Archives de février, 2008

Collectif Sans-papiers Lille : Communiqué GDALE

Publié: 13 février 2008 par luttennord dans Infos

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Communiqué contre la répression du mouvement des sans-papiers à Lille
Le GDALE – Groupe D’Anarchistes de Lille et Environs – tient à
réaffirmer son soutien aux sans papier-e-s en lutte d’autant plus qu’ils
sont actuellement victimes d’un véritable acharnement répressif. Après
avoir durement réprimé la grève de la faim de l’été dernier, puis écarté
le Comité des Sans Papiers du Nord de la commission de recours, les
autorités cherchent à liquider le mouvement des sans-papiers par le
biais d’attaques en justice.

D’abord un membre de la commission juridique est gardé à vue 35h, sa
femme et ses enfants sont interrogé-e-s, son logement perquisitionné
pour des accusations d’enrichissement personnel. Bien sûr aucun début de
preuve n’est à mettre au dossier.
Comme on n’a rien trouvé, il fallait créer une nouvelle affaire pour
essayer de liquider le CSP. C’est la Ministre de l’Intérieur, qui se
charge de porter plainte contre X pour « diffamation et atteinte à
l’honneur et à la considération de la police nationale ». En cause : des
tracts du mois d’août 2007 dénonçant les méthodes du préfet Canepa et
les exactions de la police contre les sans-papier-e-s grévistes de la
faim expulsés : « bastonnés, menottés par les jambes et les pieds et
attachés aux sièges comme des bêtes. Pour les faire taire dans l’avion,
les policiers les ont étouffés en comprimant la gorge avec les doigts. »
Les témoins de ces agissements de la police sont nombreux, et en
particulier les sans-papier-e-s eux-mêmes !

Dans le cadre de cette enquête, le local du CSP59 a été perquisitionné
et 4 personnes ont été interrogées. Cette affaire rappelle le procès
contre le collectif Indymedia-Lille et les militant-e-s calaisien-ne-s,
accusé-e-s d’avoir simplement décrit les agissements de la police. De
même la révélation de mauvais traitements à la prison de Séquedin au
printemps dernier avait entraîné, non pas des mesures contre les matons
et le directeur complice de la prison, mais des investigations pour
trouver les responsables des fuites ! Le message est clair : il est
désormais interdit de rapporter les tristes pratiques des « forces de
l’ordre » qui abusent de leur pouvoir en toute impunité !

Cet acharnement contre le CSP59, les sans-papier-e-s et leurs soutiens
révèle la volonté de briser les luttes collectives et en particulier
celle des sans-papier-e-s partout en France, alors que la fronde de
décembre dans les centres de rétention dévoilait le traitement dégradant
qui est réservé aux étranger-e-s en France. Tout cela pour fournir des
esclaves dociles à un patronat avide de main d’oeuvre précaire et
multiplier les clins d’oeil à l’extrême droite.

Le Groupe D’Anarchistes de Lille et Environs condamne ces méthodes et
appelle tous et toutes à se joindre à la manifestation des
sans-papier-e-s du 23 février (départ 14h métro CHR B Calmette)

Soutien aux sans-papiers !
Pour l’abolition des frontières et la liberté de circulation et
d’installation !

GDALE – le 12/07/08


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En 2008, ne lâchons pas !

lundi 7 janvier 2008


POUR LA LIBERATION DE TOUS LES MILITANTS D’ACTION DIRECTE

Le 17 décembre dernier, Jean-Marc Rouillan, emprisonné depuis près de vingt et un ans, pouvait enfin respirer un air non carcéral, après l’aménagement de peine obtenu le 6 décembre.

Auparavant, le 2 août 2007, sa camarade Nathalie Ménigon avait inauguré ce nouveau statut arraché par des militants d’Action directe.

L’aménagement de peine n’est pas encore la liberté, mais c’est la dernière étape avant la libération conditionnelle. En attendant, les militants subissent pendant au moins un an un régime de semi-liberté, qui reste néanmoins une semi-détention, assortie de contraintes exceptionnelles.

Nathalie et Jean-Marc sortent aujourd’hui sans avoir trahi leur identité de militant et leur engagement anticapitaliste et anti-impérialiste. Avec Joëlle Aubron et Georges Cipriani, ils ont résisté collectivement à l’anéantissement et au chantage au reniement ; ils sont restés solidaires durant toutes ces années d’enfermement, souvent dans des conditions extrêmes.

La demande de libération de Georges Cipriani sera examinée dans quelques mois. Leurs cas n’ayant pas été dissociés quand ils furent condamnés solidaire-ment, il est évident pour nous que Georges Cipriani doive logiquement obtenir la même décision que ses camarades.

Rassemblons-nous une fois de plus afin d’exiger la liberté pour Georges Cipriani et pour Régis Schleicher ; manifestons encore une fois notre soutien à Nathalie Ménigon et à Jean-Marc Rouillan jusqu’à leur libération complète. Exprimons aussi notre solidarité au militant communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah, emprisonné en France depuis 24 ans : la décision de la cour d’appel pour sa septième demande de libération conditionnelle sera rendue le 31 janvier. En 2008, ne lâchons pas l’affaire, restons mobilisés !

1er janvier 2008

Collectif « Ne laissons pas faire ! » – http://nlpf.samizdat.net – e-mail : nlpf@samizdat.net

No Pasaran Février 2008

Publié: 11 février 2008 par luttennord dans Infos

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Contre le fichage ADN

Publié: 11 février 2008 par luttennord dans Rendez vous

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L’intersyndicale autonome de la fonction publique algérienne (CLA, CNAPEST, SATEF, SNAPAP, SNTE, SNPEPM, CECA, coordination des sections CNES) a décidé l’organisation de grèves nationales du 10 au 12 février prochain, avec un rassemblement à Alger le 12.

L’union syndicale « Solidaires » et la CNT appellent à des rassemblements devant les ambassades et consulats français le mardi 12 février, en même temps que le rassemblement à Alger.

A Lille, le rassemblement aura lieu à 13h devant le consulat d’Algérie, rue Solférino.

Amiens : Police nazillarde…

Publié: 8 février 2008 par luttennord dans Infos

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Cinq personnes dont trois policiers d’Amiens en garde à vue pour des propos racistes

AMIENS (AFP) — Cinq personnes, dont trois policiers de la brigade anticriminalité d’Amiens, étaient en garde à vue vendredi à la suite des propos et actes antisémites qu’elles auraient tenus dans un bar d’Amiens dans la nuit du 1er au 2 février, a-t-on appris auprès du procureur d’Amiens.

Les trois policiers ont été suspendus, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué jeudi soir.

Selon le site internet du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA), cinq personnes, dont trois policiers en civil, ont fait irruption dans un pub, « le Goodness », à Amiens aux cris de « sieg heil » avant de trinquer en criant des propos violemment antisémites entrecoupés de plusieurs saluts hitlériens.

Ces faits ont été confirmés jeudi par le ministère de l’Intérieur, ainsi que par l’avocat du patron du bar, Hubert Delarue, interrogé par l’AFP.

La ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a condamné « avec la plus grande fermeté ces actes et propos intolérables », dans un communiqué publié par son cabinet. « Le comportement de ces fonctionnaires est en contradiction totale avec la déontologie de la police et son action quotidienne contre toutes les formes de discriminations », relève Mme Alliot-Marie. A la demande de la ministre, ces trois policiers, qui se réclamaient en outre du « White Power », ont fait « l’objet d’une suspension administrative immédiate ».

Une enquête disciplinaire est engagée par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN, la police des polices), parallèlement à celle établie dans un cadre judiciaire pour provocation à la haine raciale et apologie de crimes contre l’humanité. Selon le Courrier Picard, dans son édition à paraître vendredi, l’un des policiers aurait déjà été placé en garde à vue.

Le ministère de l’Intérieur avait été avisé des faits par le BNVCA qui lui a communiqué les numéros d’immatriculation des véhicules utilisés par les cinq hommes, transmis par le gérant de l’établissement.

Par ailleurs, le patron du bar a porté plainte jeudi pour « menaces sous conditions », a-t-on appris auprès de son avocat, affirmant que les policiers l’auraient menacé de représailles si cette affaire s’ébruitait, et notamment de faire fermer son établissement.

Il a été entendu jeudi à la mi-journée par la police, qui a réagi rapidement et avec le plus grand sérieux, toujours selon maître Delarue. Selon le patron du bar, le groupe était passablement « énervé » lors de son arrivée dans l’établissement et s’est « lancé dans des diatribes verbales accompagnées de gestes en rapport », a expliqué maître Delarue. « Ils ont tenu des propos racistes, antisémites et xénophobes », a-t-il précisé.

« Un employé leur a demandé d’arrêter ou de quitter le bar, ce qui manifestement ne les a pas freinés. Le patron leur a demandé à son tour. Et ils ont fini par partir, tout en le menaçant de représailles si la chose s’ébruitait », a-t-il ajouté, précisant qu’il s’agissait à la fois de menaces « le concernant mais aussi en rapport avec son activité professionnelle ».

Selon l’avocat, son client a immédiatement eu l’intention de porter plainte, tout en « n’étant pas insensible aux menaces ». « Cinq jours après, il reste extrêmement choqué », a-t-il ajouté. Les témoignages de plusieurs clients du bar, « scandalisés et horrifiés » par la scène à laquelle ils ont assistée, ont été recueillis par le patron et transmis à la police, a indiqué maître Delarue.

De plus, deux employés du bar d’origine africaine auraient également été « pris à partie » par les policiers, toujours selon l’avocat.

convocations canepalesques : ça continue !

Publié: 8 février 2008 par luttennord dans Infos

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Comité des Sans Papiers 59 (CSP59), 42 rue Bernos- Lille- 59800- tél : 06.80.57.50.61- fax : 03.20.52.76.92. – e-mail : csp59 M3B wanadoo.fr

Said BOUAMAMA MILITANT DU CSP59 ET NEGOCIATEUR DESIGNE PAR LES SANS PAPIERS DE LA GREVE DE LA FAIM EST AUSSI CONVOQUE PAR LA BRIGADE CRIMINELLE

A QUI LE PROCHAIN TOUR ? C’était la question posée après les garde à vue de Armand de la Commission Juridique, de Roland Porte Parole et les auditions de Eva chargé dans le cadre de l’IDM de coordonner l’étude sur le devenir des sans papiers régularisés et de Christophe militant du CSP59 et du Resf.

Maintenant c’est Saïd qui est convoqué à la brigade Criminelle ce vendredi après midi dans cette affaire de plainte de Mme ALLIOT MARIE, Ministre de l’Intérieur « contre X pour diffamation et atteinte à l’honneur et à la considération de la police nationale » qui épingle « deux tracts du CSP59 du 16 et 17/08/07 ».

Doit-on continuer à demander à qui le prochain tour ?! Soyons nombreux les mercredis à 18h, Place de la République, telle est la réponse qui sied.

Fait à Lille le 07/02/08

Lille : Brunch au CGL ce dimanche

Publié: 7 février 2008 par luttennord dans Infos

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LOS TRES PUNTOS – Geneve – Rude boys unity

Publié: 6 février 2008 par luttennord dans Vidéos

Réunion RUSF et RESF

Publié: 6 février 2008 par luttennord dans Rendez vous

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Réunion le 7 février 18H

Au local de Solidaires, 84 rue de cambrai pour organiser une future action au centre de rétention de Lesquin.

La Brique 6 !

Publié: 6 février 2008 par luttennord dans Infos

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L’AVENTURE CONTINUE ! La Brique sort son numéro six, et comme l’équipe s’est aggrandie, voici 2O pages pour vos soirées de février et mars, pour pas un centime de plus.

 

[CSP59] Acharnement policier, jusqu’où ?

Publié: 5 février 2008 par luttennord dans Infos

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Comité des Sans Papiers 59 (CSP59), 42 rue Bernos- Lille- 59800- tél : 06.80.57.50.61- fax : 03.20.52.76.92. – e-mail : csp59 L2m wanadoo.fr

CHRISTOPHE MILITANT DU CSP59 ET DU RESF EST AUSSI

CONVOQUE PAR LA BRIGADE CRIMINELLE

A QUI LE PROCHAIN TOUR ? C’était la question posée après Les garde à vue de Armand de la Commission Juridique, de Roland Porte Parole et de l’audition de Eva chargé dans le cadre de l’IDM de coordonner l’étude sur le devenir des sans papiers régularisés.

Maintenant c’est Christophe qui est convoqué à la brigade Criminelle dans cette affaire de plainte de Mme ALLIOT MARIE, Ministre de l’Intérieur « contre X pour diffamation et atteinte à l’honneur et à la considération de la police nationale » qui épingle « deux tracts du CSP59 du 16 et 17/08/07 ».

Doit-on continuer à demander à qui le prochain tour ?! Soyons nombreux ce mercredi à 18h, Place de la République, telle est la réponse qui sied.

Fait à Lille le 05/02/08

Manifeste contre Les EPM

Publié: 5 février 2008 par luttennord dans Infos

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 Dans notre région c’est à quiévrechain que se trouve l’une des septs prisons pour mineur…

                            MANIFESTE POUR MINEURS EN DANGER 
                               La place des enfants n’est pas en prison 
                                 Nous ne travaillerons pas en E.P.M. !

La lutte contre la construction de 7 établissements pénitentiaires pour mineurs n’a
pas, à ce jour, permis d’annuler ce programme d’enfermement des enfants
délinquants et de criminalisation croissante de la jeunesse.
Ici à Nantes, l’ouverture de l’E.P.M. d’Orvault s’accompagne d’appels à candidature
pour que des personnels éducatifs (enseignants, éducateurs, travailleurs sociaux,
soignants.) aillent travailler dans ces « nouvelles » prisons pour enfants.
Nous n’irons pas, et nous appelons toutes les personnes concernées à refuser
detravailler en E.P.M., ici comme ailleurs, car nous refusons de contribuer àl’illusion démagogique qui consiste à faire croire qu’une action éducative estpossible en prison.

Nous combattons
La logique de l’enfermement

Jusqu’en 1945, les mineurs délinquants étaient enfermés dans des bagnes pour enfants, colonies pénitentiaires, maisons de correction. Dans les années 70, les derniers centres fermés furent supprimés en raison de leur fonctionnement archaïque, violent et inadapté à un objectif éducatif.
Depuis quelques années, la tentation d’un retour en arrière dans le traitement de
la délinquance des mineurs est bien réelle : création de Centres d’Education Renforcée, Centres Éducatifs Fermés, et aujourd’hui des Établissements Pénitentiaires pour Mineurs, qui ne sont que l’aboutissement d’une politique fondée sur l’exclusion et la répression.
Nous pensons que la création des prisons aura une incidence sur le traitement judiciaire de la délinquance des mineurs, et le projet actuel d’abaissement de la majorité pénale de 18 à 16 ans confirme nos craintes : toujours plus d’enfermement pour créer l’illusion d’une paix sociale.

Nous savons qu’avec l’enfermement, il y a toujours des risques de dérive versl’usage de la force physique ou de la maltraitance psychologique: c’est un phénomène bien connu, aussi vieux que l’enfermement lui-même. La vie ne s’apprendpas en prison, on n’y apprend que la haine de soi et de l’autre !

Une logique répressive et non pas éducative

Traiter la délinquance par les poursuites systématiques, l’incarcération ou la mise
à l’écart dans des structures spécialisées témoigne d’une réponse à court terme.
Les causes sociales, économiques de ces passages à l’acte sont éludées. Le jeune
délinquant n’est plus un mineur en danger, mais un individu dangereux à enfermer !
Or, les adolescents ne sont pas des adultes ! Chaque année, 15 000 jeunes âgés de
16 et 17 ans sont interpellés plusieurs fois dans l’année. Ce sont pour beaucoup,
des adolescents déscolarisés depuis l’âge de 14 ans, sans travail ni qualification,
qui n’accèdent pas à un premier emploi. Se percevant comme inutiles, humiliés par
les échecs répétés, ils « traînent », provoquent, commettent ensemble la plupart de
leurs infractions. 3350 d’entre eux ont été incarcérés en 2006. Cependant 70%
récidiveront malgré ce séjour en prison, alors que, par ailleurs, les centres éducatifs ouverts permettent une réinsertion pour plus de 60% des jeunes qui
leursont confiés ! Qui nous fera croire aux bienfaits des prisons pour enfants ?

Nous défendons
Une véritable prévention

Le mineur délinquant est d’abord un enfant en souffrance, et il convient de traiter
les causes de cette souffrance plutôt que ses effets. Cette évidence connue des
professionnels, doit orienter une véritable politique de prévention, d’aide et d’accompagnement, qui inclurait la justice saisie en amont, au civil et non
au pénal, et une action éducative et non répressive. La société ne passerait
alors plus autant de temps à tenter de rattraper les dommages causés à des mineurs
dès leur plus jeune âge, dans l’indifférence ou l’incompétence non moins coupable de
responsables politiques qui ne voient guère plus loin que la date des prochaines
élections.

Une prise en compte de la réalité de l’adolescence

D’autres sanctions existent, qui réparent sans exclure, et permettent un nouveau
départ pour des jeunes en danger que l’école, la famille, la pauvreté, la justice,
ou la politique répressive ont conduit au ban de la société. Nous devons ainsi nous engager dans la réussite de programmes ou projets éducatifs,de lieux de vie, d’internats qui structurent et aident ces adolescents, de dispositifs relais, de centres de jour, de maisons des adolescents, qui les fassent accéder à la culture, à l’éducation et à la formation. L’efficacité des alternatives à l’enfermement des enfants est probante. Elle
serait encore plus forte si elles étaient appuyées par des moyens conformes aux
enjeux.

Le droit à l’insoumission éducative

Refuser de travailler en EPM n’est pas délaisser les mineurs délinquants, ou refuser le travail avec des jeunes incarcérés. En refusant d’exercer dans les prisons pour mineurs, il s’agit pour nous de bloquer ce système carcéral pour enfants, en contraignant justice et administration pénitentiaire à faire sortir ces jeunes des EPM comme des quartiers pour mineurs, pour leur permettre de suivre descours, des formations, des entretiens, des soins et ne pas les isoler, toujours plus, de la vie en société.

Nous serons solidaires de toute personne inquiétée pour son refus de travailler en EPM.

Les droits de l’enfant

La Convention internationale des droits de l’enfant, ratifiée par l’Etat français en 1990 stipule que « Les États parties reconnaissent à tout enfant suspecté, accusé ou convaincu d’infraction à la loi pénale le droit à un traitement qui soit de nature à favoriser son sens de la dignité et de la valeur personnelle, qui renforce son respect pour les droits de l’homme et les libertés fondamentales d’autrui, et qui tienne compte de son âge ainsi que de la nécessité de faciliter sa réintégration dans la société et de lui faire assumer un rôle constructif au sein de celle-ci (article 40) ». Or la dignité et le sens de la liberté ne s’acquièrent pas dans la soumission, ni le respect de l’autre par le déni de soi, et la réintégration ne se prépare pas en prison. Les EPM sont criminogènes. Nous n’irons pas y travailler !

A Nantes le 1er décembre 2007

Ce texte s’inspire et s’inscrit dans la continuité de plusieurs écrits ou appels :pétitions contre la construction des EPM (Lavaur, Meyzieu, Orvault.), pétition «
Les adolescents ne sont pas des adultes » contre l’abaissement de la majorité pénale (Philippe Meirieu), « l’échec prévisible des centres éducatifs fermés » et autres travaux du groupe CLARIS..

Groupe Départemental 44
Revue L’Emancipation Syndicale & Pédagogique
Emancipation Tendance intersyndicale
c/o FSU – 8 place de la Gare de l’Etat
44276 Nantes cédex 2
emancipationgd44(a)no-log.org
http://www.emancipation.fr/emancipa/
http://pays-de-la-loire.emancipation.fr/


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Les RG s’inquiètent d’une résurgence de la mouvance autonome
LE MONDE | 01.02.08 | 15h40  •  Mis à jour le 01.02.08 | 15h40

Les renseignements généraux sont formels : on assiste, en France, à la résurgence d’une mouvance, qualifiée pour l’heure d' »anarcho-autonome », violente, qui prospère sur le terreau des conflits sociaux touchant les jeunes tels que l’opposition au contrat première embauche (CPE), en 2006, et à la loi LRU, en 2007.

« L’affaiblissement à droite comme à gauche des partis politiques qui permettent d’exprimer les frustrations sociales se traduit, l’histoire de France et de ses voisins le montre, par l’apparition de mouvements radicaux et violents », indique au Monde Michèle Alliot-Marie, ministre de l’intérieur.

A Toulouse, dans la nuit du 24 au 25 novembre 2007, deux hommes et une femme sont interpellés alors qu’ils viennent de faire sauter un engin explosif dans un champ. Randall V., 20 ans, Grégoire M., 22 ans, et Daphné C., 21 ans, transportent avec eux un produit explosif, le triacétone triperoxyde (TATP), placé dans le couvercle d’une boîte en fer avec un inflammateur de type « détaupeur ». Ce dispositif était relié à deux fils soudés à une pile de 9 volts, le tout étant raccordé à un minuteur électrique.

A leur domicile toulousain, les enquêteurs retrouvent une importante documentation « anarchiste », avec des noms évocateurs : L’Insurrection qui vient, ou Organe de liaison au sein du parti imaginaire. Sur le disque dur de leur ordinateur, quelques phrases comme :  » C’est ici qu’on se rassemble pour tout faire partir en cendres. »

Les policiers procèdent à des rapprochements. Ces trois jeunes gens sont rattachés à la mouvance « autonome » de la région nantaise, en particulier à Baptiste H., très en vue, à l’automne 2007, lors du blocage de l’université Rennes-II contre la loi LRU. Les services de renseignements le suspectent même d’avoir tenté de constituer à l’époque un groupe armé.

Randall V. avait été signalé en mai 2006 à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), où il logeait dans un squat « politique », et il s’était fait remarquer des policiers lors des manifestations anti-CPE. Quant à Daphné C., elle s’était introduite en compagnie d’une vingtaine de jeunes de la mouvance autonome dans les locaux du consulat du Danemark, en mars
2007, toujours en Loire-Atlantique.

L’explosif découvert intrigue également les enquêteurs. Le TATP a étéutilisé, en mars 2006, contre deux distributeurs de billets installés près de Nantes, mais aussi lors d’une manifestation contre la construction de l’établissement pénitentiaire pour mineurs d’Orvault (Loire-Atlantique).

Plusieurs foyers sont repérés : en Bretagne, où l’on dénombre deux squats « politiques », dans le Sud-Ouest, mais aussi en région parisienne. Autre exemple de cette porosité, les enquêteurs ont découvert en perquisition à Toulouse un passeport établi au nom de Pierre D., arrêté en mars 2006 lors de l’occupation des locaux parisiens de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS).

Selon un rapport des RG, cette mouvance se caractérise donc par « une grande mobilité (…) ayant pour objectif de créer des foyers de lutte ».
Et les enquêteurs de souligner « l’apparition d’une génération de militants déterminés à passer à l’action violente ».

Cela aurait pu être le cas, à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), le 19 janvier. Ce jour-là, Damien B., Yvan H. et Bruno L. sont arrêtés en possession d’un pochon avec des clous tordus, des rouleaux de Scotch, un sachet de poudre blanche, un produit allume-feu, ainsi qu’un bocal contenant 2,28 kg de poudre blanche.

Envoyée au laboratoire de la préfecture de police de Paris, il s’avère que cette poudre est un mélange hautement explosif de sucre et de chlorate de soude. Pour les experts, l’association de ces éléments peut conduire à la confection d’un « engin explosif à fragmentation et à potentialité létale ».

Comme à Toulouse, les enquêteurs saisissent en perquisition de la documentation « anarchiste ». Déférés et mis en examen, deux des jeunes sont écroués. Là encore, les services stigmatisent « la montée en puissance d’une nouvelle génération d’agitateurs, en phase de radicalisation ». D’autant que, quelques jours plus tard, à Bourges, le 23 janvier, un autre militant, Franck F., est retrouvé porteur de deux sacs d’un kilogramme de
chlorate de soude et de plusieurs documents, dont l’un, rédigé en italien, détaille la fabrication d’une bombe. Il était en compagnie d’une jeune femme dont le profil ADN correspond aux traces retrouvées, en mai 2007, à Paris, sur un engin explosif placé sous une dépanneuse de la préfecture de police. Les douaniers ont retrouvé dans leurs affaires trois plans de l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Porcheville (Yvelines).

Gérard Davet
Article paru dans l’édition du 02.02.08

[CCL] Apéro GDALE Mercredi 6 Février

Publié: 4 février 2008 par luttennord dans Rendez vous

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salut,

Mercredi 6 février, c’est le prochain apéro GDALE…

…avec pour sujet cette fois-ci : la hiérarchie et le contrôle social
dans l’Education Nationale…

Pas de film, mais un brillant exposé par deux profs en ZEP (zone
d’éducation prioritaire) pour introduire la discussion.

Auberge espagnole – ramène du manger.

entrée libre – bar

c’est mercredi 6 à 19h30 au Centre Culturel Libertaire (4 rue de Colmar
– M° porte des postes)

contact : 1groupeanarlille@no-log.org

Amiesgdale mailing list
Amiesgdale@cybertaria.org
http://cybertaria.org/cgi-bin/mailman/listinfo/amiesgdale