sont les tristes exemples. Nous exigeons que cet argent soit repris pour permettre à tous l’accès à un logement pérenne.

Nous continuons de subir la chasse aux pauvres et leur stigmatisation (travailleurs précaires, chômeurs, étudiants, Roms, Sans Papiers…) et cela dans le mépris total des valeurs d’égalité, de fraternité, de liberté et de solidarité.

Le dispositif DUFLOT continue d’être un cadeau fiscal aux propriétaires bailleurs tandis que la loi du même nom a été vidée de son sens, échec de la loi DALO, déficit de construction et logements sociaux nouvellement construits toujours trop chers pour les ménages les plus modestes. Dans cette dynamique, les expulsions se poursuivront, la loi du marché continuera de faire augmenter les loyers.

Les loyers et les charges liés au logement (eau, gaz, électricité, chauffage..) continuent d’augmenter. Par contre, les ressources des familles déjà durement touchées par la crise, ne cessent de baisser et le chômage explose. Les expulsions de locataires sont de plus en plus nombreuses et le droit au logement n’existe plus.

Cette situation doit contraindre le gouvernement à abolir les expulsions. Nous exigeons qu’une véritable politique ambitieuse et volontariste en faveur de l’habitat pour tous soit porté et garanti par l’Etat.

Quelque soit son statut et ses ressources, chacun doit avoir le droit de s’épanouir dans un logement correspondant à ses besoins et à ses souhaits. Nous n’avons pas besoin qu’on nous impose un contrôle social, nous voulons des logements et les moyens de vivre dignement !

C’est l’indignation, la colère qui doivent nous guider. C’est la justice sociale et non la charité que nous réclamons !

Nous exigeons :

  • L’arrêt des expulsions, de toutes les expulsions.
  • L’application de la loi de réquisition
  • Le droit à un logement décent pour tous
  • La construction de logements sociaux accessibles à tous (PLAI)
  • L’arrêt des démolitions de HLM sans construction préalable
  • Le libre choix de son quartier de résidence.
  • L’encadrement des loyers et des charges locatives des secteurs privé et public

STOP à la résignation ! Organisons notre combat !

Manifestation organisée par les Ateliers Populaires d’Urbanisme (APU Moulins – APU Wazemmes – APU Vieux Lille), l’Indecosa CGT et la CNL 5962 avec le soutien des organisations suivantes : DAL NPDC, TRIBU, MRAP Lille, Collectif Plancton, CSP59, Collectif Afrique, Immigration droits des migrants, LDH Lille, Front syndical de classe NPDC, UL CNT de Lille, NPA, PCF, Coordination communiste 59/62, SDEN-CGT 59.


Grève 18 mars

Mardi 18 mars 2014, une intersyndicale regroupant CGT, FO, FSU et Solidaires appelle à une journée d’actions interprofessionnelles (grèves, manifestations et rassemblements).

Pour la CNT, cette journée peut être un point d’appui pour faire converger les différentes luttes sectorielles menées actuellement ici et là. Face aux multiples attaques que subit le monde du travail, elle peut permettre l’émergence d’une riposte coordonnée à la hauteur des enjeux…

Par conséquent, l’union régionale des syndicats CNT 59/62 appelle les salarié-e-s (du privé & du public), les sans-emplois, les retraité-e-s et les étudiant-e-s :

  • pour les uns à cesser le travail le 18 mars, pour les autres à soutenir les grèves qui auront lieu ce jour-là ;
  • à participer à la manifestation qui se déroulera à Lille (rdv à 14h30, porte de Paris) ;
  • à établir des passerelles interprofessionnelles entre les différents secteurs en lutte ;
  • à initier toute dynamique permettant d’amplifier et durcir le mouvement dans les jours et semaines à venir.

Salaires, emploi, protection sociale…
Non au pacte d’austérité ! Mobilisons-nous !

 

PS : Le matin, rendez-vous devant l’usine « Faurecia » d’Auchel (62) pour la manifestation mensuelle de l’intersyndicale du Bassin Minier Ouest du Pas-de-Calais (CGT – CNT – SUD – FSU). Plus d’infos ici


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« Bienvenue à Hénin-Beaumont, reportage sur un laboratoire du Front national » est un livre d’Haydée Sabéran * (224 pages) paru aux éditions La Découverte en février 2014. Un ouvrage « bien venu » pour mieux comprendre l’abominable implantation du FN à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) !

Extrait du dossier de presse :

Après avoir fait de cette ville du Pas-de-Calais le laboratoire de sa reconversion « sociale », le FN en fera-t-il la vitrine de sa gestion municipale ? A la veille des municipales de mars 2014, Haydée Sabéran, qui enquête depuis plusieurs années à Hénin-Beaumont, livre un remarquable document de terrain au cœur de cette ville qui plonge chaque jour un peu plus dans la catastrophe sociale et politique, emblématique de très nombreuses situations similaires dans l’hexagone.

Texte de présentation extrait de la quatrième de couverture :

Sous l’œil des caméras, Hénin-Beaumont, au cœur du Pas-de-Calais, est devenu un symbole. Symbole de la désindustrialisation, tant ce territoire a été affecté par la crise du secteur minier et par des délocalisations qui, à l’image de Metaleurop en 2003 et de Samsonite en 2006, ont durablement marqué les esprits. Symbole de la faillite d’un Parti socialiste qui, jadis triomphant dans la région, est aujourd’hui embourbé dans les affaires judiciaires. Symbole de la progression électorale du Front national, au point que sa présidente, Marine Le Pen, tente depuis plusieurs années de faire de cette commune de 27 000 habitants son « fief ». Et d’élections, il en est beaucoup question à Hénin-Beaumont. Deux ans après le médiatique « duel Mélenchon-Le Pen » aux législatives de 2012, le dirigeant local du parti d’extrême droite, Steeve Briois, brigue la mairie en mettant en avant des slogans qui brouillent les lignes idéologiques traditionnelles. Après avoir fait de la ville le laboratoire de sa reconversion « sociale », le FN en fera-t-il la vitrine de sa gestion municipale ? En se faufilant dans les usines, les cafés et les rayons des grandes surfaces, en nous accompagnant dans les familles, les salles de bal et les coulisses du conseil municipal, Haydée Sabéran redonne la parole aux habitants de la ville, trop rarement écoutés. Et raconte avec subtilité une histoire plus singulière qu’on ne pourrait l’imaginer.


A Nevers, une candidate Front National s’est fait épingler posant devant un drapeau frappé d’une croix gammée et revêtant un t-shirt à la gloire de la division SS Charlemagne. Ce n’est malheureusement pas la seule militante du parti fasciste à être nostalgique du 3ème Reich.

Nous révélions fin février que Kevin Reche, le leader du groupuscule « Sauvons Calais » responsable de violences xénophobes à Coulogne, était un néo-nazi patenté, tatouté de l’insigne de la division SS Nordland et d’une croix celtique (symbole prisé par l’extrême-droite radicale et les néo-nazis). Cette information a été reprise par l’ensemble de la presse régionale. Nous révélions également que Kevin Reche et d’autres militants néo-nazi (dont l’un tatoué du symbole des Jeunesses Hitlériennes) militaient pour le Front National de Calais.

Aujourd’hui, le groupe « Non au FN » nous apprend que Marine Le Pen elle même a eu des relations avec Kevin Reche, la preuve en images :

Marine Le Pen et Kevin Reche

Marine Le Pen et Kevin Reche. Photo « Non au FN« .

Le même Kevin Reche avec l'insigne de la 11e division SS Nordland

Le même Kevin Reche, torse nu, tatoué de l’insigne de la 11e division SS Nordland.

Kevin Reche distribuant le tract de campagne du Front National pour les municipales 2014

Kevin Reche distribuant le tract de campagne du Front National pour les municipales 2014 à Calais.

Kevin Reche posant devant une affiche Front National

Kevin Reche posant devant une affiche Front National.

Encore une preuve que le FN n’est pas un parti comme les autres et que ses liens avec les groupuscules fascistes et racistes radicaux sont toujours d’actualité. Espérons pour le FN que les candidats inscrits à leur insu sur ses listes n’aient pas ce genre de travers !