Articles Tagués ‘répression policière’


1312Pour faire face aux peines de prison ferme et aux lours amendes auxquels des camarades de l’Action Antifasciste NP2C ont été condamnés nous faisons appel à votre solidarité financière. Donnez en cliquant sur ce lien.

Ci-dessous l’appel :

Depuis plusieurs années nous essayons d’animer et de développer le mouvement antifasciste dans la région. Cette activité nous a amené à organiser diverses actions, manifestations ou rendez vous culturels.

Vous avez toujours contribué, par votre présence, à permettre à la résistance antifasciste de garder une forte implantation dans le np2c, que ce soit face à la montée du front national, de l’islamophobie des partis de droite et de gauche ou face aux groupuscules nazillons, nous nous efforçons de tenir nos positions et être, dans la mesure de nos moyens, présents au maximum dans les luttes révolutionnaires.

Lutter demande du temps et de l’argent. Nous avons toujours produit notre matériel par nos propres moyens sans accepter aucune aide de l’Etat, par les cotisations de nos militants, par les entrées des concerts ou les quêtes en manif’.

Nos combats sont évidemment dans le colimateur de l’Etat et de son appareil répressif, nous ne comptons plus les arrestations, les violences policières et les amendes infligées à nos militants.

Récemment de plus lourdes peines nous ont été infligées : prison avec sursis, grosses amendes, tig ou peine de prison ferme. Nos seules ressources ne nous permettent plus de faire face à de telles dépenses.

Afin de pouvoir payer, au moins en partie, ces frais de justice et relancer la production de matériel antifasciste nous en appelons aujourd’hui à votre solidarité financière. Il n’y a pas de petits dons, tous les coups de main sont les bienvenus et nous espérons pouvoir, avec votre aide, continuer nos combats légitimes pour l’égalité et la justice sociale.

Action Antifasciste NP2C

https://www.leetchi.com/c/solidarite-de-antifa-np2c


Jeff Monson ACAB

Alors que la précarité touche de plein fouet la jeunesse et les plus défavorisés, des crimes policiers sont ordonnés afin de museler toute tentative de rébellion contre le système capitaliste. Habitants des quartiers populaires, jeunes militants, immigrés et sans-papiers : tous sont soumis à la vindicte de l’État et vivent dans l’insécurité permanente savamment entrenue par la police. C’est dans ce contexte que de nouvelles mobilisations contre la politique répressive et anti-sociale de l’État « socialiste » auront lieu cette semaine à Lille 3 :

Une bouffe et une table de presse contre les violences policières et la précarité étudiante se dérouleront dans le hall du bâtiment B de l’université de Lille 3 mercredi 3 décembre à midi.

Jeudi 4 décembre, toujours à midi, une AG se tiendra cette fois ci dans le hall du bâtiment A. De l’information sur les différentes formes de répression qui touche la jeunesse en générale et les étudiants en particulier y sera diffusée, les prochaines actions et mobilisations y seront préparées !

Le 26 octobre Rémi Fraisse est assassiné par la police. Cette mort n’est pas isolée. Elle survient après une répression de plus en plus acharnée lors des manifs et rassemblements. Combien d’yeux arrachés et de corps mutilés ces dernières années ? Pour signifier le refus de rester calme face à cette mort, des manifs et des actions s’organisent ici et là : occupation de place à Rouen, blocage de la fac à Toulouse, manifs déterminées à Nantes, etc…

Dans les quartiers, dans les luttes, en prison et aux frontières la police tue !

Ce meurtre est à replacer dans une histoire longue où la police apparaît très clairement pour ce qu’elle est : un appareil chargé de dominer, bannir et soumettre toute personne qui ne rentre pas dans les clous. Si l’on parle aujourd’hui d’un mort en manif, il ne faut pas oublier que c’est quotidiennement que la police, la justice et l’État mutilent et tuent dans les rues, dans les prisons, aux frontières comme à Calais.

Samedi dernier une quatrième manif contre les violences policières a été organisée à Lille, à l’appel de l’assemblée réunie suite à la mort de Rémi. Prétextant du fait que deux ou trois panneaux publicitaires, symboles de la ville-marchandise, aient été conséquemment critiqués, la police a attaqué le cortège pendant que, non loin de là, Mr le président se pavanait à la Coupe Davis.

Lorsque l’Etat n’a rien d’autre à offrir que la crise et les « coupes budgétaires », le maintien, de plus en plus violent, de l’ordre reflète un système qui s’effrite et ne tient plus que par la force.

Les facs n’échappent pas à cette augmentation de la répression, au moment même où elles s’apprêtent à connaître une sérieuse « cure d’austérité », qui signifie une baisse de moyens pour les universités de 200 millions d’euros d’ici la fin de l’année ! Concrètement cela veut dire des caméras de plus en plus nombreuses, des coups de pression par les vigiles qui se multiplient, notamment envers les syndicats et assos, la moindre table de presse ou diffusion de tracts se fait virer. Pas plus tard que mercredi dernier, alors qu’un amphi avait été réservé pour une AG, il a été impossible de s’y réunir. Empêcher les étudiants de se mobiliser, c’est museler une potentielle contestation face à des réformes indéfendables.

Les raisons de se révolter se multiplient et si la police doit matraquer, mutiler à coup de flashball ou tuer à coup de grenade pour faire régner l’ordre marchand, et bien qu’à cela ne tienne ! Ils n’hésitent pas. En toucher un pour faire peur à tous? mais jusqu’à quand ?

Rassemblons nous :

  • Mercredi à 12h dans le hall du bâtiment B pour se rencontrer et préparer l’assemblée du lendemain. Il y aura de la bouffe, de l’info et peut-être plus !…
  • Jeudi à 12h AG contre la répression économique et policière dans le hall du bâtiment A.

Désarmons la police

AG contre les violences d’Etat
Mercredi 12h dans le Hall Bât A de Lille 3

La police assassine. Ni oubli ni pardon !

Des centaines d’actions, de manifs, d’occupations et de blocus de facs et de lycées s’organisent depuis la mort de Rémi Fraisse partout en France et même au-delà. Cette mort survient après de violentes interventions policières répétées contre les opposants à des projets capitalistes. Ce drame était prévisible, pour ne pas dire programmé…

Dans les quartiers, dans les luttes, en prison et aux frontières la police tue !

Il faut replacer le meurtre de Rémi dans une histoire longue où la police apparaît très clairement pour ce qu’elle est : un appareil chargé de dominer, bannir et soumettre les couches sociales qui auraient le plus intérêt à se débarrasser de ce système parce qu’elles en bénéficient le moins.

Si l’on parle aujourd’hui d’un mort en manif, il ne faut pas oublier que la police, la justice et l’État mutilent et tuent de manière quasi quotidienne et plus discrète dans les rues, dans les prisons, aux frontières – comme à Calais. Ce sont toujours les mêmes qui sont visés : les « classe dangereuses » des quartiers populaires, et les personnes
qui luttent contre le sort qui leur est fait.

Samedi dernier une quatrième manif contre les violences policières a été organisée à Lille, à l’appel de l’assemblée réunie suite à la mort de Rémi Fraisse, tué par la police le 26 octobre 2014. Prétextant du fait que deux ou trois panneaux publicitaires, symboles de la ville-marchandise, aient été conséquemment critiqués, la police a
attaqué le cortège pendant que, non loin de là, Mr le président se pavanait à la Coupe Davis.

Lorsque l’Etat n’a plus rien d’autre à offrir que la crise et les « coupes budgétaires », le processus de militarisation des forces de l’ordre reflète un système qui s’effrite et ne tient, de plus en plus, que par sa police. A la fac, les conditions de vie des étudiantes et étudiants sont de plus en plus précaires, au moment où les facs
s’apprêtent à connaître une sérieuse « cure d’austérité », qui signifie concrètement une baisse de moyens pour les universités de 200 millions d’euros d’ici la fin de l’année !

Les raisons de se révolter se multiplient et si la police doit matraquer, mutiler à coup de flashball ou tuer à coup de grenade pour faire régner l’ordre marchand, et bien qu’à cela ne tienne ! Ils n’hesitent pas. En toucher un pour faire peur à tous… mais jusqu’à quand ?

Soyons nombreux à l’Assemblée de mercredi contre la terreur économique et policière de l’Etat et décidons des modes d’action appropriés.

D’autant plus d’actualité que les flics de Lille sont particulièrement en forme


Le collectif de résistance à la répression et à l’intimidation des militants et des mouvements sociaux (CRIMMS) appelle à un débat et à une manifestation le samedi 17 mars à Lille dans le cadre de la journée internationale contre les politiques sécuritaires (c’est aussi le jour de la manifestation commémorative de l’expulsion de St Ambroise). Un tract est en cours de préparation.

Au programme :

  • 10h30 : à Lille-sud (le lieu exact sera annoncé ici prochainement), débat sur les différents rapports consacrés à la répression policière.
  • 12h30 : auberge espagnole.
  • 14h : manifestation à partir de la place du cimetière (Lille-sud) vers le centre de Lille en passant par plusieurs points symboliques de la lutte des sans-papiers.
  • A la fin de manifestation : pièce du Théâtre de l’Opprimé sur le quotidien des sans-papiers + projection de film.