Articles Tagués ‘Génération Identitaire’


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Le week-end du 30-31 janvier, la bourgeoisie catholique et identitaire se mobilise nationalement pour s’opposer à la loi bioéthique, prévoyant l’accès à la procréation médicalement assisté (PMA) et à la gestation pour autrui (GPA) aux couples homosexuels et aux personnes seules. Cette contestation réactionnaire entend nier le désir de parentalité des personnes marginalisées par des représentations inhérentes au capitalisme. La Manif pour tous défend ainsi un modèle familial rétrograde, misogyne à travers une conception archaïque et mortifère de l’identité de genre. Issue du mouvement d’opposition au mariage homosexuel en 2012, la manif pour tous regroupe toutes les franges radicales de la nébuleuse de l’extrême droite et du pouvoir.

Ces idéologies et les actes violents qui en découlent ne sont en rien à la marge de la droite française. Au contraire, ils ne sont que la conséquence de la pensée réactionnaire fascisante. C’est pourquoi on retrouve les militants de Génération Identitaire assurant le service d’ordre de ces mobilisations.

A Lille, ce sont les adhérents de la citadelle issu de cette même mouvance violente que nous retrouvons en première ligne lors de ces événements. Ces identitaires, suprémacistes blancs ,ont été récemment relaxés par la justice suite à leur action dans les Alpes contre les exilé.e.s. C’est à travers ce même mode d’action que ce groupe a bâti le 19 janvier au col du Portillon dans les Pyrénées son buzz en présentant leur ratonnade violente à la frontière comme légale.

Dans le même temps, les mouvements de contestation sociale et populaire sont durement réprimés, et cela même lorsqu’ils s’expriment le 16 janvier, comme à Lille et partout ailleurs, à travers le modèle pacifique et fédérateur de la fête. Il n’est pas étonnant que ce même jour, où des sound systems ont été attaqués sans raison par les CRS, se déroulait à Paris une Manif pour tous, défendue à la fois par la police et les fascistes. Ces inégalités de traitement sont le reflet de l’alliance du pouvoir et des milices d’extrême-droite, confortant le maintien d’un gouvernement autoritaire et la nécessité d’y appliquer des lois liberticides.

A cela, les récentes mobilisations face à la loi sécurité globale doivent s’inscrire dans une lutte contre les discours réactionnaires préservant les intérêts de la bourgeoisie macroniene.

Pour le droit à disposer de son corps librement, contre l’homophobie et la transphobie.
Contre le fascisme ambiant et ses pratiques autoritaire,
Occupons la rue ce samedi 30 janvier dès 13h place de la République !

Action Antifasciste NP2C


Communiqué reçu ce jour suite aux évènements de jeudi :

Ce jeudi 29 octobre, s’est déroulé sur Lille un rassemblement dans la lignée des différents appels nationaux lancés sur les réseaux contre la gestion de la crise sanitaire protégeant les intérêts néo-libéraux par des mesures liberticides.

Le matin, un membre du groupuscule « génération identitaire » était sur le point de commettre un attentat muni de sa veste « defend europe » à Avignon. Les nazillons du NP2C n’ont rien trouvé de mieux à faire que de soutenir leur camarade terroriste place de la république en tentant de se réapproprier la mobilisation sociale. A peine arrivés sur les lieux du rassemblement, ils ont été contraints de le quitter, escorté par les flics.

Parmi eux, militants identitaire et membres de la Losc Army (groupe hooligans fasciste de Lille). On reconnaîtra d’ailleurs Clément Lagache, bras droit et meilleur copain de Yohann Mutte, mis en examen dans l’affaire du meurtre des « noyés de la Deûle », ou encore Paul Roos dit « Petit Paul » militant Génération Identitaire que l’on retrouve souvent au bar identitaire tenu par Aurélien Verhassel, La Citadelle. Les mêmes têtes que l’on retrouvait déjà lors des incidents autour de la statue Faidherbe cet été, ou encore au service d’ordre de la Manif pour Tous…

Repérés par des antifascistes, ils seront suivis et surveillés tout au long de leur parcours jusqu’au bar Le Mother, où ils rejoignent d’autres copains fascistes pour boire des coups en toute insouciance. Ils sont alors une bonne vingtaine. Un petit groupe se positionne aux abords du bar, rien ne bouge du côté faf, mais ils montreront encore une fois leur intelligence. Cinq proches de la Losc Army (dont Petit Paul et Quentin Vanhecke alias « eul’tchétchenne ») essayent de rejoindre leurs amis dans le bar. Pas de chance, mauvais trottoir, ils tombent nez à nez avec les camarades.

Ne s’attendant pas à une présence antifasciste et pensant pouvoir ratonner en toute impunité, ils penseront même pendant quelques instants tomber sur leurs potes et lâcheront des « sieg heil » de loin sans aucune retenue. Leurs visages se décomposent lorsqu’ils arrivent à la hauteur du groupe antifa. Là, c’est la panique et les fafs, malgré leur sprint olympique, n’arriveront pas à éviter quelques claques.

Résultat : les hooligans courent dans tous les sens pour sauver leur peau et laisseront derrière eux casquette et leurs copains paniqués et muets.

Un peu plus tard, les fascistes humiliés ne semblent pas décidés à rentrer en dépit des mesures du couvre feu qui ne les inquiètent pas : ils savent que la police est dans leur camp. Ils tournent dans les rues autour du boulevard Victor Hugo et cherchent des cibles. Ils se séparent en petits groupes et certains d’entre eux partiront à la chasse en voiture.

On découvre alors de plus près de nouvelles têtes, dont notamment celle de Etienne Vanhalwyn, dit « Roux », qui passera en procès le 17 novembre pour apologie du nazisme après avoir été filmé dans le cadre du reportage Al-Jazeera sur Génération Identitaire.

Frustrés par tous les échecs de leur soirée, les fafs décideront de se diriger vers le quartier populaire de Wazemmes et attaqueront gratuitement plusieurs véhicules d’habitant.e.s. Ils seront finalement contrôlés par leurs amis policiers, mais ne seront pas inquiétés, malgré le couvre-feu : ils repartent les mains dans les poches, sous la huée des habitant.e.s.

Cette mobilisation fasciste est d’autant plus inquiétante puisqu’elle s’inscrit à la fois dans la lignée des événements abominables, que nous condamnons, et dans celle des discours islamophobes et racistes qui s’étendent partout. Nous ne laisserons jamais l’idéologie fasciste se banaliser, que ce soit dans la rue ou ailleurs.


antifa Lille fumigène

Hier nous étions plusieurs milliers de Lillois à défiler à nouveau afin d’exiger la fermeture de l’estaminet raciste « La Citadelle » tenu par le groupuscule d’ultra-droite raciste, sexiste et homophobe « Génération Identitaire » au 8 rue des arts.

L’État, sa police et le Parti Socialiste représenté par Martine Aubry avait décidé de réserver le centre ville de Lille à l’extrême-droite : le parcours initial de la manifestation a été retoqué par les représentants du système, un parcours « alternatif » évitant complètement le centre – pourtant traditionnel lors des manifestations progressistes – a été imposé.

la-citadelle-lille
Pas étonnant lorsque l’on connaît la complaisance dont bénéficient les identitaires à Lille de la part des sociaux-démocrates; et la porosité entre la police et les milieux d’extrême-droite de la capitale des Flandres :

  • ouverture d’un bar clandestin ouvertement « réservé aux blancs » sans aucune opposition de la mairie alors qu’Aubry fait fermer administrativement des dizaines de café-concerts officiellement déclarés
  • agressions nombreuses et impunies par des fascistes se réclamant ouvertement de « La Citadelle »
  • « La Frite Rit » rue Solférino toujours ouverte alors que son patron, le fondateur du mouvement identitaire à Lille, est en prison pour avoir vendu les armes ayant servies aux djihadistes à commettre l’attentat de l’Hyper-Casher
  • les flics ont donné des noms et adresses des militants de gauche aux identitaires sans aucune conséquence disciplinaire

Mais c’était sans compter sur la détermination de l’Action Antifasciste NP2C et des autres groupes révolutionnaires présents lors de la manifestation. Le cortège s’est ébranlé avec fumigènes, banderoles et chant de slogans antifascistes en direction du centre ville ; bravant ainsi l’interdiction. Un dispositif policier démesuré fût alors déployé : des dizaines de camions de CRS et des unités (masquées et sans brassards) de la BAC ont tenté de nous obliger à suivre le tracé prévu par l’État, sans succès.
Après être passé par la rue des Postes, Wazemmes, et la rue Gambetta, nous avons à nouveau déjoué le dispositif policier afin de nous rassembler rue Puebla, devant le bar « le Maclaren’s » ou une dizaine de nervis fascistes de La Citadelle ont agressé une lycéenne et des lycéens communistes la semaine dernière. Des slogans sont entonnés par la foule et repris par les habitants depuis leurs fenêtres : « pas de quartiers pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers ». Lorsque les nazillons lillois mobilisent 10 personnes, nous en mobilisons 1 000 et ils ne seront jamais les bienvenus dans la métropole.

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La manifestation s’est ensuite dirigée vers « la Citadelle » via la rue Nationale. Les CRS et la BAC se sont alors déployé en force pour protéger les fascistes et ont bloqué le cortège à l’approche de la Grand’Place. Après avoir occupé le centre ville, le cortège comptant toujours quelques centaines de personnes s’est disloqué rue Gambetta.

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La journée n’était pourtant pas finie : il était illusoire de penser que l’État pouvait interdire l’accès à un quartier complet aux militants progressistes et le livrer de fait aux néo-nazis.
Quelques heures après la fin de la manifestation, un groupe d’une 50 aine de personnes s’est reformé pour passer la soirée dans le centre ville et le Vieux Lille. Ce groupe est allé rappeler aux nazillons présents à la Citadelle qu’à chaque agression qu’ils commettent, nous rendons coup pour coup.
Les courageux militants d’extrême-droite qui ne rechignent pas à tabasser des mineurs ont cette semaine décidé de se terrer près de 30 minutes dans leur local sur-protégé. Ils ont fini par appeler la police (qui n’était pas venue lorsque les lycéens communistes les avaient appelé la semaine dernière). Les flics sont arrivés en trombe pour défendre leurs protégés et ont tiré sans sommation une grenade de désencerclement dans la foule ; qui n’avait pourtant commis aucun acte répréhensible. Pas de blessés ni d’arrestation.

La lutte continue, de nouvelles actions contre La Citadelle se dérouleront bientôt !

Action Antifasciste NP2C

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[coucou c’est nous] Les racistes de la citadelle très fort pour attaquer armés des lycéens à la sortie d’un bar, par contre planqués en panique a appeler les flics quand des antifas viennent les checker en début de soirée chez eux.
Et quand les jeunes lycéens appellent la police après avoir subi une agression par une vingtaine de nazis armés, les flics ne viennent pas, quand les mêmes nazis retranchés dans leur bar raciste appellent, ils débarquent et tirent des grenades de désencerclement sans sommation. #boloss2compet #loveurs2shtars #monHonneurSappelleFragilité#trompettistes #milesDavis #poucaves #spartiatesDiscount #300lol

Nb : puisque les gens venus les visiter etaient non armés et n’avaient commis aucune infraction, a l’arrivée de la police, on peut deduire que certains quartiers de lille sont interdits aux non blancs ou aux gens de gauche


Fermons La Citadelle

Nous étions ce soir entre camarades entrain de boire des verres dans un bar dans le centre lillois. Au cours de la soirée, des militants d’extrême-droite, vraisemblablement de Génération Identitaire, du bar de La Citadelle, sont venus en découdre avec nous. Ils ont frappés plusieurs de nos camarades, notamment des lycéen.ne.s. Nous avons tout de même réussi à les repousser en dehors du bar, ils sont par la suite revenus plus nombreux pour nous courser dans le centre ville de Lille. Nous avons réussi à leur échapper. Cet acte grave illustre la montée du fascisme partout sur notre territoire. L’UEC est plus que jamais déterminée à la combattre.
RETROUVONS NOUS TOUSTES DANS LA RUE : MANIF LE 19 NOVEMBRE À 14H30 RÉPUBLIQUE CONTRE LA CITADELLE ET L’EXTRÊME-DROITE

Union des Étudiants Communistes


Fermons La Citadelle
Malgré prés d’un millier de personnes dans la rue le 24 septembre dernier, une pétition réunissant plus de 60.000 signatures demandant sa fermeture, la colère des riverains et de toute la population nordiste « La citadelle » a tout de même ouvert ses portes.

Ce bar ouvertement raciste (réservé aux blancs) tanière de Génération Identitaire et de l’extrême droite locale peut désormais, en toute impunité, déverser sa propagande haineuse et pratiquer la ségrégation dans le centre de Lille. Pendant que son leader Aurélien Verhassel (nazi notoire que l’on ne présente plus) multiplie les interventions dans les médias justifiant le racisme tout en faisant la promotion de ce bar sordide, organisons-nous et tenons la rue.

Face à l’inaction des pouvoirs publics, qui préfère « chasser du migrant » pour réhausser sa côte électorale banalisant ainsi les idées nauséabondes défendues par Génération Identitaire, c’est à nous d’agir. nous, militant(e)s ou non, lycéen(ne)s, étudiant(e)s, chômeur(se)s, salarié(e)s, précaires… Nous habitant(e)s du centre-ville ou d’un autre quartier, de Lille ou de la région, mobilisons-nous. Car c’est en menant des actions régulières que nous pourrons nous faire entendre.

L’Action Antifasciste NP2C appelle à une nouvelle manifestation contre « La Citadelle »
Samedi 19 Novembre à 14h Place de la République

Notre région restera antiraciste.
A bas La Citadelle !

Action Antifasciste NP2C.

A suivre également : l’évènement Facebook de la manifestation et la page « Fermons le bar raciste La Citadelle« 


Lille Antifa

Le groupuscule fasciste « Génération Identitaire » (reformation de « Unité Radicale »,  groupuscule dissous après que l’un de ses membres ai tenté d’assassiner Chirac) va ouvrir un local « réservé aux blancs » au 8 rue des Arts (quartier des gares) à Lille.

Mais la résistance s’organise face à cette nouvelle « maison flamande » qui – à coup sur – sera le théâtre de ratonnades racistes et de nouveaux affrontements :

  • Une manifestation organisée par des associations, syndicats, organisations politiques et habitants opposés à ce que des néo-nazis aient pignon sur rue est d’ores et déjà prévue ce samedi 24 à 17h place de la République, jour de l’inauguration de cette nouvelle verrue dans le centre ville (voir l’appel ci-après).
  • Une pétition déjà signée par plus de 50 000 personnes a été lancée.
  • Une page Facebook exigeant la fermeture du lieu et regroupant les initiatives à ce sujet vient d’être créée.
  • Des militants antifascistes sont aller à plusieurs reprise rue des Arts pour informer les habitants de la présence de ces nouveaux voisins encombrants. Résultat : affiches aux fenêtres des maisons, pétitions dans les bars et tags et stickers sur les murs réclamant la fermeture de « La Citadelle » ont fleuris dans cette rue jusque ici multi-culturelle et sans problèmes.
  • Des tracts (ci-après) ont été diffusés sur les marché de la ville afin d’informer la population.

Tract à propos de "La Citadelle" à Lille

L’appel à la manifestation :

Samedi 24 septembre à Lille : manifestation contre l’ouverture du local fasciste « La Citadelle »

Fidèles à leur doctrine, les « identitaires » lillois ont annoncé leur intention d’ouvrir un estaminet réservé aux blancs dans le centre ville de Lille. L’inauguration de ce bar ségrégationniste explicitement nommé « La Citadelle » doit se dérouler le 24 septembre.

Le mouvement identitaire de la métropole fût créé par le tristement célèbre Claude Hermant sur les cendres de divers groupuscules fascistes et néo-nazis de la région. Le père fondateur du mouvement croupit en prison depuis le début de l’année 2016. Le leader identitaire avait trouvé une solution efficace afin de financer sa famille politique ainsi que son commerce (La Frite Rit, rue Solférino à Lille) : vendre des armes de guerres aux malfrats et aux terroristes. C’est ainsi que 4 pistolets automatiques Tokarev et 2 fusils d’assaut Kalachnikov remilitarisés et vendus par Hermant ont servis à Amedy Coulibaly (Daesh) pour massacrer des juifs lors de l’attentat de l’Hyper Cacher à Paris.

La Citadelle Lille

Il est à noter que les autorités n’ont toujours pas jugées nécessaire de fermer l’établissement malgré l’instauration de « l’état d’urgence ». Pas étonnant quand l’on sait que Claude Hermant été couvert par rien de moins que des fonctionnaires de de la douane, de la gendarmerie et de la DCRI, que le chef de la police municipale de Lambersart fêtait son anniversaire à la Maison Flamande et que la police a donné une liste de noms et d’adresses de militants libertaires aux identitaires, en toute illégalité.

Mais Claude Hermant n’est pas le seul proche de « La Citadelle » à fricoter avec les djihadistes : un autre identitaire, Antoine Denevi est également emprisonné dans le cadre de cette affaire de trafic d’armes. Ce militant de l’extrême-droite nordiste est un proche parmi les proches de Aurélien Verhassel (sulfureux porte parole de « Génération Identitaire » et de leur local « La Citadelle »). En plus de partager les mêmes idées suprématistes et militer ensembles au sein de l’ultra-droite, Antoine Denevi et Aurélien Verhassel partagent une passion commune : le hooliganisme. Les 2 hommes font en effet parti d’une même bande de hooligans (proches de la « LOSC Army » et de la « Youth Lens ») qui sévissent autour des stades et des bars de la région. Denevi a été arrêté au début de l’été à Malaga et a été extradé vers la France. D’autres identitaires qui étaient employés dans la friterie de Claude Hermant ont été arrêtés lors du démantèlement de ce réseau de trafic d’arme.

Lille Antifa, La Citadelle

Comment expliquer que des militants prônant le « white power » et ayant une haine viscérale des non-blancs et des musulmans puissent en venir à fournir des armes aux djihadistes afin de commettre des attentats sur le sol français ?
La réponse est tout autant financière qu’idéologique. De manière tout à fait pragmatique, l’argent accumulé par les fascistes lillois grâce aux ventes d’armes sert à financer leurs groupuscules extrémistes ainsi qu’à améliorer leurs propres trains de vie. Il serait d’ailleurs judicieux que l’État se penche sur la provenance des fonds permettant aux identitaires d’ouvrir commerces (La Frite Rit, bars, restaurants) ainsi que locaux politiques (La Maison Flamande, La Citadelle) dans une ville aux loyers aussi élevés que la capitale des Flandres.

De plus, lorsque des attentats sont commis sur le sol européen les djihadistes et l’extrême droite se renforcent mutuellement : les djihadistes tentent de profiter de l’extrême précarité économique ainsi que du racisme systémique (promu par les identitaires et repris jusque dans les rangs du Parti Socialiste) subi par les jeunes issus des anciennes colonies françaises afin de recruter et de promouvoir leur fanatisme mortifère. Plus les musulmans (ou assimilés) sont stigmatisés, plus leurs conditions de vies deviennent insupportables, et plus Daesh espère recruter des jeunes en recherche d’idéal et en rébellion contre cette société qui les a abandonnés. Leur calcul est simple : plus les musulmans seront discriminés, plus le repli communautaire sera important, et plus les organisations sectaires tel que Daesh, qui prônent une idéologie ultra-réactionnaire, seront attirantes.
La stratégie de l’extrême-droite est très similaire : chaque attentat est suivi d’une déferlante islamophobe stigmatisant encore plus les musulmans n’ayant pourtant rien à voir avec les fanatiques takfiristes. Plus les djihadistes massacrent en Europe, plus le ressentiment islamophobe augmente et plus l’extrême-droite (dont c’est le fond de commerce) se rapproche des portes du pouvoir.
La « gauche » de gouvernement, complice, vient piocher dans le catalogue de nouvelles mesures discriminantes élaborées par l’extrême-droite afin de masquer leurs trahisons économiques et sociales (loi travail, loi Macron…) ainsi que leurs échecs en matière de sécurité (incompétence des services secrets, soutien à la Turquie qui joue double-jeu avec Daesh, lois sécuritaires qui ne restreignent que les libertés du peuple sans impacter les terroristes…).
L’omniprésence du discours sur la « laïcité », l’interdiction de la viande Halal dans certaines cantines, le harcèlement policier des femmes voilées, les arrêtés anti-burkinis, le refus d’accueillir réfugiés et migrants sur le territoire national ou encore le renoncement sur le droit de vote des étrangers rendent de plus en plus crédible et légitimes les mouvements d’extrême-droite dont le corpus idéologique est – dans les faits – déjà appliqué.

L’extrême-droite sort donc renforcée par les attentats commis par les djihadistes, et réciproquement, ces derniers ont eux tout intérêt à ce que les thèses racistes de l’extrême-droite s’appliquent en Europe. En quelque sorte deal gagnant-gagnant bien que contre-nature.

Lille Antifa, La Citadelle

La Citadelle doit être inaugurée le 24 septembre à Lille. Elle sera le repère de racistes décomplexés, allant jusqu’à publier des vidéos d’eux effectuant des saluts nazis. Aurélien Verhassel et sa petite équipe de néo-nazis et de hooligans sont des habitués des agressions gratuites contre ceux qu’ils assimilent à des non-blancs ou à des militants progressistes. A n’en pas douter, si nous ne faisons rien, les rues du centre ville vont se transformer en terrain de chasse pour néo-nazis comme c’était le cas il y a peu encore dans le vieux Lyon avant que les militants antifascistes locaux ne reprennent les choses en main.
Mais Lille n’est pas Lyon, et ni l’argent des djihadistes, ni la complicité de la police, ni les méthodes violentes de l’extrême-droite ne nous empêcheront de bouter à nouveau les identitaires hors de notre ville car nous sommes mieux organisés, plus déterminés et numériquement supérieurs.

En 1888, c’est dans l’estaminet lillois « A la liberté » que fût entonnée pour la première fois l’Internationale. Cet hymne à la classe ouvrière et à la solidarité entre les peuples fût composé par un ouvrier de l’usine Fives-Cail, le célèbre Pierre Degeyter.
128 ans plus tard, le peuple de Lille va lui rendre le plus beau des hommages en empêchant l’ouverture d’un autre estaminet, qui lui prône un racisme totalement décomplexé, la haine entre les peuples et la défense des intérêts de la bourgeoisie : « La Citadelle ».

Rendez-vous samedi 24 septembre à 17h place de la République afin de manifester contre l’ouverture du local fasciste « La Citadelle ».

Premiers signataires : Action Antifasciste NP2C, Syndicats étudiants et lycéens de la CGT, CNT, FUIQP, Alternative Libertaire, collectif Archimède (étudiants en lutte de Lille 1)…

Bar

 


Claude Hermant sur W9

Mediapart a publié une nouvelle enquête où l’on apprend que Claude Hermant – chef des identitaires de Lille et patron de La Frite Rit – travaillait comme indicateur de la gendarmerie. L’indic facho a vendu avec la bienveillance des autorités des dizaines d’armes de guerre aux milieux djihadistes et du grand banditisme.

L’article indique également que la compagne de Claude Hermant et actuelle gérante de La Frite Rit est impliquée dans l’achat des armes remilitarisée.

Comment est-il possible que la mairie et la préfecture permettent à ce commerce de paisiblement fonctionner alors qu’ils font preuve d’un acharnement sans faille à l’encontre du Resto Soleil ?
Quel intérêt a le Parti Socialiste de défendre des patrons fascistes qui ont fournis des armes au tueur de juifs Coulibaly plutôt qu’un lieu participant à la dynamique culturelle et sociale de la ville ?

Nous réclamons la fermeture immédiate de La Frite Rit.

Nous réclamons que toute la lumière soit faite sur cette affaire, que les pièces classées « secret défense » soient rendues publiques et que les gendarmes et policiers impliqués dans ce commerce douteux mélant identitaires et djihadistes soient sévèrement sanctionnés.

P.S. : le texte complet de l’article Mediapart http://pastebin.ca/3170707

Collectif « Pour La Fermeture de la Frite Rit »


Claude Hermant sur W9

Dans la foulée des attentats contre Charlie Hebdo et l’Hypercacher une autre information était tombée. Elle affirmait que Claude Hermant, l’un des fondateurs de la Maison Flamande, ex-membre du DPS et très proche de Génération Identitaire, était mêlé à un trafic d’armes. Après un long silence des médias et des services de justice, nous en savons plus depuis quelques jours. Ce dernier serait, selon les journalistes de la Voix du Nord, à la tête d’un important trafic d’armes qui alimenterait la criminalité organisée et les terroristes de Daesh.

En effet, les armes retrouvées chez Amedy Coulibaly (le preneur d’otage de l’Hypercacher) correspondraient aux armes vendues par Claude Hermant. Parallèlement, ce dernier aurait renseigné les policiers comme l’atteste une partie des échanges mails publiés ces derniers jours dans la presse. La porosité existante entre les fascistes lillois, identitaires et les services de police n’est donc pas un mythe. Après avoir dénoncé ces relations pendant de nombreuses années, elles se vérifient une nouvelle fois et restent incontestables. Dans cette histoire, Hermant ne représente qu’un rouage d’un système bien huilé qui lie les services de police et les fascistes de tout poil dans le but de maintenir l’état des choses. Avant il y avait le SAC, désormais il y a Génération Identitaire. Ayant établi ce constat, lorsque l’on connait la nature des lois dites « anti-terroristes » votées ces dernières semaines on peut s’interroger sur la manière dont elles seront utilisées. Qui viseront elles et dans quelles mains les précieux renseignements pourraient tomber ? Souvenez vous de l’affaire des coordonées de militants libertaires fournis à l’extrême-droite lilloise par la police.

Le gouvernement, ses services et l’extrême droite (FN et Génération Identitaire en tête) n’ont qu’un seul but : alimenter la stratégie de la tension. Faire voter des lois liberticides, s’appuyer sur l’extrême droite et cultiver la peur du terrorisme porte généralement ses fruits dans une période marquée par les licenciements et le vote de réformes anti-sociales à l’instar de la fameuse loi Macron. Tant qu’il y aura des « idiots du village » comme Hermant pour fournir des armes à quelques paumés, les organisations politiques, du PS à Génération Identitaire, pourront en tirer profit et concrétiser leurs projets dans la peur et l’apathie généralisée. La fameuse « union nationale » que l’on nous a tant vendue, c’est celle du gouvernement, des flics, des fascistes et des terroristes qui ne désirent qu’une chose : le renforcement du capital et son maintien grâce à des formes liberticides de gouvernance.

L’Union Internationale que nous proposons, c’est celle qui va des travailleurs de Sambre et Meuse qui se font licencier actuellement aux migrants de Calais qui se font traquer par les flics et les fachos. Cette Union est celle de ceux qui n’ont rien à perdre et qui ont tout à gagner en combattant le système capitaliste et ceux qui le pérennisent et en profitent : des opportunistes du PS aux fascistes de Génération Identitaire et de Daesh.

Action Antifasciste NP2C


Mise à jour : Aurélien Verhassel a supprimé la vidéo compromettante de son compte Vine, en voici une sauvegarde : http://videobam.com/Qxwog

Vine Aurélien Verhassel salut nazi

L’Action Antifasciste Nord a relevé une vidéo pour le moins explicite publiée sur le compte Vine de Aurélien Verhassel, le très médiatisé porte-parole de Génération Identitaire Flandre Artois Hainaut :

On y aperçoit un autre militant d’extrême droite effectuer un salut nazi, ce qui enthousiasme l’assistance. Cette vidéo a très probablement été réalisée par Verhassel lui même qui l’a publiée par erreur. Fort contraste avec l’image policée qu’il renvoie aux journalistes. Les liens de Verhassel avec des militants néo-nazis ne sont pourtant pas une nouveauté, il n’y a bien que La Voix du Nord pour mettre autant de conviction à croire aux bobards des identitaires.

L’Action Antifasciste a identifié le douteux personnage fan de l’Allemagne des années 30 comme étant serveur au bar Le Berkeley situé dans le quartier Vauban à Lille.

Ce bar devient un véritable QG d’extrême-droite sur la métropole. Il accueille régulièrement des réunions de Génération Identitaire Lille. Il fût également le lieu de départ de « tournées de sécurisation » du métro et a servi de point de chute au rassemblement (avorté) hostile aux supporters algériens de lundi soir. La vidéo y a été tournée.

A noter que Verhassel et l’auteur du salut nazi étaient présents à ce rassemblement. A noter qu’encore une fois les identitaires sont du côté de la police.


25/02 : L’Action Antifasciste NP2C signale que le tatouage du membre de Sauvons Calais sur la gauche de la première photo est également un symbole néo-nazi : une rune d’Odale, emblème des jeunesses hitlériennes.

Nous vous parlions jeudi de Sauvons Calais. L’organisation, qui se présente comme « apolitique » et « pacifique », organise depuis quelques semaines des manifestations contre la présence de migrants à Calais et fiche sur internet les militants associatifs qui viennent en aide aux sans papiers, en particulier ceux du groupe No Border.

La tension est encore monté d’un cran lors de l’ouverture d’un squat à Coulogne (commune limitrophe de Calais) par des sans abris aidés par le collectif No Border. Le collectif Sauvons Calais, toujours prompt à taper sur les plus démunis, c’est emparé de l’affaire. Résultat : rassemblements haineux devant la maison occupée, jets de pierre, intimidation envers les personnes hébergées et leurs soutiens, fichage, delation et tentative d’entrer en force.

On savait le collectif proche du Front National, on sait désormais que le FN fait faire le sale boulot par des militants de groupuscules néo-nazis. Unis dans l’action, les fascistes de Génération Identitaire n’hésitent pas non plus à mettre la main à la patte.

Cette véritable petite milice fasciste se sent toute puissante dans le Calaisis. Pourtant elle tremble lorsqu’une poigné d’antifascistes vient perturber l’un de ses rassemblements xénophobe. Et elle tremblera encore.

Voici quelques photos qui montrent, si il en était encore besoin, que Sauvons Calais est un regroupement de racistes, de néo-nazis, de membres de groupuscules d’extrême droite, de sexistes et de consanguins :

Kevin Reche Calais

Kevin Reche, porte parole de Sauvons Calais (à droite), tatoué de l’insigne de la division SS Nordland (une croix gammée stylisée), en compagnie de l’un de ces acolyte tatoué d’une croix celtique.

Sauvons Calais Génération Identitaire

Jimmy (à gauche), membre du groupuscule fasciste Génération Identitaire (les responsables de l’attaque de la mosquée de Poitiers), portant un t-shirt « Sauvons Calais » en compagnie de Kevin Reche.

Sauvons Calais Front National

Des membres de Sauvons Calais, dont Kevin Reche, diffusant un tract du Front National pour les municipales.

Reche FN

Avec les commentaires c’est encore plus drôle !

Facebook Sauvons Calais

Le compte Facebook de Sauvons Calais, ami avec Génération Identitaire ainsi qu’avec le Bloc Identitaire Flandres, groupuscules issus d’Unité Radicale, organisation d’extrême droite interdite après la tentative d’assassinat de Chirac.

Didier menace de tuer des migrants.

Commentaire sexiste
Commentaire sexiste et insultant d’un membre de « Sauvons Calais » à propos d’une militante associative dont la photo a été publiée sur la page Facebook de Sauvons Calais. Notez que pour un patriote, il parle bien la France…

Un membre du collectif Sauvons Calais et proche des identitaires qui se prépare à la chasse au migrant

Un membre du collectif Sauvons Calais et proche des identitaires qui se prépare à la chasse au migrant.

alysson

Mais vraiment, où va la France ?

Il est temps de barrer la route à ces extrémistes.

Note : toutes ces photos sont disponibles publiquement sur internet. Ceux qui feignent ne pas savoir mentent ou se complaisent dans l’ignorance.

22/02 : A lire aussi (en anglais), Calais: Fascists mobilise against squatters. International call-out for support and solidarity


BRUAY ANTIFA

Après le Front Populaire Solidariste, (on attend d’ailleurs toujours l’ouverture de leur local…) c’est au tour de Génération Identitaire et de son fascisme camouflé ou en tous cas non assumé de tenter leur chance de s’implanter sur le Bruaysis / Béthunois.

En effet nous avons eu vent que ceux-ci se réunissaient autour d’un barbecue ce samedi 8 juin, sur le terrain d’un particulier au 90 rue Léon Blum à Haillicourt afin de fêter la création d’une section sur le Bruaysis / Béthunois.
Une vingtaine d’antifascistes du Bruaysis réagissent et décident d’aller leur montrer qu’ils n’étaient pas les bienvenus sur le secteur.
Après quelques repérages, nous voyons qu’il sera difficile de faire sortir la trentaine d’individus de leur terrain. C’est donc à base de jets de pétards et autres cris qu’ils se rendent compte de notre présence. Afin de ne pas troubler le voisinage de ce quartier très calme, nous décidons de les attendre sur le parking de l’ancienne gare à une centaine de mètre de leur soirée.
Une voiture passe et repasse à quelques dizaines de mètres de nous avec une demoiselle à l’intérieur qui nous observe portable à la main…
Nous nous disons : « Ca y ‘est !! Ils vont arriver !! » Que nenni… Les merguez et autres chipolatas devaient être vachement bonnes car aucun fasciste ne se décidera à venir à notre rencontre… Nous attendrons une demi-heure en vain, avant de nous disperser.
Mesdames et Messieurs de Génération Identitaire, sachez que le NP2C de part son histoire et sa culture n’est pas un endroit où vous pourrez déverser vos flots de haine et de xénophobie.
Sachez que vous nous trouverez toujours sur votre route, et que cette action n’est qu’un prélude par rapport à celles qui vont suivre…
Nous profitons de cet article pour saluer la mémoire de notre camarade Clément Méric assassiné par des néo-nazis et apporter tout notre soutient à sa famille ainsi qu’à nos camarades parisiens de l’Action Antifasciste Paris-Banlieue.

Action Antifasciste NP2C (section Bruay)