Voici deux articles parus ce jour dans la presse quotidienne régionale. Le leader Antoine Maillet n’est autre que le frère du trésorier de la “maison flamande”, Edouard Maillet, qui lui même a été jugé il y a peu pour la même affaire.
Pierre Fiquet qui était chef des “Jeunesses identitaires Flandres” à cette époque s’est tenu à carreau le temps de l’instruction mais projette déjà de monter un nouveau groupe. Durant ce laps de temps, il est tout de même resté un fidèle de la Vlaams Huis et participe régulièrement à leurs activités.
Si l’on ajoute à ça que le principal animateur de la “Maison du peuple flamand” n’est autre qu’un ancien membre du DPS…
Qui osera encore nous dire que ” La Vlaams huis” n’est pas un repère de fascistes, racistes primaires, révisionnistes et autres ségrégationnistes ?
Faut-il y ajouter les affinités de la Vlaams huis avec des groupes belges comme Nation, Le N-SA, Les nationalistes autonomes ou encore avec Sos Tout-petits ?
A vous de juger !
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LILLE
Épilogue d’une agression
Publié le mercredi 25 novembre 2009 à 06h0
« Vingt jeunes gens surgissent, masqués, crânes rasés, armés, habillés en noir » raconte Me Laurence De Coster. Retour sur une agression d’extrême droite.
La scène se passe devant le lycée Notre-Dame d’Annay dans le Vieux-Lille vers 11 h 30. Il s’agit de jeunes « identitaires », membres de groupuscules d’extrême droite. Trois semaines plus tôt, des lycéens de ce même établissement scolaire auraient invectivé des militants d’extrême droite distribuant des tracts. Antoine M., aujourd’hui âgé de 26 ans, reconnaît aujourd’hui avoir organisé l’expédition punitive contre les lycéens !
Plus rien à voir
avec ces actions
Détail : cette descente en bande armée contre des lycéens se situe le 2 décembre 2004 ! L’instruction et l’audiencement ont été particulièrement lents. Pour les mêmes faits, en comparution immédiate, on risque la prison ferme. Cinq ans après, les six prévenus impliqués sûrement dans cette histoire jurent n’avoir plus rien à voir avec ces actions, ni avec le matériel extrémiste saisi. Deux sont d’ailleurs devenus officiers. Mes Moulin, Lefebvre, Rembarz, Beckelynck bataillent en défense. Résultat : 10 mois avec sursis pour le leader ; six mois de sursis pour les cinq autres.
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D.S.
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Actualité Métropole
Descente de skinheads à la sortie d’un lycée du Vieux-Lille
mercredi 25.11.2009, 05:03 – La Voix du Nord
| EN DIRECT DU TRIBUNAL |
Il est aux alentours de 13 h, ce 2 décembre 2004. Face au lycée Notre-Dame-d’Annay, …
dans le Vieux-Lille, des grappes de lycéens attendent la reprise des cours en dégustant leur sandwich. Survient une marée brune. Débouchant de l’ombre du palais de justice, un groupe « de 10 à 15 jeunes vêtus de sombre », selon des témoins qui ne vont pas tarder à devenir victimes, fonce vers les adolescents. Le clash sera aussi bref que violent. Une expédition « quasi militaire », notera un policier. Matraques télescopiques, bombes lacrymo, gants visiblement plombés ou lestés de poings américains… Une dizaine de lycéens restent sur le carreau.
Une expédition punitive ? Les victimes font rapidement le lien avec une distribution de tracts, quinze jours plus tôt, par des membres des Jeunesses identitaires. Ces derniers s’opposent à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. Ils sont alors repoussés sans ménagement des environs de l’établissement par des lycéens pas vraiment sympathisants. Les enquêteurs se rapprocheront très vite de leurs collègues des Renseignements généraux. Les RG connaissent très bien les membres des Jeunesses identitaires. Un certain nombre d’entre eux sont convoqués, photographiés et rapidement identifiés par les victimes.
Face à la présidente Nourith Reliquet, Antoine M. veut bien admettre sa présence devant le lycée. Mais « il ne s’agissait pas d’une expédition,souligne ce prévenu, 26 ans aujourd’hui. On était là pour se montrer, parader ». « Les Jeunesses identitaires ont bien été menacées de dissolution ?, reprend la magistrate. Elles étaient soupçonnées d’être un groupe néo-nazi ?
» « Oui », admet le jeune homme qui jure n’avoir « frappé personne ». « Il y a eu six témoins », le reprend Nourith Reliquet. D’autres prévenus ont plus de chance. « Celui-ci a un alibi imparable, note la magistrate. Il était à une réunion du Front National à Bruxelles. » Les perquisitions se révèlent de véritables visites guidées de l’ultra-droite avec livres de ou sur Adolf Hitler, drapeau nazi et autres tracts.
Hier, le tribunal jugeait six majeurs, dont deux militaires. Un mineur a aussi été présenté à la justice. Insistant sur le caractère « prémédité » de l’opération, la procureure Cécile Nounou réclame des peines allant de cinq à huit mois de prison, à chaque fois assorties du sursis.
Finalement, ce sera dix mois avec sursis pour Antoine M. et six mois pour les autres, toujours avec sursis. •
LAKHDAR BELAÏD