800 retraités cheminots d’origine marocaine portent plainte contre la SNCF pour discrimination raciste.
Depuis 2005, 800 cheminots retraités d’origine marocaine poursuivent leur employeur devant les prud’hommes. Les conseillers prud’homaux n’ayant pas réussi à prendre une décision commune, la plainte a été jugée par un juge professionnel en mars dernier. La sentence est rendue le lundi 21 septembre 2015.
Ces cheminots ont été recrutés au Maroc au début des années 70 et ont été exclus du statut des cheminots. Ils ont généralement occupé les emplois les plus difficiles et les plus dangereux. Leur retraite est cependant de beaucoup inférieure à celle de leurs collègues français et avec, de surcroît, une durée de cotisation beaucoup plus grande. Leur progression de carrière a également été bloquée. Alors que les deux tiers des cheminots finissent agents de maîtrise, les Marocains ont été condamnés statutairement à rester des agents d’exécution.
La discrimination raciste est flagrante et scandaleuse ! Rassemblement de solidarité devant la gare Lille Flandres. Lundi 21 septembre 2015 à 18h30.
LE 23 MARS 2013, un militant de la Confédération nationale du travail (CNT) a été condamné à 40 000 € de dommages et intérêts pour avoir bloqué la gare de Metz lors d’une manifestation durant le mouvement anti-CPE de 2006. Justice ciblée, justice de classe, il y avait ce jour-là 800 personnes sur les rails dont des membres du PS aujourd’hui élus. Rappelons que le CPE a été abandonné, en partie, par l’UMP alors au gouvernement, suite au mouvement social, ce qui prouve l’utilité et la légitimité de l’action.
Cette condamnation, au-delà d’être injuste, dans la mesure où elle fait porter à un seul individu (militant syndical évidemment) la responsabilité d’une décision collective mise en oeuvre par 800 personnes, serait un signal fort envoyé contre le mouvement social. Le gouvernement et le patronat, par une justice de classe, souhaitent instaurer la peur pour nous faire taire.
De question prioritaire de constitutionnalité (QPC) en appel, cela fait plus de deux ans que la CNT emprunte le tortueux chemin judiciaire pour refuser cette injustice. La prochaine étape devant juger la recevabilité de l’appel de la condamnation à 40 000 € d’amende est fixée au 12 septembre 2014 au tribunal de Metz.
Cette journée de soutien avait lieu le mardi 6 septembre dès 10h30 jusqu’à la sortie du tribunal de grande instance de Lille.
Petit rappel des faits : 44h de garde à vue pour une entrave !
Le 18 octobre, J. participe à une action de blocage des voies à la gare Lille-Flandres, organisée en assemblée générale par des syndiqués et non syndiqués, elle vise à bloquer l’économie comme toute les actions de blocage faites à ce moment là.
Le lendemain, J. est arrêté après une des grandes manifestations contre la réforme des retraites, il va faire 44h de garde à vue, sera déferé au tribunal et il est convoqué le 8 février pour entrave à la circulation ferroviaire.
En plus des peines de justice possible, la S.N.C.F y ajoute 45000 euros de dommages et intérêts.
Le 8 février, un rassemblement de soutien de 200 personnes eut lieu, le procès fût reporté le 6 septembre en raison d’une grève des magistrats.
Une dizaines d’organisations, syndicales essentiellement, se sont cotisées pour payer les frais d’avocat.
Face à la répression, la solidarité est notre arme !
Cette première mobilisation nous a amenés à mieux nous organiser, à créer un collectif, le CRRIMMS (collectif de résistance à à la répression et à l’intimidation des militants et des mouvements sociaux), à diffuser plus d’informations sur ce procès.
Une manifestation est organisée au départ de la direction régionale de la S.N.C.F jusqu’au tribunal de grande instance de Lille, départ 10h30.
Un repas de soutien (sandwichs et boissons) sera mis en place devant le tribunal, l’argent ira directement au CRRIMMS pour financer les frais de justice, les possibles amendes et l’organisation dans le cadre de ce procès et d’autres procès semblables qui pourront se produire à l’avenir.
Ensuite, à partir de 13h30 commencera le rassemblement jusqu’à la sortie du camarade.
Dés 10h30 les militant-es se sont rassemblées dans l'unité syndicale
Banderole déployée sur le parcours de la manifestation réalisé par les ateliers populaires de création
Banderole déployée sur le parcours de la manifestation réalisé par les ateliers populaires de création
Le jugement sera délivré le 11 octobre à 14 heures. Le procureur demande 1000 euros d’amende. La SNCF toujours 45 000.
Alors que la rentrée de 2010 avait commencé de manière sportive avec des nombreux rassemblements de citoyens pour défendre leur retraite ou dire non aux renvois arbitraires des communautés roms, la rentrée 2011 s’annonce beaucoup moins festive avec pas moins de 2 procès en 2 jours, à Lille puis à Boulogne sur mer, Le premier à lieu le 6 septembre 2011 à 14 heures au TGI de Lille.
Julien, un militant du mouvement contre la réforme des retraites est envoyé au tribunal par la SNCF qui lui réclame pas moins de 45000 € pour avoir participé au blocage des voies de la gare Lille Flandres le 18 octobre 2010. Cette procédure grossière vise clairement ce camarade très actif dans la région lilloise alors que le blocage était organisé par 70 citoyens refusant l’avenir professionnel que nous propose l’état capitaliste.
La SNCF s’était déjà illustrée dans sa collaboration avec les nazis en 39. Elle brille aussi dans sa collaboration avec le ministère de l’immigration en dénonçant à la PAF les sans-papiers présent dans ses wagons ! La SNCF peut aujourd’hui être fière d’être l’entreprise publique de la répression des mouvements sociaux.
Le second procès à lieu le 8 septembre 2011 à 13h30 au TGI de Boulogne sur mer et verra comparaitre Lauren et Lauren, deux citoyennes britanniques qui elles aussi ont été clairement visées lors de leur arrestation le 2 juillet 2011. En effet, ce jour-là une trentaine de militants No Border avaient bloqué le centre de rétention de Coquelles pendant une partie de la matinée afin de dénoncer l’enfermement des sans-papiers, la militarisation des frontières ainsi que la prolifération de ces prisons pour étrangers.
Connues des services de la PAF Coquelles pour avoir été forcées d’en visiter les cellules quelques mois précédant l’action, seules ces deux activistes furent choisie dans le groupe. Au cours de leur garde à vue, elles refusèrent toutes deux de se soumettre au prélèvement des empreintes digitales comme elles l’avaient déjà fait lors de leur première interpellation (ce qui les avait entre autre déjà emmenées devant le TGI de Boulogne le 12 juillet dernier). Le fichage des militants et plus généralement des populations gênantes est systématique, récurant et honteux ! Ce procès sera l’occasion pour nous de dénoncer une nouvelle fois ces méthodes de fichage des populations avec ou sans papier.
Nous, militants No Border, vous invitons à venir soutenir Julien, Lauren et Lauren contre la répression d’état qui frappe toutes les branches des classes modestes.
Rendez vous : – à Lille le 6 Septembre 2011 à 11h devant la direction générale de la SNCF (33 avenue Charles St Venant) pour une manifestation jusqu’au tribunal. Un rassemblement se tiendra ensuite devant le tribunal, de 13h45 jusqu’à la sortie du camarade inculpé. – à Boulogne sur mer le 8 Septembre 2011 à 13h place de la Résistance en face du TGI pour accompagner et soutenir nos deux camarades dans la lutte contre la répression et le fichage des populations.
La SNCF ’’prend en otage’’ un militant du mouvement contre la réforme des retraites
45 000 euros c’est ce que demande la SNCF à un militant pour avoir participé à l’action de blocage des voies de la gare Lille Flandres le 18 octobre 2010 en plein mouvement contre la loi des retraites.
Ils étaient 70 personnes à bloquer les voies, quelques heures après deux personnes ont été interpellées pour cette action en rejoignant une manifestation lycéenne. Une semaine plus tard un troisième militant était interpellé et c’est le seul à avoir été placé en garde à vue pendant 44 heures puis à être poursuivi en justice.
Pourquoi un tel acharnement sur une seule personne lors d’une action collective organisée par un syndicat (Sud rail) ?
Pourquoi une entreprise publique telle que la SNCF demande-t-elle autant d’argent à une personne en situation précaire alors que l’occupation des voies n’a duré qu’une heure et avait le support des employés de la SNCF en grève ?
SNCF considère alors qu’une seule personne peut être la cause de ce blocage ?!
Il se trouve que ce militant a été très actif dans les actions et les manifestations lors du mouvement. Il y a là une volonté inacceptable de « punir » une personne militante pour son engagement solidaire des grévistes.
Nous, salarié-e-s du privé ou du public, chômeur-se-s, précaires, étudiant-e-s, lycéen-ne-s, syndiqué-e-s ou non, avec ou sans papiers, AG de lutte de Lille, exigeons que la SNCF arrête de chercher un coupable à cette action collective et retire sa plainte absurde et injustifiée !
Solidarité contre la répression ! Venez au procès le 8 février 2011 à 14h au TGI de Lille !!!
contact : agdeluttelille@gmail.com
Premiers signataires : UL CNT Lille, Turbulences sociales, GDALE