
Photo publiée par l’Action Antifasciste NP2C
Aujourd’hui devait se déroulait la grande manifestation contre l’immigration organisée à Calais par une partie de l’extrême-droite radicale (Parti de la France, Sauvons Calais et le Réseau Identités). Les venues de Yvan Bennediti (dirigeant de L’Œuvre Française, ligue fasciste interdite depuis juillet 2013 suite à la mort de Clément Méric) et de Thomas Joly (néo-nazi picard ayant pris la tête du Parti de la France) avaient été annoncées en grande pompe.
Les fascistes avaient d’ailleurs commencé le week-end en fanfare en attaquant vendredi une lycéenne de 15 ans à la sortie de son école.
Seulement voilà, les calaisiens sont moins bêtes que ce que Kevin Reche et ses accolytes croyaient. Seuls 150 personnes ont fait le déplacement. Parmi eux, un grand nombre de militants d’ultra-droite étrangers au Calaisis certains portant même des t-shirts division SS ou effectuant des saluts nazis.
Unfortunate arm gestures being made by anti-immigrant protesters in Calais today http://t.co/Lm9MWzbBmp
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Peter Allen (@peterallenparis) September 07, 2014
Pour s’opposer au racisme et à l’obscurantisme véhiculés par Sauvons Calais, ainsi qu’à la politique de la terreur menée par le gouvernement et la mairie, deux évènements étaient organisés :
- un tournoi de foot de solidarité avec les migrants auquel plus de 150 calaisiens participèrent (organisé par le Collectif contre le Racisme et l’Extrême Droite)
- une contre-manifestation à l’appel de l’Action Antifasciste NP2C qui regroupa une centaine de personnes
Malgré la complaisance de la prefecture et des médias envers le rassemblement xénophobe organisé par Sauvons Calais, 200 personnes occupaient les rues de la ville pour réclamer l’ouverture des frontières et clamer leur fraternité avec les migrants ; les xénophobes n’étaient que 150.
Le « service d’ordre » de la manifestation raciste était composé de néo-nazis du bassin minier et de la métropole lilloise. Ils sont les auteurs de fréquentes agressions racistes ou ciblant des militants progressistes. Ces mauvais garçons ont eu la mauvaise surprise de tomber sur un groupe d’antifascistes dans le centre de Calais. Ils ont montré qu’ils étaient plus fort à la course pied qu’à assurer leur propre sécurité. Certains ont même trouvé refuge dans les WC d’un bar…