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La manifestation du jeudi 20 avril à Lille, le saccage du local de la CNT par la police et l’arrestation de 2 camarades, ont donné lieu à de nombreux commentaires, témoignages de solidarité, condamnations indignées et mensonges médiatico-policiers. L’assemblée générale de lutte qui s’est trouvée au cœur de cette histoire entend, par ce communiqué, clarifier une histoire encore confuse pour beaucoup de monde.

De nombreuses personnes ont été profondément attristées de la manifestation du 9 avril. L’absence de cortège radical a scindé cette promenade déprimante en deux. La première moitié bien encadrée était suivie par une longue traine d’individus déçus par le caractère inoffensif de la manif. Des étudiants mobilisés de Lille 1 et Lille 3, des participants à l’AG de lutte et tous ceux qui veulent passer à l’offensive se sont organisés pour donner à la manif du 20 un aspect plus revendicatif.

Le 20 avril, peu de gens sont au rendez-vous. Nous sommes peut-être 500 au plus fort de la manif. Les jeunes derrière leurs banderoles « Ceci n’est pas un exercice » et « Ni chair à patrons, ni chair à matraque » sont les plus nombreux, la présence syndicale se révélant plus que symbolique. Cela n’empêche pas une poignée d’apparatchiks de vouloir prendre la tête de la manif. Les jeunes appuyés par la sono de SUD prennent tout de suite la tête, laissant la délégation de la CGT et de l’UNEF en queue de manif. Première accroc…

Rapidement des slogans fusent. Les boules de peintures volent sur les banques et autres symboles du système marchand que nous croisons. Des pétards explosent. Des copains collent des affiches. Voilà les actes de violence inacceptables que l’on nous reproche. La police bloque rue nationale, obligeant la manif à tourner rue de l’hôpital militaire. Traquenard. C’est dans cette rue que 5 agents de la BAC, sans brassards, cherchent à arrêter les copains collant des affiches. La réaction collective est rapide. Les policiers ne parviennent pas à leur fin. Tout le monde crie « Tout le monde déteste la police ». C’est cet événement, d’une violence très relative, des vidéos peuvent le prouver, qui devient une agression dans la version policière. Les gros bras de la bac sont vexés de ne pas avoir réussi leur coup.

Alors que la manif est bloquée un peu plus loin. Le cortège « syndical » refusent de suivre. Il faut quelques vigoureux « Tous ensemble » pour les décider. Rapidement le cortège se disperse place de la République. Après un appel au micro, une cinquantaine de personnes partent groupées pour tenir l’AG de lutte à l’insoumise, librairie occupée situé rue d’Arras à proximité du local de la CNT. Nous sommes suivis par les agents de la BAC, ceux-là même qui ont raté leur coup rue de l’hôpital militaire. Il convient de préciser que la version policière mentionne ici des agressions qu’ils auraient subies, place de la République et à proximité de la rue d’Arras. Mensonges complets inventés à posteriori pour justifier le forçage du local CNT. Personne n’a jamais agressé la police. Par contre la tentative d’interpellation des colleurs d’affiches par des agents non-identifiés peut facilement être comparée à une agression.

Arrivés à proximité de l’insoumise, les flics courent et appellent leurs collègues à moto qui déboulent rapidement. Le groupe se rendant à l’AG de lutte se disperse, à proximité de l’insoumise. Certains rejoignent des camarades de la CNT dans leur local. Une centaine de policiers se déploient rapidement bloquant la rue d’Arras. Nous sommes rejoints par des copains qui étaient restés place de la République. Les policier gazent sans distinction manifestants et habitants du quartier, pendant que les agents de la BAC essaient de défoncer la porte du local.

Des grosses berlines arrivent, amenant les huiles de la hiérarchie policière. Aucun motif clair, ni aucun papier, ne sont donnés aux camarades refugiés dans le local de la CNT. Le fait que certains manifestants étaient masqués ou que des policiers aient reçu de la peinture est ensuite évoqué. Une fois la porte défoncée, il faut bien arrêter quelqu’un pour justifier ce saccage. Deux copains qui n’ont pas été mêlés à l’épisode de la rue de l’hôpital militaire sont soi-disant reconnus par les agents de la BAC soi-disant agressés.

La solidarité a été exemplaire. Un manif sauvage de 200 personnes, rejointe pas des voisins indignés par la violence des policiers, remontent les boulevards jusqu’au commissariat de Lille Sud, où un rassemblement se tient jusqu’à tard dans la nuit. Puis un autre devant le TGI, le vendredi 22. Les copains arrêtés ont refusé la comparution immédiate. Ils risquent un mandat de dépôt et la prison préventive. Ils sortent pourtant, avec un solide contrôle judiciaire leur interdisant de manifester, de se rassembler en AG et même de demeurer à Lille. Procès: le 25 mai. Les preuves de leur innocence sont nombreuses. La version policière sera battue en brèche.

Rapidement, la machine médiatique se met en branle. La Voix du Nord et France 3 Nord ne répercutent que la version policière. La manif est décrite comme une véritable émeute. Les étudiants des casseurs. La palme de l’infamie allant à France 3 qui, sans pitié, balance les noms des copains et fait d’eux de dangereux individus « bien connus des services de police ». Eh oui ce sont des militants antifascistes et anticapitalistes de longue date. Les médias révèlent ainsi la nature de leur objectivité. Quand la préfecture sonne le rappel, ils sont aux ordres.

Après les médias, ce sont les bureaucraties syndicales de CGT et FO qui se ridiculisent en prenant position en faveur de la police et contre les copains interpellés et la CNT. Le 22 avril, l’union départementale CGT Nord pond un communiqué indigne d’un syndicat ouvrier appelant à condamner « des épisodes violents inacceptables » et à manifester bourgeoisement « dans le respect des biens et des personnes ». L’intersyndicale réunissant CGT, FO, FSU et UNEF accable SUD, dont le seul tort est d’avoir prêté sa sono au cortège jeune, et décide à la suite d’un magnifique tirage au sort de reléguer SUD en queue de cortège le 28 avril. Ces jeux de bureaucrates honteux scandalisent de nombreux CGTistes. Face à ce mécontentement, l’UD finit par réaligner le tir et condamne finalement les violences policière dans un second communiqué daté du 27 avril. Merci aux camarades CGTistes qui ont su faire plier les irresponsables qui squattent l’UD.

Cet événement prouve une chose. Nous les inquiétons. Cette répression ciblée prouve que l’Etat et sa police ne veulent pas voir se développer une ligne offensive de lutte contre la loi travail. Malgré la répression, les mensonges des médias et les manœuvres des bureaucraties syndicales, nous continuerons. Et nous ferons reculer les patrons et les politiciens par les grèves, les blocages, et les manifs déter.

AG de Lutte Contre la Loi Travail

Florange, l’acier trompé

Publié: 28 août 2013 par luttennord dans Infos
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De Gandrange à Florange, des salariés du site lorrain d’Arcelor Mittal sont devenus en 4 ans un symbole de volonté et de résistance ouvrière. Pour ce documentaire, Tristan Thil s’est plongé dans le quotidien de la lutte des ouvriers d’Arcelor Mittal pour la sauvegarde des derniers hauts-fourneaux de Lorraine. Au coeur de la dimension humaine, il tourne depuis quatre ans, de Gandrange à Florange, nouant des liens privilégiés avec les acteurs de cette tragédie sociale…

Un documentaire réalisé par Tristan Thil


Déclaration commune des Unions et Antennes Locales CGT – FSU – CNT – FO de Béthune et des Unions Locales CGT d’Auchel – Bruay – Isbergues – Lillers.


Malgré l’impressionnante mobilisation du 7 septembre : 5 millions de salariés-es qui ont observé entre 1h00 et 7h00 de grève et près de trois millions qui ont manifesté, Sarkozy entend continuer sa « réforme » sur les retraites, en ordonnant aux députés UMP aux ordres de la voter en 1ère lecture le 15 septembre.
Mais à contrario de ce qui est distillé, rien n’est encore fait, rien n’est perdu, au contraire, et notre mobilisation doit prendre encore plus d’ampleur et de poids pour peser sur le gouvernement, ses députés, et le donneur d’ordres, le MEDEF !
Nos organisations syndicales signataires appellent à la mobilisation générale le 23 septembre pour exiger l’abandon de ce projet. Le rapport de force est la solution immédiate, celle de 2010, pour que gouvernement et patronat abandonnent cette réforme pour écouter les propositions progressistes et durables des organisations syndicales et les revendications de millions de salariés mais aussi celles des demandeurs d’emplois, des retraités et des jeunes futurs travailleurs.
Notre unité d’action et la mobilisation massive des travailleurs sont d’une extrême importance. En effet, aucun salarié hostile à cette tentative de repousser le départ de l’âge 60 à 62 ans, d’augmenter la durée de cotisation à 41,5 ans, de repousser à 67 ans l’âge légal de départ à taux plein (sans décote) ne peut rester inactif et insensible à cet appel à la mobilisation générale contre le recul historique et inédit qu’impose cette loi antisociale et rétrograde.
Si les progrès scientifiques et technologiques, et l’abaissement de l’âge de départ à la retraite à 60 ans ont permis à des millions de travailleurs de pouvoir prétendre à l’allongement de l’espérance de vie, il n’en reste pas moins que dès 57 ans, 2/3 des travailleurs ne sont plus en activités (invalidité, maladie, chômage…) et qu’au-delà de 60 ans, vient se greffer les problèmes de santé; ce n’est donc pas un quarteron de mercenaires au pouvoir, qui va réduire cette espérance de vivre un peu mieux et un peu plus.
La retraite à 60 ans pleine et entière n’est pas négociable… même si une « réforme » s’imposait, ce n’est pas pour réduire les acquis des travailleurs, mais bien pour assurer une meilleure répartition des richesses, fruit du travail des salariés.
Mettons fin à cette forme d’esclavage moderne où nos vies ne seraient considérés que comme des produits spéculatifs, bénéficiant aux seuls actionnaires. Une situation qui devrait encore s’aggraver, compte tenu des déclarations de la commission Européenne, considérant cette réforme comme insuffisante.
POUR NOUS, C’EST LA MOBILISATION GENERALE POUR LE REJET ET LE RETRAIT DE LA LOI RETROGRADE SUR LES RETRAITES.
Ensemble, exigeons l’abandon pur et simple de cette « réforme » et exigeons l’ouverture de négociations pour pérenniser et améliorer socialement notre système de retraite pas répartition solidaire issu du Conseil National de la Résistance en 1945, alors que le pays était exsangue.

  • Rien n’est prévu pour assurer un niveau de pension convenable aux retraités qui ont participé à la richesse de ce pays, au contraire elles baisseront mécaniquement.
  • Rien n’est prévu pour assurer aux actifs ayant commencé leur carrière longue (et) ou pénible une retraite anticipée, bien au contraire cette « réforme » les ignore.
  • Rien n’est prévu pour assurer une répartition des richesses qui pourrait assurer le financement des retraites, bien au contraire elle satisfait les marchés financiers.
  • Rien n’est prévu pour lutter contre les inégalités : carrières incomplètes travail à temps partiel etc. où les femmes sont les premières victimes, bien au contraire les inégalités se creusent inéluctablement.
  • Rien pour l’emploi, cette « réforme » serait une machine à fabriquer du chômage et opposerait l’emploi des « vieux » contre ceux des « jeunes ».

Les propositions existent, et qu’elles déplaisent aux nantis et à leurs représentants, ne surprendra personne ; un des hommes les plus riches du monde disait : « Il ya une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner » Alors si nous, salariés qui représentons 92% des actifs, ne sommes pas capables de refuser et d’exiger le retrait de la loi d’une MINORITE de riches, qui participe activement à appliquer des « réformes » contre le peuple, nous devons nous attendre au pire pour les années qui suivent.
C’est pourquoi l’Union des Travailleurs des Unions Locales et antennes syndicales : d’Auchel, Béthune, Bruay-La Buissière, Isbergues, Lillers, signataires :
Appelle l’ensemble des salariés à se mobiliser, à faire grève et à manifester le 23 septembre… à Béthune à 9h30 [départ 558 rue de Lille], à Lille à 14h30.
Si le gouvernement et les élus de la majorité persistent dans leur mépris du peuple, alors que 70% des travailleurs sont contre la «réforme» proposée, la grève reconductible s’imposera d’elle-même car nous n’aurons plus d’autre choix que cette solution de lutte frontale avec les représentants de la classe la plus favorisée par ce gouvernement. D’ores et déjà nous appelons les bases à faire des assemblées générales dans les entreprises pour organiser ensemble la riposte.
Quand une Loi est si injuste, si rétrograde, les salariés du public et du privé, les demandeurs d’emploi, les retraités, la jeunesse, les syndicats et tous les progressistes…ont un devoir historique : la combattre.
Fait à Béthune le 20 septembre 2010 par l’Union des Travailleurs des Unions Locales et antennes syndicales d’Auchel, Béthune, Bruay-La Buissière, Isbergues, Lillers.


Déclaration commune de syndicats CGT, SUD / Solidaires, CNT, FSU, STC, CDMT, STU pour la grève générale reconductible !

Pour le retrait du projet de loi sur les retraites et pour nos revendications
Syndicalistes pour la grève générale
Syndicats de la CGT, de la FSU, de Solidaires, de la CNT, de la CDMT, de la CTU, du STC, … Ensemble, nous construisons la grève générale pour le retrait du projet de loi sur les retraites ! Ensemble, pour un syndicalisme de lutte plus fort et plus efficace.

Le projet de loi sur les retraites est encore une preuve que la lutte des classes existe, et que la classe sociale qui n’est pas la nôtre la mène activement. Les annonces catastrophistes à coup de milliards qui manqueraient pour nos retraites ont pour seul but de masquer la réalité : patrons et gouvernement veulent nous faire travailler plus longtemps et nous payer moins, pour dégager encore plus de profits sur notre travail.

Pourtant, de l’argent il y en a … dans les poches du patronat et des actionnaires.

Sur seulement 3 ans, de 2007 à 2009 (année de crise !), les entreprises françaises du CAC 40 ont fait 212 milliards de bénéfice. En 2009, ces mêmes entreprises ont distribué 39 milliards d’euros à leurs actionnaires. Les « niches fiscales » réservées aux 1% les plus riches représentent 3 milliards par an, les cadeaux au patronat sous forme d’exonérations de charges sociales, 15 milliards chaque année.
Largement plus que les sommes, parfois fantaisistes, qu’on nous dit nécessaires dans 40 ans !

Avant la fin du travail des enfants, les patrons expliquaient « ce n’est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
Avant la journée de 8 heures, les patrons expliquaient « ce n’est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
Avant les 40 heures, les patrons expliquaient « ce n’est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
Avant les 35 heures, les patrons expliquaient « ce n’est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
Avant la retraite à 65 ans, les patrons expliquaient « ce n’est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
Avant la retraite à 60 ans, les patrons expliquaient « ce n’est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
Aujourd’hui, c’est pareil ! Mais le rapport de forces entre classes sociales étant ce qu’il est, gouvernement et patrons ne luttent plus contre la réduction du temps de travail mais pour le rallonger.

2 ans de plus pour avoir droit à la retraite, c’est comme nous reprendre 24 années de congés payés, comme s’il fallait les rembourser avant de partir en retraite !

Il faut arrêter ça ! Retrait du projet de loi, annulation des contre-réformes des retraites qui se succèdent depuis 1993, prise en compte des revendications syndicales sur les travaux pénibles et dangereux, l’égalité professionnelle entre femmes et hommes, etc. Soyons à l’offensive ! Nous sommes légitimes à vouloir récupérer le fruit de notre travail, à vouloir en décider l’utilisation pour le bien être collectif.

Les journées de grève et manifestations interprofessionnelles de ces derniers mois, et aussi plusieurs luttes sectorielles, confirment que les travailleurs et travailleuses veulent se battre. L’expérience montre que face à des enjeux comme le projet de loi sur les retraites ou pour obtenir satisfaction sur nos revendications, la répétition de journées isolées ne permet pas de gagner.

En 2009, la grève générale a débouché sur des acquis en Guadeloupe et en Martinique..
En France, la même année, les journées d’action de janvier, mars, avril, mai n’ont rien donné et se sont terminées par une mobilisation affaiblie en juin. Tirons le bilan de nos expériences, ne recommençons pas la même chose en 2010. Mars, mai, juin, septembre, nous étions des millions dans la rue ; cela crée un rapport de forces, mais il faut maintenant l’utiliser, assumer l’affrontement social … c’est ce qui nous permettra de gagner.

Nos collectifs syndicaux CGT, FSU, Solidaires, CNT, CDMT, CTU, STC déclarent travailler ensemble à construire un mouvement d’ampleur, la grève générale pour le retrait de ce projet de loi sur les retraites et pour la satisfaction de nos revendications !

Au-delà de cet important enjeu, nos sections syndicales, syndicats, unions interprofessionnelles, fédérations, réfléchissent ensemble aux moyens à mettre en œuvre pour renforcer le syndicalisme de lutte : réunissons-nous à la base, dans les entreprises, les services, les villes … opposons-nous solidairement aux méfaits du patronat … échangeons sur nos pratiques … travaillons ensemble nos revendications … dégageons des axes revendicatifs précis et unifiants … faisons connaître les luttes …
Maintenant, il faut agir !

C’est au nom de « la crise » que gouvernement et patronat veulent nous imposer de nombreux reculs sociaux. Le projet de loi sur les retraites est l’attaque frontale et générale ; mais l’offensive patronale se traduit aussi par les licenciements, la précarité, les salaires bloqués, des conditions de travail exécrables, etc.

Mais cette crise, c’est celle de leur système économique : le capitalisme qui repose sur l’exploitation de la grande majorité (salarié-e-s en activité, au chômage, en retraite, en formation) par une minorité (patrons et actionnaires). Cette crise, c’est celle de leur système politique. Celui des services rendus contre quelques légions d’honneur, celui des conseils aux milliardaires pour se soustraire à la loi pendant qu’est prônée la « tolérance zéro » contre la délinquance, celui qui nie le droit à l’autodétermination des peuples, qui attise le racisme, les discriminations. Celui où la démocratie est remplacée par l’élection de politicien-ne-s professionnel-le-s qui considèrent n’avoir aucun compte à rendre de leur mandat.

Patronat, banques, institutions internationales (FMI, Banque mondiale, …) sont autant de relais du capitalisme engagé dans une offensive globale contre la classe ouvrière : destruction des services publics, gel ou baisse de salaires, démantèlement des garanties sociales, répression antisyndicale … les recettes du capitalisme sont internationales. Le syndicalisme doit aussi répondre à ce niveau, avec une détermination bien plus grande que cela ne se fait actuellement.

Syndicalistes, nous pensons que c’est l’action directe et collective des travailleurs et des travailleuses qui fait changer les choses. Notre démarche n’est pas proclamatoire mais soucieuse de construire la grève générale nécessaire. Il ne s’agit pas d’exiger des structures syndicales nationales d’agir en dehors des mandats décidés dans le cadre de leur fonctionnement interne.

Nous voulons :

Rassembler, coordonner, les nombreux collectifs syndicaux de lutte. Pour cela nous appelons toutes les structures, tous les syndicalistes qui se reconnaissent dans cet appel à provoquer des réunions locales afin d’en faire l’outil d’un débat syndical renouvelé à la base.
Unir nos efforts, entre sections syndicales, syndicats, unions interprofessionnelles, fédérations,
Construire un réseau syndical utile à toutes celles et tous ceux qui veulent défendre et pratiquer un syndicalisme de lutte, un syndicalisme qui affirme que nos intérêts sont opposés à ceux de nos exploiteurs.
Gagner sur les retraites !
Syndicats de la CGT, de la FSU, de Solidaires, de la CNT, de la CDMT, de la CTU, du STC, …
Ensemble, nous construisons la grève générale pour le retrait du projet de loi sur les retraites !
Ensemble, pour un syndicalisme de lutte plus fort et plus efficace.