Archives de juin, 2014


Image

Le vendredi 20 juin à partir de 20h30, Plancton organise au CCL une soirée de soutien à No Border Calais.

No Border est un réseau international d’activistes luttant, aux côtés des migrant-e-s et exilé-e-s, pour l’abolition des frontières et la liberté de circulation et d’installation de tou-te-s.

Illes sont présent-e-s à Calais depuis 2009, à la suite d’un camp d’information et de lutte organisé en périphérie de la ville, et s’attachent particulièrement à la reconnaissance du droit au logement (via l’ouverture de squats notamment) et à la construction de l’autonomie physique et politique des exilé-e-s calaisien-ne-s, en transit vers l’Angleterre et dont les droits les plus basiques ne sont toujours pas reconnus.

L’action des No Borders est ces derniers temps plus nécessaire que jamais, la situation à Calais se complexifiant et s’aggravant de jour en jour.

Il y a deux semaines, les deux principaux camps de fortune abritant entre 500 et 800 exilé-e-s ont été détruits par l’action conjointe de la mairie UMP de Mme Bouchart et de la préfecture, sous le prétexte d’une opération sanitaire de traitement de la gale. Privé-e-s de leurs abris, une grande partie des exilé-e-s, soutenu-e-s par les activistes et associations présentes sur Calais et le littoral (No Border, mais aussi Médecins du monde, Terre d’errance, Salam, le Réveil voyageur, l’auberge des migrants, le secours catholique…) ont décidé d’occuper le lieu de distribution des repas, géré par l’association Salam (un vaste terrain bétonné et grillagé à ciel ouvert, en bordure du port), où un nouveau camp, censé être provisoire, s’est reconstruit en quelques jours.

Depuis, c’est le jeu de cache-cache avec la préfecture, qui s’est engagée à proposer un terrain pour le relogement, mais dont les propositions, sans cesse repoussées, semblent de plus en plus improbables. Entre temps, les exilé-e-s s’organisent en AG, communiquent entre les différentes communautés, gèrent leur nouveau lieu de vie, et ont abouti à différentes listes de revendications communes qui ont été remises en préfecture, et sont consultables ici : http://passeursdhospitalites.wordpr…

Mais surtout, une vingtaine de migrants ont décidé de se mettre en grève de la faim ce mercredi 11 juin, dans une tentative douloureuse de faire respecter et entendre leurs revendications :http://passeursdhospitalites.wordpr…

Destinée à durer une dizaine de jours (après 24 h de jeûne, les premières complications physiques et psychiques commencent déjà à apparaître), elle se déroule dans des conditions préoccupantes, les grévistes se tenant sous des bâches de fortune, aux quatre vents, et ayant déjà démarré le jeûne dans une santé physique précaire.

Le climat de haine à l’égard des exilé-e-s continue chaque jour à se manifester : la dernière (horrible) preuve en est la chasse à l’homme d’un agent de sécurité calaisien, qui, ce vendredi, n’a pas hésité à sortir la carabine contre deux migrants, très sérieusement blessés et traumatisés.

Pendant ce temps, le préfet convie les associations à une réunion puis à une conférence de presse sur la question des exilé-e-s, mercredi 18 juin matin… sans y convier aucun-e représentant-e des communautés.


La situation évolue chaque jour, vous pouvez vous en informer via ces sites :http://passeursdhospitalites.wordpr… https://calaismigrantsolidarity.wor… 
http://lille.indymedia.org 
Les exilé-e-s et les activistes ont plus que jamais besoin de soutien : si vous avez du temps, venez les soutenir sur place au camp de Salam (rue de Moscou à Calais), relayez l’information, la liste de leurs revendications, les appels à soutiens..

Sur place, il y a besoin en permanence de tentes, de bâches, de palettes et matériaux de construction divers, de vêtements chauds, de chaussures… L’association Le Réveil voyageur appelle aussi à une collecte de nourriture.

Sur Lille, différents points de collecte sont organisés, aux locaux du CSP59 et à la bouquinerie occupée l’Insoumise rue d’Arras notamment.


Image

Depuis le 17 juin, plusieurs dizaines d’intermittents du spectacle occupent 24 heures sur 24 la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC), 3 rue du Lombard à Lille. Vous pouvez passer les soutenir cette nuit, demain matin, demain midi, etc.

Extrait du blog de la Coordination des InterLuttants 59-62 * :

L’accord Unedic du 22 mars 2014 concerne les chômeurs du régime général, les intérimaires, les salariés victimes d’un licenciement injustifié, les intermittents du spectacle et les chômeurs seniors. L’analyse fouillée de la nouvelle réglementation révèle qu’elle touchera tous les chômeurs ! Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous !

Décryptage de l’accord Unedic du 22 mars 2014

Pétition à signer en ligne – Pétition au format pdf

Programme des prochaines actions :

  • 19/06 : présentation de saison Grand Bleu (Lille) et Phénix (Valenciennes)
  • 21/06 : opération lors de la Fête de la Musique pour récolter des fonds pour la lutte
  • 25/06 : opération « banquet » à Pôle Emploi, le jour de la formation // nouvel agrément
  • 25/06 : action « Faites la lutte pas l’autruche » à Avignon
  • 26/06 : opération « banquet » à Pôle Emploi Europe
  • 1-2-3 juillet : AG de la Coordination nationale en Avignon
  • 1-14 juillet : opération « Occupaille Avignon »
* La Coordination des InterLuttants 59-62 est un collectif de salariés intermittents du spectacle du Nord/Pas-de-Calais, syndiqués et non syndiqués, en lutte contre la suppression des annexes 8 et 10 de l’Unedic. Blog : http://intermittents59-62.blogspot.fr

Benoît Broutchoux

Petite biographie du mineur révolutionnaire par l’Alliance Rouge et Noire :

Mineur de charbon et révolutionnaire, journaliste et cabaretier, gouailleur, anti-flic et antimilitariste, passionné, avant-gardiste, courageux, un tantinet provocateur, Benoît Broutchoux n’hésitait pas à haranguer les flics et son ennemi intime Basly-la-Jaunisse, député-maire « socialiste » de Lens. Il fera de la prison de Béthune sa résidence secondaire…

Un CGTiste, un vrai comme on les aime. A l’époque, pas de permanent, ni de carriériste à la CGT !
Benoît aurait dirigé la CGT du Pas-de-Calais avant 1914…

Voilà bientôt 7O ans, que ce personnage emblématique du mouvement ouvrier nordiste s’en est alllé. En effet, c’est le 2 Juin 1944 à Villeneuve sur Lot que mourait à l’âge 65 ans, celui qui à marqué le mouvement syndical et libertaire du Nord et du Pas-de-Calais.
En 1902, il s’installe dans le Bassin minier du côté d’Auchel, après avoir quitté la région de Montceau-les-Mines, suite à une répression policière à l’issue d’une intervention musclée lors d’un conflit de métallurgistes au Creusot. Militant de la C.G.T, il est avant tout militant anarchiste convaincu, passionné, investi… Il devient journaliste, participe à de multiples conflits, congrès et le pacifiste qu’il est, est naturellement déserteur à la fin de la Première Guerre mondiale. Militant à l’ Union anarchiste, il a été très actif dans les différentes structures de cette mouvance durant près de dix ans, jusqu’en 1927.

Avant la Seconde Guerre mondiale, les revues anarchistes « Plus Loin  » et « Syndicats » lancent des souscriptions pour venir en aide au couple Broutchoux qui est plongé dans la misère. En Juin 1940, il se retire dans le Lot et Garonne…

 

Mise au point à l’attention de la CGT Lillers :

Lettre ouverte à ceux qui prétendent parler au nom de l’Union de luttes des Syndicats CGT du Bassin minier ouest
La promotion par l’Alliance Rouge et Noire de l’œuvre de Benoît Broutchoux est l’occasion pour une poignée de militants de la CGT isolés et surtout ignorants de leur histoire, d’une diatribe à l’endroit de Benoît Broutchoux, l’une des figures du mouvement ouvrier régional d’avant la Grande Guerre. Ce courrier signé de Roger Veste, secrétaire général de l’UL CGT de Lillers, puis relayé avec le prétendu assentiment de l’Union de luttes des Syndicats CGT du Bassin minier ouest, est une attaque d’une particulière mauvaise foi où est entretenu l’amalgame entre une vision volontiers réductrice de la pensée anarchiste et le courant anarcho-syndicaliste.
Ancien dirigeant de l’UD CGT du Pas-de-Calais et du « Jeune Syndicat » des mineurs de charbon affilié à la CGT, Benoît Broutchoux y est présenté comme « anéanti par l’alcool » et assassin de contrôleur de train… Il est particulièrement choquant de voir des militants progressistes racler ainsi les fonds de poubelle et se revendiquer de sources policières dont ils se font les coupables relais.
Ces propos portent surtout atteinte à la dignité de notre camarade Benoît Broutchoux mort dans la misère après avoir subi la violence inouïe du capitalisme (licenciement, prison, etc.) ; ce que bien peu de membres de la CGT contemporaine peuvent se prévaloir, certains bénéficiant de la protection d’un État capitaliste qu’ils pourfendent par ailleurs, parfois confortablement installés dans leurs habits de permanents peu enclins à retourner au turbin.
Lier ensuite, à travers l’évocation de Max Stirner, l’anarchisme traversé par de multiples courants au strict réflexe individualiste est un raccourci stupide qui témoigne d’une bien piètre connaissance du mouvement ouvrier et notamment des origines de la CGT influencée par le courant anarcho- syndicaliste dès sa fondation à Limoges en 1895. Ce syndicalisme d’inspiration révolutionnaire incarné en son temps, dans le Pas-de-Calais, par Benoît Broutchoux est aussi en partie « le résultat direct et inévitable de l’opportunisme, du réformisme, du crétinisme parlementaire », comme le dira Lénine dans « Préface à la brochure de Voïnov (Lunatcharski) sur l’attitude du parti envers les syndicats ».
Aussi prétendre que Benoît Broutchoux était un « individualiste » relève de l’ineptie quand on mesure l’ampleur de son implication auprès de ses compagnons d’infortune au sein de la CGT dans le but de rassembler les travailleurs exploités autour d’un objectif émancipateur. La grève des mineurs de 1906 qui succède au crime de Courrières (1100 morts) ou le soutien accordé au mouvement de ménagère de l’été 1911 en sont deux des illustrations les plus caractéristiques. Durant l’entre-deux-guerres, le broutchoutisme et ses aspirations collectivistes continueront d’ailleurs d’influencer une large partie du mouvement syndical et notamment les mineurs de charbon adhérents de la CGT Unitaire.
A l’idée d’un passage au socialisme via la voie parlementaire, les anarcho-syndicalistes privilégient alors l’idée que « l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes », comme l’envisageait Marx aussi. Ils manifestent donc une hostilité permanente à l’égard des partis « bourgeois » qui prétendent confisquer aux travailleurs leurs prérogatives en matière d’auto- organisation. En 1906, la charte d’Amiens adoptée lors d’un congrès national de la CGT, prétend que « le syndicalisme se suffit à lui-même ». Elle marque le triomphe de cette voie « autonome ». Comme moyens d’actions, aux antipodes de la compromission de classe au sein d’institutions dites représentatives (comme aujourd’hui les comités d’entreprise, etc.) imaginées par la bourgeoisie comme des outils d’intégration au système, les anarcho-syndicalistes préféreront et préfèrent encore l’action directe (occupation, sabotage, etc.).
Il est par ailleurs cocasse de s’appuyer, comme vous le faites, sur les dires d’Enrico Malatesta au congrès d’Amsterdam de 1907 pour vilipender Broutchoux quand on sait qu’à ce même congrès, Monatte, anarcho-syndicaliste et fondateur de la Vie ouvrière, et Broutchoux s’opposèrent à Malatesta sur la question du rapport entre anarchisme et syndicalisme. Incohérence…
Une autre « perle » est d’affirmer que Broutchoux aurait « certes beaucoup moins écrit que ses pairs » quand on connaît le nombre de ses contributions dans les journaux militants dont il fut à l’origine de l’Action syndicale au Révolté. Méconnaissance là encore…
Il est enfin tout autant cocasse d’entendre d’un dirigeant d’une UL CGT qui s’est permis (avec raison) de brûler un drapeau de la CFDT à Lille, il y a quelques mois, qu’ « il ne faut pas se tromper d’ennemis, car soient-ils opportunistes, les syndicalistes qui ne pensent pas ou n’agissent pas comme nous, ne le sont pas, et personne ne peut affirmer qu’ils sont nos ennemis de classe ». Laurent Berger – Roger Veste : même combat donc ? Nous pensions qu’une barricade n’avait que deux côtés…
Enfin, nous ne commenterons pas vos caricatures sur les « anarchistes indisciplinés », ni vos accusations d « entrisme » ou les nauséabonds parallèles que vous dressez, à la fin de votre courrier, entre anarcho-syndicalisme et extrême droite qui ne sont pas sans rappeler certains « procès » de tristes mémoires. Mais quel usage imbécile faîtes-vous donc du stalinisme ?
Nous nous réjouissons cependant du combat que vous menez contre l’extrême droite. Il est vrai qu’en appelant, comme syndicalistes, à voter François Hollande au 2nd tour de la Présidentielle de 2011, certains d’entre vous ont contribué à consolider l’ancrage de la Peste brune dans l’Hexagone. A votre corps défendant, nous n’en doutons pas…
Tant d’incohérences et d’approximations intellectuellement malhonnêtes au nom de l’ « unité » est le meilleur moyen de la faire voler en éclat dans la mesure où vos propos ont pu choquer les plus fidèles de vos partisans.
Rebreuve-Ranchicourt, le 11 juin 2014

Le Bureau de l’Alliance Rouge et Noire


Rencontre débat contre la criminalisation du mouvement social

Salariés de Continental licenciés, enseignant-e-s refusant les mutations forcées, inculpés de Tarnac, manifestant-e-s contre le CPE et contre la privatisation des universités (LMD, LRU…), faucheurs d’OGM, personnes refusant le fichage ADN, grévistes opposés aux réformes de retraites en 2010 et 2013, militant-e-s pour la gratuité des transports en commun… nous sommes nombreux et nombreuses à avoir combattu les politiques de démolition sociale, d’austérité et de précarisation. Ces dix dernières années, aux justes revendications du mouvement social se sont opposés la matraque et le harcèlement judiciaire comme seules réponses.

Un syndicaliste de Metz condamné pour l’exemple à 40 000 euros :

Le 23 mars 2013, Fouad Harjane, un militant de la CNT Moselle, a été condamné à 40 000 euros de dommages et intérêts pour avoir bloqué la gare de Metz lors d’une manifestation durant le mouvement anti-CPE de 2006, dont des militant-e-s socialistes aujourd’hui élus. Cette condamnation, au-delà d’être injuste dans la mesure où elle fait porter à un seul individu (peut-être pas si pioché au hasard !?) la responsabilité d’une décision collective mise en œuvre par 800 personnes, est également un signal fort envoyé au mouvement social. Malgré les interventions syndicales, le président de la SNCF s’entête à vouloir faire condamner notre camarade. L’aberration de vouloir faire payer à une seule personne les pertes occasionnées par l’ensemble de ce mouvement social à la SNCF est un non sens. A moins qu’il s’agisse tout simplement de faire un exemple (comme à d’autres époques) ou d’une manière détournée de trouver un bouc émissaire à tous les retards de la SNCF (que ce soit par le manque d’entretien des voies ou du matériel vétuste). Dans ce contexte, la cour d’appel de Metz a été saisie. L’audience devant juger de la recevabilité de cet appel est fixée au 12 septembre 2014. Ce jour-là, un rassemblement sera organisé devant le palais de justice de Metz et, pour ceux et celles qui ne pourraient pas s’y rendre, des rassemblements auront lieu dans plusieurs villes de France devant les sièges sociaux de la SNCF.

Quelques exemples de répression anti-syndicale et anti-sociale dans la région (liste non exhaustive) :

Le 19 avril 2014, le porte parole de la Confédération paysanne du Nord Pas-de-Calais a été convoqué à la gendarmerie suite à l’action menée le 12 septembre 2013 sur le chantier de la ferme-usine des 1000 vaches.

Le 16 avril 2014, deux membres de la mutuelle des fraudeurs de Lille (un collectif qui milite pour la gratuité des transports en commun) ont été mis en garde à vue et leur domicile perquisitionné. Le 14 mai, le procureur de la République de Lille a annoncé par voie de presse qu’il avait décidé de poursuivre ces deux personnes pour « provocation au délit non suivie d’effet », qu’il souhaitait voir la procédure bouclée d’ici juillet 2014 afin de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel. Les deux personnes visées encourent 5 ans de prison et 45 000 euros d’amende.

Le 24 mars 2014, cinq salariés de l’usine Bridgestone de Béthune ont été menacés de sanctions disciplinaires par leur employeur. Leur faute ? Avoir manifesté devant les portes de l’usine de fabrication de pneumatiques en février dernier.

Le 26 mars 2014, cinq élus CGT de l’usine Goodyear d’Amiens Nord ont été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte suite à une plainte de la CFE-CGC. « On est venu chez nous, on a perquisitionné nos domiciles, on a été traités comme de vulgaires bandits alors que notre boulot a été de défendre des ouvriers (…), on a été mis en garde à vue pour des faits complètement farfelus » a déclaré à sa sortie Mickaël Wamen au journal « Le Monde ».

Et ailleurs (exemple parmi d’autres) :

Le 5 novembre 2014, des camarades de la CGT Roanne sont convoqués par le parquet de Lyon pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement ADN suite à une action syndicale. Lors d’une première audience, le tribunal avait pourtant décidé leur relaxe…

Face à cette situation, la CNT exige une loi d’amnistie civile et pénale pour tou-te-s les militant-e-s condamné-e-s depuis le 1er janvier 2002 en raison de leur participation au mouvement social et/ou syndical.

Pour débattre de tout ça, échanger nos expériences respectives,
tisser des liens de solidarité et préparer les mobilisations à venir,
l’union locale des syndicats CNT de Lille vous invite à une
rencontre-débat avec Fouad Harjane
jeudi 19 juin 2014 à 19h30, 32 rue d’Arras, Lille.


Manifestation pour Clément Méric à Lille

Le 5 juin 2013, Clément Méric, jeune militant antifasciste, était assassiné par des militants d’extrême droite.

Quelques mois plus tard, c’était au tour de Pavlos un antifasciste grec d’être tué par des militants du parti néo-nazi Aube Dorée.

Ces deux exemples ne sont malheureusement pas isolés. Leurs combats étaient les notres, celui de milliers de personnes luttant au quotidien contre les idées réactionnaires, contre le racisme et la xénophobie. Clément et Pavlos se battaient contre les discriminations, ils défilaient contre l’homophobie, le sexisme ou les violences policières.

Les récents scores électoraux de l’extrême droite et la banalisation de leurs idées par la classe politique nous rappelle une fois de plus que ce combat doit se poursuivre. Nous nous devons de continuer la lutte pour honorer la mémoire de nos camarades et que c’est bien là le meilleur hommage. Tous et toutes ensemble uni-es contre l’extrême droite ne les laissons pas nous diviser.

Rendez vous le jeudi 05 juin à 18h00 devant les Halles du Marché de Wazemmes.